Chapitre 11 : il baise votre fille

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Est-ce que coucher avec Thomas une troisième fois était : irresponsable, idiot et tout à fait irrationnel ? absolument. Est-ce que ça en valait la peine ? énormément. Est-ce que cette excuse commence sérieusement à être redondante ? assurément.

Il faut vraiment que je m'éloigne le plus possible de cet homme et vite !

Ada entra quelque minutes plus tard.

- bonjours Valentina. Comment vas-tu ? oula, que t'est-il arrivé ? Me demanda Ada.

- c'est une longue histoire. Je vais très bien et toi ? je demandai à mon tour.

- je vais parfaitement bien. Je suis ravie que tu sois là. ça m'épargnera le déplacement. Dit Ada en s'asseyant à côté de moi.

- Tiens, Ada, que fais-tu là ? Demanda Tommy.

- Et bien,  j'ai, plus tôt dans la mâtinée, interceptée une conversation entre un homme dont je ne connais le nom et monsieur Mosley. Commença celle-ci.

L'attention de Thomas pour les dires de sa sœur avait décuplé, à peine avait-elle prononcé le nom d'Ostwald.

- continue je t'en prie. Dis tommy.

- et il souhaiterait profiter de la présence de monsieur Luciano en Angleterre pour diner avec lui et Valentina ici présente. Lucky a déjà accepté à ce que j'ai entendu et une invitation a été envoyée chez Valentina. alors, je me suis dit que je me devais de venir t'en informé. dis Ada à l'intention de son grand frère.

- tu comptes y aller ? me demanda Thomas.

- je ne sais pas, mais, il faut que j'appelle mon père. J'affirmai en décrochant le téléphone et en composant le numéro de son hôtel.

- Lucky Luciano. Déclara mon père au bout de la première sonnerie.

- bonjour papa.

- Valentina ? Mais que fais-tu chez Tommy Shelby? me demanda-t-il.

Merde.

- 5 hommes ont tenté de me tuer plus tôt dans l'après-midi, je me suis dit que tu voudrais peut-être le savoir. Je répondis pour changer de sujet.

Ada me lança un regard choqué.

- je sais. Je m'en suis déjà occupé figure-toi. M'annonça mon père pas peu fier.

- et bien pour ne pas en valoir le coup, ça n'en valait absolument pas le coup ! je m'exclamai.

- j'avais à t'appeler justement. Je prends le premier train pour Palerme demain matin.

- je sais, pourquoi donc ? je demandai.

- cette ville me rend malade. Si tu veux rentrer, je peux envoyer Emiliano pour s'en charger. Me dit mon père.

J'eus à y penser un instant. Après tout, si je voulais m'éloigner de tommy, c'était de loin le meilleur moyen.

- non, non, ça va. je répondis.

- bien, tu es vraiment courageuse et tu sais à quelle point j'ai confiance en toi. Mais, je vais tout de même envoyer Emiliano, en renfort. Je ne fais pas confiance à cette ville et encore moins aux Shelby.

- d'accord. Donne-lui mon adresse et dis-lui qu'il peut loger chez moi, tous les bâtiments publics de cette satanée ville sont sous les ordres de, tu sais qui. Et appelle-moi quand tu arrives en Italie.

- très bien et c'est promis. Mais Valentina, tiens-le-toi pour dit, je t'interdis formellement de t'approcher de Thomas Shelby pour quoique ce soit d'autre que les affaires. Dis mon père sévèrement.

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