𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟴
Je rabats rapidement la capuche de mon sweat sur ma tête quand je sors de mon université et que je vois la pluie s'abattre sur le sol parisien.
J'ai passé ma journée à la fac sans avoir dormi cette nuit parce que j'ai dû tenir le four et putain je suis éclaté. Ce soir en plus, on fête l'anniv' de Tarik alors que je sais très bien que je ne vais pas trop dormir cette nuit non plus. Mais bon, c'est la vie que j'ai décidé de mener. Et si j'arrête pour me consacrer qu'à la vente, je me fais défoncer par mon frère et mon père. C'est pas qu'ils me font peur, mais un peu quand même.
Enfin bref, je rentre dans ma voiture avant de sortir mon portable de ma poche pour envoye un message à ma petite italienne.
Nos échanges sont devenus plus courtois, on se parle mais je vois bien qu'elle reste sur la défensive malgré que j'essaye de faire des petites attentions pour redevenir comme avant.
Messages :
A Najma :
Si t'as fini les cours j'passe te
chercher si tu veuxDepuis qu'elle est rentrée en école d'infirmière je passe souvent la chercher le soir. Et le matin on part toujours ensemble, enfin quand je vais en cours... Mais quand j'y vais en tout cas on fait toujours le chemin ensemble, et le soir j'insiste à chaque fois pour la récupérer. C'est dans ces moments que j'ai l'impression de la retrouver, au moins un petit peu. Il n'y a personne autour de nous alors elle est moins réticente à mes avances je pense. Parce que quand on est à l'appart on est constamment surveillé par son reuf qui nous colle au cul si il nous voit parler ensemble, ouais il est toujours aussi casse couilles avec Lucia et moi.
Je souffle un bon coup en essayant d'arrêter de penser à Livio et à toutes les merdes qui volent autour de moi depuis quelques mois et j'allume la radio pour pouvoir entendre autre chose que mon cerveau qui surchauffe. Heureusement, mon portable émet un son qui m'annonce qu'un message est arrivé et je vois que c'est Lucia qui m'a répondu.
Messages :
De Najma :
J'ai terminé, je veux bien
que tu viennes si ça te gêne
pasJe lève les yeux au ciel quand je lis son message, comme si ça allait me gêner de passer du temps avec elle. Elle sait très bien que c'est pas le cas en plus, mais vas-y je lui dirai pas elle est trop capable de le ressortir pendant mille ans après.
Nos écoles étant assez proches l'une de l'autre j'arrive assez vite devant son établissement où elle attend posée contre un mur avec un éternel jogging à ses jambes et ma veste de survet' en haut. Elle croit trop que je l'ai pas cramé, je sais très bien que c'est Tarik qui lui avait passé quand on se parlait plus et depuis elle la met tout le temps. Et j'avoue que je kiffe la voir dans mes habits.
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𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀
Fanfiction𝗟𝗲𝘀 𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗲̂𝗹𝗲́𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀. 𝗗𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗺𝗲́𝗹𝗮𝗻𝗴𝗲𝗻𝘁, 𝗗𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗶𝗻𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗵𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗹...