Chapitre 12 : le nouvel arrivant

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- Bonsoir Valentina. Répondit Thomas.

- est-ce que je peux savoir comment diable es-tu entré chez moi ? je demandai en me servant un verre de whisky.

- une bonne m'a ouvert. 

J'aurais dû m'en douter.

- et que veux-tu ? 

- comment s'est passé ton diné chez les Mosley? me demanda-t-il.

- pas très bien. 

- dis-m'en plus. Ordonna-t-il.

- et pourquoi je le ferai ? je demandai.

- par ce que je te le demande. 

- intéressant, sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche. Non, c'est moi qui pose les questions, alors dis-moi ; est-ce que tu as oui ou non tenter de faire tuer Ostwald Mosley? je demandai.

- Oui.  Répondit-il après quelques secondes de réflexion.

- et bien, voilà qui me déçoit. Je te pensais assez douer pour réussir ce genre de choses. Une fois n'est pas coutume, j'avais tort. 

Il ne répondit pas, mais je savais que j'avais blessé son ego.

- ha oui, Ostwald a dit à mon père que tu me baisais. Mon père a donc envoyé valser la table à manger et à menacer de l'émasculer. Heureusement pour toi, je mens vraiment très bien. Sinon c'est peut-être toi qui n'aurai plus de couilles à l'heure qu'il est. 

Encore une fois, il ne dit rien. Je l'énervais, je pouvais le voir à sa mâchoire serrée et à ses points fermement fermés. J'adore le mettre dans cet état, je trouve ça à mourir de rire.

- il parait, également, que tu es un monstre et de la pire espèce. Mais bon, qui suis-je pour juger ? j'ajoutai en allumant une cigarette.

- tu vois, c'est ça qui est drôle. C'est que tu as quand même finis par tout me dire. Je te pensais plus intelligente que ça. une fois n'est pas coutume, j'avais tort. Déclara-t-il, un sourire narquois pendu aux lèvres.

Mon sourire s'effaça rapidement. Je vais le tuer.

- ce qui est plus drôle encore, c'est que tu bois mes paroles, tu n'as remis aucun de mes dires en doute, ne t'ais-je pourtant pas dis que je mens très bien ? Qu'est-ce qui te dit que je ne mens pas ? hein ? peut-être qu'on a monté une alliance pour t'assassiner ! comme tu l'as fait pour Ostwald. À la seule différence, que moi, je ne raterais pas mon coup. Je rétorquai avec mon assurance naturelle. Évidement, je n'avais pas pour projet de l'assassiner, du moins, pas encore, mais évoquer cette idée lui rappellera probablement à qui il parle.

- peut-être que c'est moi qui compte te tuer. As-tu pensé à ça ?

- Thomas, voyons, tu es borné, têtu, cruelle et sans cœur, mais tu es loin d'être idiot. Tu as une famille, un enfant. Tu sais pertinemment que ça n'en vaudrait pas le coût. Je répondis tout en me rapprochant de lui.

Il ne dit rien. Une fois encore, j'avais gagné.

- sûr ce, bonne nuit Tommy.

- bonne nuit Valentina. Répondit-il.

Vendredi 21 janvier, 9 h 30, Birmingham, Angleterre.

Je buvais tranquillement un café, accoudée au plan de travail de ma cuisine quand on frappa lourdement à ma porte.

- salut beauté. Me dit Emiliano à peine, j'eus ouvert la porte.

Il me prit dans ses bras, je lui rendis son étreinte avec plaisir. 

dealing with the devil X peaky blindersDonde viven las historias. Descúbrelo ahora