𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡


𝗺𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟬𝟴

Je soupire une énième fois en échangeant ma beuh contre de l'argent et je regarde mon iencli partir en sortant un joint pour me détendre.

Le hall est vide pour le moment alors je décide de m'assoir sur ma chaise en fermant les yeux pour apprécier un peu plus l'effet que mon teh me fait.

Je suis tout seul ce soir et en plus de ça je suis dans le bat' de Lucia alors ça me retourne complètement. C'est pas la première fois que je vends ici mais normalement je suis toujours accompagné donc ça m'empêche de trop penser au fait que c'est ici que je l'ai embrassé pour la première fois.

Mais ce soir, assis tout seul dans ce hall je ne peux pas m'empêcher de me ressasser ce souvenir. Je ressens encore la haine que j'avais ressenti quand je l'avais vu avec ce gros fils de pute et ses petits yeux qui osaient à peine me regarder quand elle est entrée. Putain... Je tire une grosse latte en pensant que ma douleur allait s'arranger mais plus je fume et plus je la revois. Plus je revois nos moments passés ensemble et putain ça fait mal de se ressasser ça...

Et je savais que ce que je faisais continuer juste à me faire sombrer un peu plus mais pourtant je me sortais de la cons' d'un pochon qui trainait dans ma poche pour me rouler un nouveau joint.

Le deuxième n'était pas plus bénéfique que le premier. Au contraire même, maintenant je repense au bout de soirée qu'on a passé ensemble il y a de ça quelques semaines.

Quel minable que je suis, et je l'étais encore plus quand j'ai débarqué devant chez elle à moitié mort pour la supplier de me pardonner. Et le pire, c'est qu'elle était même pas là, je l'avais attendu comme un gros drogué assis par terre à me bourrer la gueule et a m'enfumer. La vérité c'était que je me faisais honte d'être devenu comme ça, pourtant, j'arrivais pas à changer les choses. Tout ce que je faisais c'était de m'enfoncer un peu plus encore.

J'avais chialé dans ses bras, comme un putain de môme qui vient de perdre son doudou. Et le pire dans tout ça c'est que je n'avais même pas eu honte, non, ça m'avait fait du bien.

Ça m'avait soulagé jusqu'au moment où j'avais vu ses yeux bruns se remplirent de larmes à son tour et que je m'étais mis a culpabilisé en sachant très bien que c'était de ma faute. J'étais qu'un putain de con a avoir frappé son frère, je savais très bien que c'était la limite à ne pas franchir, même si il le méritait.

Mais bref, elle me manquait et depuis que je l'avais revu aussi longtemps j'avais qu'une seule envie c'était de lui renvoyer un message pour qu'on puisse se revoir. Ouais, elle me manquait trop.

Beaucoup trop même, au point que je ressente une trou béant à la place de mon cœur.

Je me fais couper dans mes réflexions par un client qui rentre dans le hall en me saluant et en étant complètement explosé. Je le juge alors que je dois être dans le même état, je fais trop pitié putain. On fait l'échange et je soupire en me rasseyant sur ma vieille chaise quand il repart, c'est pas une vie sah, je comprends mon frère et mon père maintenant...

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant