Chapitre 32

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Le lendemain, quand il se réveilla, elle était couchée à côté de lui, nue. Les rayons du soleil perçait par les volets entrouverts de sa chambre. Il caressa la ligne de sa colonne vertébrale, songeur. Il l'entendit grogner, et esquissa un sourire. Elle se retourna.

« - Tu me regardais dormir ? Demanda-t-elle, l'air un peu inquiète.

- Non.

- Et sans mentir ? »

Il sourit, et elle aussi.

« - Peut être.

- Shota...

- Tu ne me peux pas m'empêcher de profiter de toi ! J'ai attendu des années avant de pouvoir enfin me réveiller à côté de toi, après avoir passé la nuit à...

- Oui c'est bon, j'ai saisi ! » S'écria-t-elle en rougissant, tandis qu'il laissait échapper un petit rire.

Elle tenta de se relever, mais il la saisit par les hanches et la plaqua contre le lit.

« - Shota, il faut qu'on se lève ! S'écria-t-elle, à moitié hilare.

- On n'est pas obligé... Râla t-il.

- Justement, si ! La date butoir, c'est aujourd'hui ! »

A ces mots, elle sentit le héros se tendre (pas de mauvais jeu de mots). Elle se tourna vers lui.

« - Ils m'ont envoyé un message... Dit-elle en saisissant le téléphone posé sur la table de nuit.

- T'es-tu méfiée de ce téléphone ? Ils auraient pu mettre une puce dedans, ou bien t'épier par la camera ou le micro, non ? »

Il se tut quand il vit l'état du téléphone que tenait la jeune femme. Il était complètement explosé : plus de caméra, c'est à peine si elle voyait l'écran. Elle haussa les épaules.

« - Tu me prends pour une débutante ?

- Loin de moi cette idée. »

Cette fois ci, il la laissa se relever, et se rhabiller. Il détailla chaque mouvement de son corps, et remarqua bien qu'elle était angoissée. Il se leva et l'étreignit par derrière (TOUJOURS sans mauvais jeu de mots).

« - Respire mon amour, ça va aller... Lui souffla-t-il en embrassant son cou tendrement.

- Tu n'en sais rien... Soupira-t-elle en se laissant aller dans ses bras.

- Aurais tu peur ? Demanda-t-il, l'air narquois, sachant bien que jamais elle ne lui avouerait une telle chose.

- Je suis terrifiée. »

Gros blanc. Ah bon ?

« - Tu ne comprends pas ? Si ça foire, l'un de nous va mourir ou pire, on ne pourra plus jamais se revoir ! » S'expliqua-t-elle.

Il se tut. Lui qui était habitué à la voir toujours sûre d'elle, la voir effrayé lui faisait un peu peur aussi. Il prit une grande inspiration et lui prit les mains.

« - Eh, écoutes moi. Je te promets que je vais faire attention. On va réussi, ne t'en fais pas. »

Elle lui sourit en l'embrassant. Ils finirent de se préparer, puis continuèrent leur journée comme si ne rien n'était. Le plan pouvait commencer.

Quelque heure après, T/p reçu un message. Il était simple, concis, efficace : On arrive. Elle courut rejoindre le héros.

« - C'est maintenant, Shota ! »

Le jeune homme se leva d'un bon, abandonnant sa lecture. Elle se précipita vers lui et sauta dans ses bras.

« - Je t'aime. Lui souffla-t-elle. Je t'aime comme une folle, et je ne m'arrêterais jamais de t'aimer.

- Je sais, je t'aime aussi. Ne l'oublie jamais, tu es la femme de ma vie. Vas-y maintenant. »

Elle s'écarta de lui, les larmes aux yeux. Il se mit à genou devant elle.

« - N'ai pas peur. Lui intima-t-il d'une voix dure. Fais-le, T/p.

- Je t'aime Shota.

- Je sais. Je t'aime aussi, T/p. »

Il ferma les yeux, au même moment où elle chargea le pistolet, et lui tira une balle. 

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Hola,

Ce chapitre est court, j'en conviens, mais il va me permettre d'amorcer la fin de cette fanfiction ( pas de pleurs, svp)

Les prochains chapitres seront un peu plus long, pas d'angoisses!

Bisous sur vos giga fiakos 

Te souviens tu? Aizawa x readerWhere stories live. Discover now