Vɪɴɢᴛ-qᴜᴀᴛʀɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ

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MÉTANOÏA

Vɪɴɢᴛ-qᴜᴀᴛʀɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ
Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ




Vɪɴɢᴛ-qᴜᴀᴛʀɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇHᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ

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- Hermès ?

Ce soir-là, j'avais trainé dans les rues jusqu'à finir je ne sais comment dans notre quartier pavillonnaire, celui où j'avais grandit. Puis, comme par automatisme, j'avais sonné chez mon frère le plus cher : Shakur.

Je n'avais plus de force, je ne désirais qu'une seule chose, m'effondrer et ne pas repenser à cette journée.

En soit, si on prenait du recul, je m'étais juste fait recaler mais pas par n'importe qui et surtout pas n'importe comment. Joanna m'avait réellement blessé, ses mots m'avait vraiment heurté et je mentirais si je disais que je ne rejouais pas la scène en boucle depuis que mon chemin avait retrouvé les rues.


« Rien de tout ça n'est réel. »

« Tu confonds l'amour et la dépendance affective. »


Je ne savais même pas ce que c'était. En me voyant les yeux rouges, Shakur avait tiré mon bras vers l'intérieur de sa maison. Son père était au téléphone, il hurlait en arabe puis explosait de rire juste après tandis que la mère de Shakur rouspétais en demandant à son mari de faire moins de bruit pour qu'elle puisse entendre ce qu'il se disait aux informations. Une scène familiale banale à laquelle je n'avais pas assisté depuis longtemps.

Je n'avais plus trop de famille. Et ici, par famille, je sous-entendais parents.

- Bonsoir, monsieur et madame Benayoun.

- Oh Hermès, mon beau ! Comment vas-tu ?

Mal, très mal pour le coup.

- On ne peut plus mieux madame.

- Combien de fois je t'ai dit de m'appeler tata ? Ça y est, tu fais partie de la famille Hermès maintenant ! S'exclama-t-elle joyeusement.

Shakur se tenait derrière moi, les bras croisés. Il attendait silencieusement que la conversation entre sa mère et moi prenne fin.

- D'accord... tata. J'articulais timidement, non sans esquisser un léger sourire.

Plutôt paradoxal, vu la situation actuelle.

- Je monte avec Hermès, yemma. Prévint Shakur en me prenant par les épaules.

- Hmm, vas-y cheri. Sa mère hocha la tête.

Elle s'était sûrement rendu compte de mon air tout tristounet dû à mon chagrin d'amour. Shakur m'avait entraîné avec lui jusque dans sa chambre, le tout dans le silence. En pénétrant dans la pièce, je me rendis compte qu'il était entrain de lire un livre dont le sujet m'échappait. Le bouquin encore ouvert sur le lit aux draps froissés qui illustrait sa présence ultérieure dessus.

𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀Where stories live. Discover now