La rose sanguinaire II

Chapitre 15 : La vengeance

N : Octo, j'ai une mission à te confier.

O : Bien sûr !!! Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, mademoiselle...? ///

Hak : Quel pervers. Elle est mineure je te signale.

O : Je n'avais pas d'arrières pensées je te signale !!! C'est toi le pervers ! Et en plus de ça, tu es incroyablement bête !!

Hak : Répète ?? Je suis certainement plus intelligent que toi !!

O : N'en sois pas si sûr !

N : Ça suffit, vous deux.

O : Excusez-moi, mademoiselle...

H : Ouais, désolé gamine.

O : Ne l'appelle pas "gamine" !! Je te signale que c'est ton employeur !! Tu lui dois le respect !! Et on ne dit pas "désolé" !! Tes parents ne t'ont-ils pas appris la politesse ?!

H : ... *marmonne* Pas vraiment, non...

N : Ne t'en fais pas, Octo. Je veux que vous me traitiez comme une amie, pas comme votre employeur. Enfin bref. J'ai une mission pour toi.

O : Euh, d'accord. De quoi s'agit-il ?

N : Tu vois cette fille sur cette photo ?

O : Euh, oui...

N : Elle est en grande partie responsable de ce qui est arrivé à mon frère.

O : D'accord...

Plus tard dans la nuit... Octo est sorti et il porte une cape noire et une capuche. Puis, il aperçoit Tamara qui sort de chez elle, sans escorte. La rue est déserte.

N : "Ce soir a lieu le bal de lady Carmin. Toutes les jeunes filles, nobles ou roturières, y sont conviées. Moi y compris. Alors ce que tu as à faire, c'est..."

O : (Elle est là. Elle n'a pas d'escorte ? Hum. Elle ne doit pas être assez riche pour pouvoir se payer des gardes du corps.)

Ensuite, Octo la suit pas très discrètement, de façon à ce qu'elle le remarque, puis, elle accélère le pas pour essayer de le semer, mais il accélère également. Elle se met à courir, puis, il court également. Ensuite, Octo lui lance une dague dessus, qui lui effleure la joue. Tamara se met à hurler de peur, puis, elle court aussi vite qu'elle le peut, et réussit à se réfugier chez elle. Octo attendait devant sa maison, de façon à ce qu'elle le voit. Puis, il est reparti à l'aube.

N : Alors, ça c'est bien passé ?

O : Comme sur des roulettes, mademoiselle !! Par contre... Comment c'est possible de courir aussi lentement... j'ai eu tellement de mal à ne pas la rattraper...

N : Ahah.

Hak : Espèce de frimeur.

O : Pourquoi t'es là, toi ??

Hak : Parce que je travaille, moi.

O : Tu insinues que je ne travaille pas, c'est ça ??

N : Et c'est reparti... Bon, on y va, nous.

Tak : À plus tard !

Lorsque nous sommes revenus à l'école, ce que nous vîmes nous stupéfia. Quoique... Pas tant que ça quand on la connaît.

Tam : Hier, je n'ai pas pu aller au bal... Parce que j'étais poursuivie par un dangereux tueur ! J'ai eu tellement peur !! Vous voyez cette coupure ? C'est lui qui me l'a faite... Il m'a couru après pendant tellement de temps... Mais heureusement, j'étais plus rapide que lui !! Et j'ai réussi à rentrer chez moi et à me cacher ! Il est resté jusqu'à l'aube ! J'ai vraiment eu de la chance !!