𝗱𝗶𝘅-𝘀𝗲𝗽𝘁

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟬𝟳

Je lis le message de Nabil qui m'indique de monter et de rentrer chez lui sans même sonner quand j'arriverai devant son bloc, l'inverse m'aurait étonnée...

On doit être aux alentours de vingt-deux heures et nos deux frères sont de corvées pour la soirée et la nuit. Ni lui ni moi n'avions envie de rester seuls, c'est comme ça qu'il a fini par me dire de le rejoindre chez lui pour passer la soirée ensemble. Et même si ça l'a pas trop rassuré de me savoir seule à cette heure tardive dans les Tarterêts il m'a laissé le rejoindre et non pas l'inverse pour une fois...

J'entre dans le hall où il y a beaucoup de passages et je suis rassurée quand je vois les deux têtes brunes de mon frère et Tarik. Adossés près des boîtes aux lettres ils me repèrent directement et m'offrent un sourire que je leur rends immédiatement en m'approchant d'eux. Je claque mes mains dans les leurs et ils passent le relais à leurs potes le temps de parler avec moi. 

   —   Tu vas où comme ça sœurette ?, me demande gentiment Tarik.

   —   Chez ton frère, je réponds doucement en fixant mon regard dans celui de l'algérien pour ne pas voir la réaction de Livio. 

   —   Pourquoi tu vas chez lui ?, m'agresse presque mon frère.

Je soupire doucement en faisant pivoter mes yeux vers lui pour l'observer. J'en ai marre de ses réflexions sur Nabil et moi. Y a rien de mal à ce qu'on se parle.

   —   Parce que. C'est comme ça Livio, t'as rien à dire.

   —   T'es sous ma responsabilité, il hausse la voix me faisant soupirer.

   —   Baisse d'un ton et arrête de me faire une scène en public. Je vais voir Nabil et basta, on a déjà eu cette conversation mille fois et tu sais très bien que tu réussiras pas à me faire arrêter de lui parler. Sois content que j'ai des amis plutôt.

   —   Tu crois vraiment qu'il te considère comme sa pote ?, il s'approche de moi pour continuer sa tirade. Je vois très bien son comportement et le tient, vous êtes pas potes n'essaye même pas de me la faire. Et j'accepte pas ça.

Je déglutissais amèrement en entendant ses mots. Je ne savais même plus quoi lui répondre, je restais face à lui comme une conne a le regarder dans les yeux fixement alors que lui m'envoyait toute sa haine à la gueule. Et ça me faisait de la peine, vraiment.

— Khlass, monte Lulu, m'ordonnait gentiment le frère de Nabil.

Tarik me regardait de son regard protecteur avant de me faire signe de prendre les escaliers pour que je puisse rejoindre son frère. Je lui souriais timidement avant de faire ce qu'il m'avait dit sans jeter un seul regard a Livio.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant