dealing with the devil X peaky blinders

Chapitre 9: deuxième acte

Mon père, Thomas et moi sommes assis dans le bureau de tommy.

Personne ne dit rien depuis au moins cinq minutes.

- alors, ce contrat. Je dis tentant de faire avancer les choses.

- Valentina, sort s'il te plait. Demande mon père.

- plait-il ? je répondis étonnée.

Il ne répondit pas, mais son regard me fit vite comprendre que je ferais mieux de quitter la pièce.

 Je soupirai et retournai dans le pub.

- vous avez déjà fini ? demanda John, étonné de me voir revenir si tôt. 

- non, je me suis fait virer ! 

- par tommy ou par ton père ? répliqua Arthur, visiblement amusé.

- par mon père. Et vu la tête qu'il faisait... quelqu'un va mourir. je dis en allumant une cigarette.

Les réactions se confondirent en amusement et en panique. 

Jeudi 20 janvier, 13 heures, Birmingham, Angleterre.

Ça fait déjà une heure qu'ils sont enfermés dans ce bureau. Ils auraient tous deux eu le temps de mourir cent fois.

- quest'uomo è un figlio di puttana, non rimarrò qui un altro secondo (*). Dit mon père, quittant le pub en claquant la porte.

Oula. Je me demande ce qui c'est dis là-dedans.

Thomas sorti peu après. On le regarda tous attendant qu'il nous dise ce qu'il en est.il n'en fit rien.

- tu devrais peut-être appeler ton père. Me dit Finn.

- si j'étais toi, j'éviterais. Me dit Thomas, un sourire narquois aux lèvres.

- tu comptes nous dire ce qu'il s'est passé ou on peut tous aller se faire foutre ? demanda John.

Le regard de Thomas nous suffit à comprendre qu'il ne dira rien.

- très bien, moi j'y vais. Je dois rejoindre Dimitri pour dîner. Je dis en me levant.

- c'est qui Dimitri? Demanda Finn.

- un duc russe que mon père a ramené de Moscou.

- waw! S'exclama John.

- ouais, hum, l'un d'entre vous sais où se trouve le "saint-Marcus" . Je dis en lisant le nom de restaurant écrit sur le papier que m'a donné Dimitri plus tôt ce matin.

- oui, je te conduis si tu veux. Me propose Finn.

- avec plaisir. Je dis en finissant mon verre.

- je m'en charge. Dis Thomas à l'intention de Finn tout en sortant du pub.

Je suis supposé le suivre n'est-ce pas ? Mais pourquoi il agit si bizarrement ? Il est midi, je suis censée être au "saint Marcus" dans quinze minutes.
Et puis merde !

Je quittai le pub et rejoignis Thomas dans sa voiture.

- alors ce contrat... je demandai.

- je ne t'en dirais rien. Répondit Thomas en regardant fixement la route.

Pendant un instant, j'avais oublié qu'on se tutoyait. Je suppose que coucher avec quelqu'un te donne le droit au tutoiement.

- tu sais que je finirai par savoir ce qu'il y a dans ce putain de contrat. Je répondis, agacée par sa réticence.

- appelle-moi quand tu le sauras ! Me dit-il.

Qu'est-ce qu'il m'énerve ! Mais putain, j'ai envie de... non mais qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi merde ?

J'étais très occupée à me disputer avec moi-même quand la voiture s'arrêta.

- "le saint Marcus". Déclara Thomas en désignant un établissement pompeux.

- merci. Je dis sans pour autant sortir de la voiture.

Pdv de Thomas.

Je ne pouvais pas détacher mes yeux d'elle. Elle était vraiment très belle, putain. Je ne sais pas pourquoi, mais je la veux vraiment. De quelque manière que ce soit, je veux la posséder, je veux qu'elle m'appartienne. Je pensais vraiment qu'après avoir couché avec elle, mon obsession bizarre pour cette femme disparaîtrait, mais ce n'est pas le cas. Faire l'amour avec elle hier soir m'a donné encore plus envie d'elle. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi était-elle encore là ?
Pourquoi était-elle encore là?

Pdv de valentina.

Je n'arrivais pas à bouger. Une fois de plus, mon cœur battait la chamade, ce n'était pas bon signe. Les frissons, la chaleur, et nous voilà en train de répéter les actions d'hier soir. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez nous ? J'aurais dû rejoindre Dimitri il y a dix minutes, mais au lieu de cela, je suis dans la voiture de Tommy, a califourchon sur celui-ci, me déshabillant peu à peu tandis que ses lèvres parcourent chaque centimètre de mon corps. Mais peu importe, c'est bien trop bon pour penser à autre chose. Et je me sens mal, mon dieu je me sens mal, mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est un problème que je vais devoir régler, et le plus vite possible.

Jeudi 20 janvier, 13 h 45, Birmingham, Angleterre.

Je suis honteusement en retard. Quarante-cinq minutes, c'est un temps totalement irrespectueux. Mais laissez-moi vous dire que Thomas est un amant qui en valait grandement la peine.

- Je suis terriblement désolé d'être si en retard, mais la finalisation du contrat a traîné en longueur. Je me suis honteusement excusé.

- Ne vous inquiétez pas, Mlle Luciano. dit Dimitri .

- Oh, s'il vous plaît, appelez-moi Valentina.

- OK, hum, je rêve ou votre corset est à l'envers ? demanda-t-il.

Bon sang !

- ho, ouais, je l'ai probablement mis comme ça involontairement ce matin. je dit en essayant d'être aussi crédible que possible.

Ça fait une demi heure que je suis là et honnêtement je n'en peux plus.

Voici l'homme le plus ennuyeux que j'ai jamais rencontré ! Bien qu'il soit agréable à regarder. Seigneur, que quelqu'un vienne me sauver de ce dîner. Je pensai.

Si j'avais su que mon souhait se réaliserait, j'aurais réfléchi plus sagement.

A suivre...

*traduction : "Cet homme est un fils de pute. Je quitte cette putain de ville."