Chapitre 22

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La première chose dont il se souvint, c'était d'elle. Il grogna quand il sentit sa tête le lancer comme jamais.

« - Mais qu'est-ce que...

- Tu es réveillé ? Salut, la belle endormie ! »

Il ouvrit péniblement les yeux, et tomba nez à nez avec Mr Compress, qui se tenait devant lui, nonchalamment contre le mur, les bras croisés. Il fronça les sourcils.

« - Où suis-je ?

- Dans notre planque, répondit le vilain. Il faut avouer que sur ce coup-là, T/p à vraiment fait du bon travail. Non mais tu te rends compte, Eraser ?

- T/p ? »

Il se remémora ce qu'il s'était passé : Ménésis, ce moment charnel, ... Shigaraki qui arrive, T/p qui l'embrasse et... qui l'assomme. Putain.

« - Enfin bon, qu'est ce que tu croyais en entrant dans sa chambre, hein Casanova ? Qu'elle s'intéressait à toi ? ou bien te pensais tu assez puissant pour la capturer tout seul ? Tu fais pitié... se moqua Mr Compress en s'esclaffant.

- ça suffit la compresse, retourne là où personne n'a besoin de toi. « Dit une voix dure dans la pénombre du couloir.

Mr Compress se retourna visiblement mécontent, mais ne releva pas et s'en alla. La personne qui avait dit ça s'entretint quelques secondes avec lui, puis avança vers la cellule où étais retenu Aizawa. Le héros vit Dabi s'accroupir devant lui, pour seule barrière les barreaux en titane. Le vilain se pinça les lèvres.

« - Qu'est-ce que tu faisais dans la chambre de T/p ? demanda-t-il d'une voix glaçante.

- C'est pas tes affaires. »

Dabi relava les yeux sur le héros.

« -Ah... Ahahaha...AHAHAHAHAH ! »

Il rigola à s'en tenir les côtes, tandis qu'Aizawa le regardait d'un air dépassé.

« - C'EST PAS MES AFFAIRES, HEIN ? J'VAIS T'EN FOUTRE MOI, PAS MES AFFAIRES ! »

Le héros se souvint de la discussion qu'il avait entendu lorsqu'il était à la fenêtre de T/p, celle où Dabi disait en outre qu'il l'aimait. Une petite voix lui souffla de ne pas le mettre en colère plus que ça, mais la tentation était trop forte.

« - Tu l'aimes hein ? » demanda Aizawa au jeune vilain.

Celui là s'arrêta de rire et regarda le héros avec une France incrédulité sur la face.

« - Hein ?

- Tu aimes T/p, c'est pour ça que tu réagis excessivement, n'est-ce pas ?

- Je ne réagis pas excessivement... protesta Dabi.

- Si, tu réagis comme un gosse à qui on aurait confisqué sa poupée. »

Dabi dévisagea Aizawa.

« - C'est ça, ironise... Tu penses vraiment être maitre de la situation là ? Tu penses que tu peux tout dire, sans que mal ne te sois fait ? Tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude si tu pense ça. Je pourrais te tuer que ça ne ferait ni chaud ni froid à personne ici. Même pas à T/p. »

Le pro héros sentit un frisson le parcourir à l'entente de ce nom, frisson qui n'échappa pas à Dabi. Ce dernier sourit.

« - Tu fais pitié, Eraser... T'essayais de la draguer, c'est ça ? Ou pire, tu tentais de profiter d'elle, hein ? Gros porc...

- Tu racontes n'importe quoi...

- Ta gueule. »

Dabi fouilla furtivement dans sa poche et sortit un trousseau de clé. Aizawa déglutit avec difficulté quand la porte de sa cellule s'ouvrit à toute volée.

« - Tu vas voir si je raconte n'importe quoi. Grogna Dabi. Je vais te faire tellement mal que tu ne te souviendra même plus de comment tu t'appelles. »

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And historians will call them

Closes friends

Besties

Roomates

Collegues

Anything but lovers ~~

Te souviens tu? Aizawa x readerWhere stories live. Discover now