J'étais le prince héritier du trône d'Oman.
Accusé à tort, on a fait de moi le traître de la couronne. Je suis resté enfermé sept années dans l'ombre de la plus noire des prisons d'Oman, et le temps aura suffi à développer ma haine envers mon propr...
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NAFIR
Mogadiscio en somalie. Mogadishu en arabe. La capitale.
Bordé par l'océan Indien, la capitale flotte sur la mer, et a créé une de ses plus belles plages: Secondo Lido Beach. Je vais l'avouer, la cité est belle. Atypique. Colorée. Bien représentative de leur culture.
Je ressens le soleil différemment. Ce climat n'est pas comme celui d'Oman. Bien plus désertique. Je le ressens dans l'air, c'est plus sec.
Il y a de rares arabes dans les avenues, Nizar et moi-même ne passons pas inaperçu dans les rues. L'arme coincée dans mon dos ne me servira à rien, si d'aventure l'idée effleurerait qui que soit d'essayer de prendre ma vie. Je ne peux pas agir maladroitement sur une terre qui n'est pas la mienne. Ça serait chercher la mort pour ne recevoir que la mort.
Nous avons évité le noir. Vêtu de beige, nos pas nous mènent vers la gare ferroviaire qui relie Magadiscio à Villabruzzi Railwaiy. L'influence de la ville tient ses racines de la colonisation italienne et arabe. Les femmes sont voilées, toutes. Près de leur mère les enfants suivent le pas. L'agitation me donne un ressenti nouveau. Ce n'est pas vraiment la première fois que je viens. C'est la première fois que je reste. Le centre-ville à bien son charme. Les quelques arbres s'imposent au milieu de la grande ville et partagent la modernité des immeubles blancs.
