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Eliott passe ses mains de part et d'autre de mon corps pour les laisser se faufiler sous mes vêtements. La sensation de ses mains chaudes me fait frémir et je ne peux m'empêcher de presser mon corps un peu plus contre le sien.

— Ton corps est si doux, Anna... chuchote-t-il.

Je souris parce que je ne suis pas habituée à ce qu'il me complimente. Je remonte mes mains dans ses cheveux pour les tirer légèrement en arrière et Eliott semble apprécier parce qu'il plante ses ongles dans le creux de ma taille au même moment. Soudain, dans un élan de confiance, je monte sur ses genoux puis le fait tomber en arrière sur le lit, sans jamais arrêter de l'embrasser, sauf pour enlever son t-shirt et contempler son corps.

Je caresse du bout de mes doigts le contour de ses tétons en descendant petit à petit vers son ventre, sans oublier ses bras, dont les poils se dressent aussitôt. Eliott me laisse faire, abandonnant ses mains sur mes cuisses.

Je suis toujours au-dessus de lui quand je plonge dans son cou. Je l'embrasse, le mordille, le lèche. Ses gémissements m'incitent à continuer pendant que lui relève doucement mon haut jusqu'à ce que je me retrouve en soutien-gorge. Je me sens particulièrement confiante face à lui, sûrement grâce aux regards qu'il me lance qui m'électrisent. Un regard dans lequel on peut y lire un grand désir et qui dit "j'ai envie de toi".

Je fais glisser d'un rythme très lent ma langue sur tout son corps, en m'attardant tout particulièrement sur ses tétons qui se révèlent être d'une sensibilité que je n'avais jamais vue chez un homme. Comme quoi, il n'y a pas que chez les femmes que les tétons sont sensibles. Je n'ai jamais compris à vrai dire pourquoi on dirait que ceux des hommes sont délaissés contrairement à ceux des femmes, comme s'ils ne pouvaient jamais être une zone érogène ou que c'était interdit. Sachant que ceux des femmes peuvent aussi ne pas l'être.

Mes mains se perdent vers sa ceinture que je m'empresse de défaire ainsi que son pantalon.

— Je peux l'enlever ? je demande pour être sûre de ne rien faire qu'il ne voudrait pas.
— Tu es tout permis.

À peine son autorisation donnée que je suis déjà en train d'enlever son pantalon qui révèle un caleçon noir. C'est à ce moment que je réalise à quel point le noir lui va bien.

J'embrasse avec ardeur l'intérieur de ses cuisses tout en faisant remonter mes mains au niveau de sa taille avant de baisser son caleçon.
Mes lèvres s'étirent quand je remarque qu'il est déjà très excité, ce qui renforce davantage mon excitation.

Je remonte vers ses lèvres pour y poser les miennes dessus. Je gémis dès que je les retrouve. Ma langue se fraye un chemin pour retrouver la sienne et une danse sensuelle débute entre les deux. L'intensité du moment me fait gémir encore plus fort qu'avant. J'ai l'impression de connaître cette sensation depuis toujours et à la fois de la découvrir. Je ne pourrais pas m'en lasser, c'est trop bon. Je suis foutue.

Eliott enroule sa main dans mes cheveux pour relever ma tête et me forcer à le regarder.

— Bordel, Anna... lâche-t-il avant de presser sa bouche contre la mienne.

Je fais glisser ma main jusqu'à son entrejambe et empoigne son sexe. Son corps est parcouru de minuscules spasmes au fur et à mesure que ma main bouge de bas en haut.

— Putain... An... balbutie-t-il.

Fière de moi, je continue mes mouvements en alternant entre un rythme lent et rapide.

D'un coup, sans me prévenir, il se relève pour m'allonger sur le lit et vient à son tour se mettre sur moi.

— Moi aussi, j'ai envie de te faire plaisir, dit-il en embrassant chaque millimètre de mon cou. T'es si belle... souffle-t-il.

Nos coeurs entaillésWhere stories live. Discover now