Chapitre 23 - Tiago.

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Quelque part au Mexique.


Thaïla


Avant que nous comprenions ce qu'il était en train de se passer, Elvaro sortit rapidement son arme et il tira brutalement sur l'homme qui nous avait accueilli. Un cri strident sorti de mes lèvres lorsque son corps tomba à terre. Vlad sorti son arme mais avant qu'il ne réussisse à tirer sur Elvaro, celui-ci l'arrêta :

- Si j'étais toi je ne ferais pas ça si tu souhaites que Rayan et Ximena soient encore en vie.

Rowan qui avait assisté à la scène affichait un regard dans l'incompréhension, il sortit son arme et la pointa à son tour sur Elvaro.

- C'est quoi ce putain de bordel El' ?! Hurla-t-il.

Un rire cynique sorti de la bouche d'Elvaro et il toisa Vlad avec un rictus mauvais sur le visage.

- Si vous ne jetez pas vos armes immédiatement j'ordonne aux hommes qui sont en ce moment même entrés dans la villa de tuer Rayan et Ximena, menaça-t-il calmement.

Vlad resta silencieux et je remarquais que ses poings étaient férocement serrés, signe qu'il n'était pas loin de lui coller une balle dans la tête.

- Pour être assez clair si je ne rentre pas vivant à Úlazana mes hommes tueront nos chers camarades.

- Ferme ta putain de gueule de fils de pute, l'insulta Vlad, c'est toi qui es derrière la disparition du cargo pas vrai ?

Un rire moqueur sorti de la bouche d'Elvaro. Il tapa ironiquement des mains avec son arme.

- BRAVO !!! Tu es perspicace quand tu veux, maintenant vous allez poser vos armes et vous allez monter dans le bateau qui se trouve à quelques minutes d'ici sans faire d'histoire.

- T'es un putain d'enculé ! C'est quoi ce bordel Elvaro ?! Mais t'es un vrai malade toi sérieux ! Vlad t'héberge et tu te permets de -

Mon corps sursauta lorsque Rowan reçu une balle dans le bras. Il poussa un hurlement de douleur et lâcha son arme au sol en même temps. Je me cachais derrière Vlad tellement j'avais peur. Celui-ci n'avait toujours pas bougé et son arme était encore dans ses mains.

- C'est mignon, vous deux, elle qui se cache derrière toi comme si un monstre comme toi pouvait la protéger, lança Elvaro ironiquement, pose ton arme Vlad ou j'ordonne aux italiens de la violer devant tes yeux.

J'entendais les gémissements de douleur de Rowan et la menace d'Elvaro accéléra violemment les battements de mon cœur. Je fermais les yeux, m'imaginant dans ma chambre aux États-Unis, lisant un livre dans mon lit.

...Pitié

Vlad lança son arme à terre et plusieurs hommes italiens sortirent de la voiture où se trouvait Elvaro. Ils nous ligotèrent puis ils nous dirigèrent en direction du bateau à côté du port ou partaient les marchandises. Nous montâmes sur le bateau et j'entendis Elvaro discuter avec les hommes :

- On les emmène en Italie comme convenu, il faudrait juste faire une escale au Bahamas pour l'essence.

Les hommes hochèrent la tête en signe d'acquiescement et ils nous ordonnèrent de nous asseoir par terre. Je me remerciais antérieurement d'avoir mis un jeans avec un t-shirt gris et une veste en jeans courte. Les regards insistants que je me recevais de la part de ces chiens en chaleur me dégoûtait. Nous étions à l'extérieur du bateau, il était très grand et un drapeau italien était accroché sur l'encadrement de l'intérieur.

LACRIMIS Where stories live. Discover now