𝗼𝗻𝘇𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗮𝗼𝘂̂𝘁 𝟮𝟬𝟬𝟲

Depuis qu'elle était entrée dans cette pièce mes yeux ne pouvaient pas la quitter. Elle me cassait les couilles, elle et son petit short qui collait son cul et ses cuisses la. Le pire c'est que je voyais qu'elle était pas à l'aise là dedans, à toujours faire attention quand elle s'asseyait, à tirer les pans de son short. Elle avait pas conscience de sa beauté.

Depuis son arrivée, je faisais que de la fixer alors qu'elle, pas une fois elle avait daigné tourner la tête vers moi. Et ça me soûlait.

C'était la première fois qu'on se voyait plus de trente secondes depuis qu'on s'était embrassé et je sais pas j'aurais voulu qu'elle réagisse autrement.

Là j'ai juste l'impression qu'elle en a rien a foutre de moi.

J'avais merdé. Plus que merdé même.

Je l'avais provoqué comme un gros con, comme un gros gamin qui savait pas agir face à une meuf. En vrai, c'était ce que j'étais avec elle. J'ai jamais ressenti tous ces bails bizarres avec une autre meuf que Lucia alors ouais, je savais pas comment agir.

Enfin bref, j'avais été la pire des merdes et elle m'avait bien rentré dedans aussi. Le pire c'est qu'évidemment ça m'avait foutu la haine mais au fond ça me plaisait de la voir me répondre.

Mais savoir qu'elle avait couché avec son vieux mec me rendait malade. Jamais j'aurais pu pensé qu'elle se barrait de ma chambre pour finir dans le lit d'un autre, c'est un putain de manque de respect. Et comme un con je l'avais embrassé pour lui montrer qu'elle pouvait ressentir des choses avec moi aussi. Et j'sais même pas si ça lui avait fait quelque chose. En tout cas, moi j'ai jamais été autant perturbé qu'avec ce baiser. Il m'a complètement retourné. J'avais eu l'impression d'être un petit puceau de quinze ans à avoir envie d'elle avec un seul bisous.

Puis, je m'étais barré. J'avais fuis quand j'avais vu ses yeux humides. Je pouvais pas me dire que c'était moi qui l'avait mis dans cet état.

Je m'en veux. Elle me manque trop.

Jamais de ma vie j'ai eu d'amie fille, parce que j'ai jamais cru en l'amitié fille-garçon. Au final j'avais raison, c'est pas possible d'avoir une pote sans qu'il ne se passe rien. Mais avec Lucia j'ai toujours eu l'impression que c'était ma meilleure amie. On délirait trop, on passait nos journées à se chercher, à se taquiner et c'était trop bien. Dès que je passais à côté d'elle je savais qu'elle allait me parler ou bien me toucher. C'était devenu nos habitudes. Mais plus maintenant.

Tarik me faisait un signe de main pour que je le rejoigne sur notre petit balcon. Je souffle en me relevant du canapé pour le rejoindre. Il s'appuie contre la rambarde du balcon et je fais pareil. Il me tend son joint que j'attrape pour tirer plusieurs fois dessus en silence.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant