Teyvat University - Xiaother -

Chapitre 25

Nous avons passé la soirée à parler de tout et de rien avec Xiao. A un moment, j'ai fini par m'endormir alors qu'il était allongé à côté de moi. En me réveillant ce matin, j'ai un monologue qui tourne dans ma tête pour expliquer tout à Lumine. Je veux tout arranger et je veux que mes paroles soient bien choisi et parfaites. C'est vraiment dure.
Mais je dois arranger donc il faut que ça passe.

Je range mes affaires à la fin du cours. Je me dépêche de sortir pour rejoindre le bâtiment da ma soeur. J'ai demandé à son amie de me dire elle terminait à quelle heure et elle finit dans 30 minutes.
J'ai demandé à Xiao de ne pas me suivre pour avoir mon moment avec elle, que tous les deux. Je m'empresse de le saluer avant de disparaître de son champ de vision. Il me répond rapidement avec un petit signe timide. Lui aussi a un rendez-vous je crois.

Je traverse le campus pour rejoindre le bâtiment de Lumine. Je vais attendre devant sa salle, le stresse commence à grimper en flèche. Une boule nait dans mon ventre. Chaque minute paraît prendre une éternité.
C'est au bout de 15min que des étudiants commencent à sortir. Ils sont libérés plus tôt. Ils en ont de la chance-

Lumine sort et son attention se pose directement sur moi. Elle fait un geste de la main pour saluer rapidement sa colocataire et elle me rejoindre avec une petite mine.
Je joue avec mes doigts parce que le stresse est trop fort. Elle le remarque.

-Je ne pensais pas que tu reviendrais aussi vite vers moi. Je suis désolée pour tout ce que j'ai pu dire Aether.

Je ne m'attendais pas à cela. Elle présente directement ses excuses, un air abattu. Ma réaction face à cela c'est de l'entourer de mes bras pour venir l'enlacer.

-Je ne voulais pas que tu penses ainsi... Je voulais juste que tu te libères un peu pour profiter de la vie. Comme moi... Que tu ai des amis. Mais je veux aussi rester ta soeur !

Je viens serrer plus fortement mon étreinte. Elle est incroyable, j'ai tellement de chance de l'avoir pour soeur. Je pensais qu'elle serait en colère mais elle était inquiète.

-Je suis désolé pour ce que j'ai pu dire... J'ai paniqué et j'ai débité les mots qui me venait sans leur donner de contexte ou autre.

J'improvise car mon texte ne colle pas à la situation. Mais je trouve que je m'en sors plutôt bien.

-Je sais, tu n'es pas doué pour t'exprimer...

Je rigole, elle vient de me clasher instantanément. Je roule des yeux face à son comportement enfantin.

-Tu veux aller boire un café dans mon futur lieu de travail ?

-Oui... Cela me ferait plaisir. Je pense que tu as beaucoup de chose à me raconter.

-Toi aussi.

Nous prenons direction vers le café, discutant de plein de chose sur le chemin et après notre commande.

***

Si j'avais su que cela s'arrangerait aussi vite et aussi bien avec ma sœur. Une sorte de lien encore plus fort nous relie maintenant. Mais pourtant, on est plus libre que jamais. J'aime cette sensation.

-Et donc après y'a Ayaka qui m'a défendue ! Tu te rends compte, elle a envoyé balader ce lourding.

Je rigole. Elle me parle beaucoup de cette fille. Je me demande presque si elle ne serait pas un peu piquée. La façon dont son regard brille, dont son sourire s'agrandit en ressassant les souvenirs avec elle. Ma sœur doit être piquée.

-Dit-moi, cette Ayaka...

Elle comprend directement le sous-entendu rien qu'avec mon intonation de voix. Elle me regarde d'un air blasé.

-Je demande juste...

Elle roule des yeux avant de rougir un peu et éviter mon regard. Ses yeux jaunes fixent le café devant elle.

-Je l'aime bien, mais elle n'est pas de ce bord.

Je comprends tellement ce problème ! Je cale ma main sur ma joue. Elle continue son monologue en me parlant d'Ayaka comme si c'était l'une des sept merveilles du monde.
Je suis content qu'elle trouve quelqu'un à aimer comme ça. J'espère que Ayaka pourra changer d'orientation pour elle... Une pensée égoïste.

-Et toi ? Avec Kazuha ?

Je manque de déglutir la gorge de chocolat chaud que j'ai consommé. Kazuha ?

-Quoi ?!

-Bah oui... Vous êtes assez proche et j'ai apprit qu'il était de l'autre bord.

-Non... Il est déjà sur quelqu'un. Et c'est juste un très bon ami.

J'ai le sentiment que beaucoup de personne se méprennent sur ma relation avec le blond. Après, du moment que ce n'est pas av-

-Donc c'est Xiao ? Ganyu a raison ?

Je manque à nouveau de déglutir. Cette fois c'est moi qui dérive mon attention ailleurs que sur elle. Elle se penche, soupirant et montrant son intéressement.

-Je me disais... Depuis quand ?

-Je ne sais pas.

Elle roule des yeux. Elle sait qu'elle n'obtiendra rien de plus.

-Vous vous êtes déjà embrassé ?

Je rougis de plus bel. Hochant négativement la tête.

-Qu'est-ce que tu attends ?

-Je ne vais pas lui sauter dessus comme ça ? Et s'il me pose un refus, comment ce sera trop gênant. Si cela ce trouve, il me voit comme un meilleur pote.

Cette fois c'est elle qui roule des yeux. Mes propos semblent l'agacer.

-Tu ne peux pas savoir si tu n'essaies pas.

-Notre relation me va bien ainsi, pour le moment.

-Je comprends. Pareil ici.

On se regarde avant de rigoler tous les deux. Nous ne sommes pas jumeaux pour rien.

On finit nos boissons et notre discussion dérive sur d'autres sujets. Elle n'a pas fait mention une seule fois sur le groupe. Je ne sais pas si elle le fait exprès ou alors qu'elle n'ose pas s'interposer avant que je lui en parle, mais je suis content. Elle ne me force pas, pas comme hier.
On finit par quitter le café après 2 heures de discussion pour retourner au campus, aller dans nos collocations.
Cela m'a fait du bien d'être ainsi avec elle. Je la salue rapidement, d'un geste de la main alors qu'elle s'éloigne allant au dortoir des filles. Ce moment avec elle était incroyable. Je ne le dirais jamais assez.

Alors que je rentre sur le chemin du retour, je dresse les yeux devant moi à un moment opportun. La scène qui se déroule là me fait m'arrêter net, mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'ouvre légèrement alors que mon souffle se coupe. Une douleur surgit dans ma poitrine. Une fille est au cou de Xiao, elle semble ravi et lui fait plein de bisous sur le visage.

Je me doutais qu'il avait une copine, mais je n'aurais pas pensé que cela ferait aussi mal.