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La dernière fois où l'on s'est embrassé ne remonte à pas si longtemps que ça, et pourtant, la douceur de ses lèvres m'avait beaucoup plus manqué que ce que je pensais.

Je passe instinctivement une main dans ses cheveux et l'autre dans son dos pour l'attirer davantage contre moi et rapidement, je me retrouve à califourchon sur lui. Ma langue retrouve aisément la sienne comme si nous avions fait ça des centaines de fois. Je frémis au contact de ses mains qui s'infiltrent sous mon pull pour se poser sur ma taille.

Tout en s'embrassant, il commence à faire bouger mon bassin au-dessus de lui, ce qui me permet de sentir de plus en plus la bosse qui ne fait que grossir entre mes jambes.

Sans arrêter de l'embrasser, je laisse mes mains se perdre au niveau de sa taille pour lui retirer son t-shirt. Je profite quelques instants de la vue qui s'offre face à moi. Il n'est pas particulièrement musclé mais je donnerais tout pour pouvoir embrasser jusqu'à la fin de ma vie chaque parcelle de son corps. Je n'ai jamais eu autant envie de quelqu'un et putain qu'est-ce que j'en ai envie avec lui. J'ai envie de ses mains et de sa bouche partout sur mon corps et qu'on ne fasse qu'un.

Eliott me suit dans mes mouvements et enlève à son tour mon pull ainsi que mon t-shirt.

Je ne comprends pas bien l'effet qu'il a sur moi mais j'aime la manière dont je me sens quand je suis avec lui. À travers son regard, je me sens belle, désirable et sexy. Je me sens pleinement à l'aise avec mon corps quand il s'agit de lui montrer.

— El- Eliott..., balbutié-je entre deux baisers
— Oui ? répond-il en stoppant tout mouvement.
— J'ai vraiment... beaucoup... envie de toi.
— Putain, moi aussi, Anna. Moi aussi, avoue-t-il très sérieusement.

Soudain, il me soulève par les fesses et très vite, je me retrouve assise au bord de son lit. Il s'approche de ma bouche pour finalement descendre dans mon cou, qu'il parsème de bisous, de morsures et de coups de langue. Une de ses mains se balade sur tout l'avant de mon corps tandis que l'autre enserre ma nuque en exerçant une légère pression dessus.

Quand Eliott se met à lécher furtivement mon lobe d'oreille, je ne peux m'empêcher de laisser s'échapper un gémissement de ma bouche. Il vient rapidement l'étouffer en m'embrassant avec une ardeur qui me ferait perdre l'équilibre si j'étais debout, puis au même rythme que ses mains, sa bouche descend le long de mon corps. Je sens mes poils se hérisser un peu plus à chaque fois que ses mains effleurent mes seins. Mes tétons durcissent instantanément sous ses caresses, ce qui m'excite davantage. Eliott déboutonne mon pantalon avant de me l'enlever complètement et enlève dans la foulée le seul vêtement qu'il me restait. Il est désormais à genoux devant moi et le regarder si près de mon intimité sans la toucher est une des choses les plus frustrantes que j'ai pu expérimenter.

Je sens ses mains caresser l'intérieur de mes cuisses qui sont très vite accompagnées de sa langue remontant d'une lenteur terrible vers mon point le plus sensible. Quand je ne m'y attends pas, je sens quelque chose d'humide et chaud contre mon clitoris. J'ai à peine le temps de savourer la délicieuse sensation que cela me procure que sa langue n'y est déjà plus. Je comprends alors qu'il s'amuse à me frustrer.

— Bordel, tu attends que je te supplie de me toucher ou quoi ?
— Précisémement, rétorque-t-il en plantant ses yeux dans les miens.

Je le déteste. C'est faux, je l'aime, c'est indéniable. Je déteste supplier les gens, mais je suppose que je n'aurai pas le choix de faire une exception pour lui si je veux le sentir.

— Eliott..., parviens-je à dire tandis qu'il s'amuse à rapprocher sa langue de mon clitoris puis s'en éloigner.
— Oui, Anna ?

Entendre mon prénom durant ce genre de moment, venant de lui, me fait immédiatement perdre tout contrôle.

Nos coeurs entaillésWhere stories live. Discover now