𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟔: 𝐒𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍𝐒.

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— Et toi, alors ? Y a-t-il quelque chose que tu ne sais pas faire ?

Je réfléchis un instant, puis répondis :

— Eh bien, oui, effectivement, je ne suis pas très doué en cuisine. À part quelques plats simples, je suis souvent perdu.

Noor rit à son tour. Mon sourire était impossible à enlever, je l'aimais plus que tout lorsqu'elle riait.

— Voilà qui est intéressant ! s'écria-t-elle comme si elle venait de trouver mon point faible.

Sa joie me rendait brûlant...

Je ne pus résister longtemps à l'envie de l'embrasser. Je déposai alors des baisers sur son front, puis sur ses joues et enfin, sur son cou délicat.

Chaque baiser m'attirait davantage vers elle, et je sentais la tentation grandir en moi. Mon souffle se faisait plus court, tandis que je me perdais dans la subtilité de son parfum enivrant.

— Tu sais, ma sultane, dis-je entre deux baisers, il n'est jamais trop tard pour apprendre à nager. Et je serai ravi de t'apprendre moi-même.

Noor gémit faiblement.

Ce son sonnait ma perte.

Ni elle ni moi ne pouvions ignorer l'intensité qui s'était de nouveau installée entre nous, et je vis dans son regard que la résistance devenait difficile pour elle aussi.

Nous nous embrassions de nouveau, avec une passion renouvelée, laissant notre amour nous consumer et nous emporter, sans aucune retenue.



« Nafir,


Je n'ai jamais été très douée pour les poèmes,

Mais je veux que tu saches que c'est vers toi que mon cœur s'envole,

De mes mots maladroits, je tente de t'écrire,

Ce que mon âme ressent, ce que mes yeux admirent.

Tu es mon pilier, et je souhaiterais tout te donner,

Ta patience, ta bonté, envers notre union

Je te remercie d'y avoir toujours cru, malgré les saisons.

J'aimerais un jour te dire ce mot que je n'ose pas dire.

Mon cœur est tien, mes pensées sont tiennes.


Ton épouse, Noor. »


Le sourire qui poussa mes lèvres me faisait plisser des yeux.

Je finis par pincer des lèvres en relisant les mots posés sur le papier.

Il était très tôt le matin et Noor s'était rendormie après que nous avions pris nos grandes ablutions et prié Fajr ensemble.

J'étais assis dehors, admirant le paysage

Ce canyon était un véritable tableau vivant.

Je regardais le soleil se lever lentement, un café à la main, le cœur en paix.

NAFIR, le magnifique.Where stories live. Discover now