𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀
Processus de transformation complète de la personne ressemblant à celle ayant lieu à l'intérieur d'une chrysalide.
« C'est un terme grec. En psychologie, cela représente un processus de changement du cœur, de l'esprit. Au sens plu...
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Des petits pas. Plein de petits pas courant à une vitesse plutôt inhabituel pour un enfant de son âge tandis que la femme qui tenait encore le pantalon de l'enfant entre ses mains soupiraient.
– Hermès ! Cria-t-elle sur un ton amusé qui résonna dans toute la maison. Tu vas être en retard, viens t'habiller !
Le petit Hermès accouru, apparaissant dans l'encadrement de la porte, faisant ressortir sa tête orné d'une expression malicieuse devant sa mère qui abordait un air désespéré en se tournant vers lui.
– Ah voilà ! Tu viens ? Elle demanda au petit de s'approcher.
– Non ! Hurla Hermès avant de s'enfuir en courant et en riant à gorge déployée comme s'il s'agissait de l'action la plus drôle qu'il ait effectuée dans sa vie.
Surpris par l'énergie de son fils, Cathérina avait sourit en sortant de la pièce. Elle avait marché sur les traces du petit excité qui ne souhaitait visiblement pas se rendre à l'école. Hermès entrait en primaire : l'école des grands, comme on l'aimait l'appeler.
– Hermès ? S'éleva sa douce voix alors que le petit garçon ne put s'empêcher de retenir un adorable rire qui attendrit sans qu'il ne le sache le cœur de sa mère.
Elle avait tourné sa tête vers la provenance du bruit qui s'avérait être un placard dans la chambre parentale avant de pénétrer dans la pièce d'un pas discret, afin que son fils ne s'échappe pas à nouveau.
À pas de loup, la femme avait marché vers la porte de son placard avant de l'ouvrir d'un coup sec arrachant un rire et une exclamation à Hermès qui était recroquevillé fesses à l'air dans le placard de sa maman.
Riant à son tour, la femme avait pris son fils dans ses bras, le soulevant contre elle avant de marcher jusqu'à la chambre dédiée à l'enfant, Hermès, quant à lui, riait aux éclats.
Comme une douce mélodie venant caresser les oreilles de la femme, elle ne pouvait qu'être fière de son fils.
Fière de son propre corps, fière de sa détermination. Et reconnaissante envers Celui qui avait entendu ses prières de pouvoir avoir un enfant biologique malgré le fait que l'on pensait inapte à le faire.
Serrant son fils contre elle en embrassant le haut de son front, Cathérina le déposa sur son lit à l'effigie de Flash McQueen.
– Maman, j'peux avoir des gâteaux ? Demanda soudainement l'enfant en balançant ses pieds dans le vide puisqu'il était encore trop petit pour que ses pieds touchent le sol.
