Chapitre 43 : Un suicide ?

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T : Hein ??

K : Allez, on y va.

T : Hein ?? Mais... Où ça ??

K : Tu vas rejoindre ta femme adorée.

T : Quoi ? Non, je ne veux pas !!

Du côté de hel :

H : Léo, c'est l'heure !

Léo : D'accord !

Quelques temps en arrière...

K : Bon, écoutez-moi, tous les deux. Je veux qu'à 11h30, vous fassiez en sorte qu'il n'y ait personne dans les couloirs entre le bureau de Timéo jusqu'au grenier. C'est compris ?

H : Euh oui mais pourquoi...?

K : Ne posez pas de questions. Faites-le, c'est tout.

H : Ok...

Fin du flashback

Puis, Kaede se dirige vers le dernier étage avec l'oncle. Arrivé au grenier... Il le pose sur rebord de la fenêtre, et le pousse dans le vide. Puis, l'oncle meurt sur le coup...

Domestique : Aaaaaaaaaah ! Mon seigneur !!

Puis, Kaede court dans son bureau. Il prend une feuille et un stylo et écrit un mot. Ensuite, il se dirige là où il est tombé.

K : Qu'est-ce qui c'est passé ??

Dom : Il est mort...

Majordome : Il est tombé du dernier étage...

Domestique : Vous... Vous croyez qu'il s'est suicidé...?

Sara : Mais pourquoi aurait-il fait ça ?

K : Il sent l'alcool... Il a beaucoup bu. La mort de sa femme a dû le dévaster...

Domestique : Regardez ce que j'ai trouvé dans son bureau !

Sara : Un mot... "Je vais bientôt te rejoindre, Ludmila."

K : Alors... Il voulait rejoindre sa femme...

Léo : ...

Léo : Maintenant que mon oncle est mort... Cela ne sert à rien que vous restiez là, pas vrai ?

Majordome : Pardon...?

Léo : Je n'ai pas l'intention de vous payer. Alors vous feriez mieux de partir. Je veux que vous soyez partis à la fin de la journée au plus tard.

Majordome : Bien...

K : Où est Heldarya ?

Sara : Elle s'occupe des enfants dans le jardin.

K : Oh d'accord.

Léo : Je... Je vais m'occuper des enterrements.

Puis, la journée passe et tous les domestiques sont partis... Il ne reste plus que Kaede, Heldarya et les enfants.

H : Est-ce que ça va, Sara...?

S : Oui. Je... Je ne suis même pas triste. Vous vous rendez compte ? Ils étaient mes parents, et pourtant leur mort ne me fait ni chaud ni froid. J'y ai même participé ! Ils étaient pratiquement des inconnus pour moi...

H : Je vois...

Sara : Et j'ai honte des parents que j'avais. Obnubilés par l'argent, ne s'intéressant même pas à leurs propres enfants...

La rose sanguinaire IIWhere stories live. Discover now