𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀
Processus de transformation complète de la personne ressemblant à celle ayant lieu à l'intérieur d'une chrysalide.
« C'est un terme grec. En psychologie, cela représente un processus de changement du cœur, de l'esprit. Au sens plu...
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- Ça ne me dérange pas, arrête de t'inquiéter. Me répondis Joanna après que je me sois excusé de fumer devant elle.
J'étais proche de la fenêtre, là où j'avais eut l'hallucination de ma mère un peu plus tôt dans la soirée. Celle-ci était ouverte et je faisais de mon mieux pour que la fumée que je recrachais n'aille pas à l'intérieur.
Joanna me regardait faire, assise sur le canapé, buvant un habituel thé qu'elle s'était préparée. Ses mèches étaient attachés en une queue de cheval basse et elle soufflait sur sa tasse avant de prendre une gorgée.
Le seul fond sonore était les voitures qui passaient et des personnes qui rentraient du travail et se plaignaient de la chaleur.
Je regardais au loin, le soleil disparaître derrière les bâtiments de Tours. Une dernière bouffée prise et j'écrasais le joint contre le bord de la fenêtre avant de relever le regard vers la femme assise sur le canapé.
Nos yeux entrèrent en contact pendant quelques secondes avant que je ne me lève pour regarder l'heure sur mon téléphone.
20.47 P.M
- Merci, d'avoir été là pour moi, Joanna. Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi. J'allais dans la cuisine en prononçant cette phrase, saisissant un paquet de bonbons.
- C'est normal. Elle répondit en rapportant son regard sur moi.
Je m'appuyais contre le mur derrière moi en soupirant. Elle se retourna et me lança une œillade.
- J'ai l'air minable, non ? Je ricanais de mon sors.
- Non. Elle me répondit en croisant ses bras sur sa poitrine. Et je trouve pas ça très drôle... Elle m'analysa avant de se diriger vers le salon.
- Je ris de ma misère. Je la suivais sur ses pas.
- Tu devrais pas. Elle me corrigea en s'asseyant sur le canapé.
- Why... Je souriais et soupirais bêtement, en faisant référence aux cours qu'on avait fait précédemment.
Ouais, ça commençait à faire effet.
- Parce que c'est pas drôle. Elle me répondit, blasée.
- Moi, j'trouve ça drôle. Je répliquais en m'asseyant à côté d'elle.
Je la regardais et analysais les traits de son visage quelques secondes comme si je ne découvrais que maintenant qu'elle était jolie.
