Depuis ma dernière discussion avec Daiki, je ne l'ai pas revu. Pour être honnête, je l'ai évité au maximum. Je n'arrivais pas bien à cacher ma tristesse à cause de ses paroles qui résonnaient en boucle dans ma tête. J'avais donc passé quelques jours sans rien dire à personne. Mais j'ai fini par dire à Kise ce qu'il s'était passé. Lui non plus ne comprenait pas son comportement. Mais, il m'avait aussi dit que la génération miracle avait beaucoup changé. Tous avaient progressé et ils avaient maintenant abandonné tout jeu d'équipe. Je peux pas trop leur faire la morale là dessus, je joue très perso. En fait, Satsuki était venu m'expliquer que chacun des membres avait vu leurs potentiels explosés et c'est ce qui les a menés là. Satsuki le vit d'ailleurs très mal. Je lui avais raconté ce que Daiki m'avait dit et elle avait été choquée d'entendre ça. On s'est déjà embrouillés lui et moi mais jamais il avait été aussi blessant. Elle m'avait soutenu et j'avais fait de même, malheureusement, je peux pas faire plus. Je ne connais pas assez les membres de la génération miracle pour ça. Mais je ferais tout pour soutenir Satsuki.
Enfin bon, pour le moment je dois me concentrer sur ma propre équipe. Après tout, l'inter-collège a débuté depuis déjà quelques jours. Nous avons d'ailleurs largement gagner nos premiers matchs. Nous sommes actuellement en huitièmes de finale. Tout ce passe nickel, rien ne va m'empêcher de remporter l'inter-collège une troisième fois.
Nous avons continué d'enchaîner les victoires plus ou moins largement. J'avoue que la demi final avait été plus compliqué que les autres matchs. Mais c'est normal. C'est même le principe. Bref, nous avions réussi à nous hisser en finale, non sans peine. J'ai mené largement tous les matchs à moi toute seule et ça n'a pas plu aux filles qui voulaient que je joue plus avec elle. Malheureusement, les paroles de Daiki avaient beaucoup affecté ma fierté et j'avais qu'une seule envie, lui prouver que je m'étais amélioré et que je pouvais remporter l'inter-collège trois ans de suite. Par conséquent, j'avais joué encore plus perso que d'habitude. À un point où même la coach s'est énervé contre moi. Mais je ne comprenais pas. Qu'est-ce que ça change après tout ? Le principal c'est de gagner peu importe la manière. Pour cela, après les matchs, je rentrais au lycée m'entraîner. Je me suis rarement donné autant à fond pour remporter une compétition. Et tous ce que je voulais, c'était que mes efforts soient récompensé.
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Aujourd'hui, c'est la finale. Elle a lieu dans un gymnase au cœur de Tokyo. Notre finale se joue d'ailleurs le même jour que celle des garçons. Parce que oui, ils sont en finale, rien d'étonnant j'ai envie de vous dire. Notre finale à lieu en début d'après-midi et les garçons jouent plus en fin d'après-midi. On va donc pouvoir jouer la finale puis regarder celle des garçons. Et inversement d'ailleurs, ils pourront regarder la nôtre.
Bref, nous nous étions préparées dans les vestiaires comme à tous les matchs. Tout le monde était très concentré. Moi y compris. La coach fit son speech habituel puis notre merveilleuse capitaine nous fit un petit discours. Je ne saurai pas vous dire ce qu'elle a dit parce que je m'en foutais alors je l'ai pas écoutée. Comme dab quoi. Une fois tout ça fait, nous nous sommes dirigées vers le terrain pour commencer l'échauffement. On faisait quelques shoots pour s'échauffer doucement quand nos adversaires sont arrivées. Aujourd'hui, nous affrontons les joueuses de l'académie Niiyama. À ce qu'il paraît, c'est une grande académie pour filles qui regroupe collège et lycée. Elles ont un très bon niveau pourtant les deux années précédentes, elles se sont fait éliminer en demi-finale. Mais cette année, elles ont l'air plus que déterminée à l'emporter. Ça tombe bien nous aussi.
Une fois l'échauffement terminé, nous étions allées vers le banc pour que la coach nous donne ses dernières directives. Rien de bien compliqué, de toute façon, tant que je serais sur le terrain on gagnera. On enleva nos vestes puis on se dirigea de nouveau sur le terrain. Je jeta un coup d'œil aux tribunes. Les garçons et Satsuki sont là. Enfin, pas tous. Daiki n'est pas là. Faut croire que me voir jouer ne l'intéresse plus. Tant pis pour lui, il n'assistera pas à notre victoire c'est tout.
On se plaça sur le terrain puis nos adversaires firent de même. Tous leurs regards étaient dirigés sur moi. Leur conversation aussi d'ailleurs.
Adversaire 1 : C'est elle, la "prodige" ?
Adversaire 2 : Ouais c'est elle. Va falloir la bloqué faut pas la laisser jouer.
Ah oui, je vous l'ai jamais dit ça. On me surnomme "la prodige" depuis quelque temps. Personnellement, je déteste ce genre de surnom mais j'y peux rien. Je l'ai pas choisi.
Le match débuta quelques instants après. C'est le moment pour moi de prouver à tout le monde mon véritable potentiel.
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Le deuxième quart temps venait de se finir. Pour le moment le score est beaucoup plus serré que ce que je pensais. On mène 40-36. J'arrive pas bien à jouer comme je veux. Elle me bloque bien sans que ça paraisse. Mais je vais pas me laisser abattre comme ça. Les filles étaient en train de réfléchir à un moyen de creuser l'écart.
Moi : Vous prenez pas la tête, filez moi tous les ballons et tous se passera bien.
Lia : Oui bien sûr alors qu'elles sont deux voire trois sur toi ? Réfléchis avec ta tête un peu pour une fois.
Moi : Hein ?
Coach : Du calme toutes les deux. Elle a raison Naomi. C'est trop risqué pour le moment mais si tu arrives à te défaire de leur marquage alors les filles pourront de la faire.
Moi : Ça me va. C'est simple ça.
Lia : Pfff.
On se lança un regard noir. Y'a pas à être jalouse comme ça. Je suis meilleure que toi ma petite Lia et c'est tous.
La fin de la pause arriva et on retourna sur le terrain. Il me reste deux quart temps pour creuser l'écart. C'est large.
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Putain, elles ont réussi à nous remonter. Le troisième quart temps vient de finir et elle mène 54-51. J'arrive pas à jouer, j'ai toujours deux pots de colle qui me suivent partout c'est chiant. J'ai réussi à leur échapper une fois et j'ai fait un mauvais mouvement. Je me suis légèrement fait mal au genou. Mais c'est rien, j'ai quasiment pas mal. Ça le fait. Il me reste un quart temps pour revenir. On va gagner. Je le jure.
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Il reste une minute dans le dernier quart temps. Il y a 60-58 pour nous. On a juste à remettre un panier pour se sécuriser. Le ballon arrive dans les mains de notre shooteuse. 50 secondes. Elle tire... et rate. Fais chier. Nos adversaires récupèrent la balle et foncent jusqu'à notre panier. 40 secondes. Elles défendent comme elles peuvent mais les adversaires passent quand même. On s'attend à un simple panier mais au dernier moment, le ballon arrive dans les mains de leur shooteuse. 30 secondes. Elle tire et marque. 60-61 pour elle. J'ai pas beaucoup de temps mais je peux encore le faire. On récupère le ballon et on commence à traverser le terrain. Le ballon circule. 20 secondes. On a pu le temps là. Je me dégage du marquage. Je demande la balle et finis par l'avoir. 15 secondes. Je dribble toutes leurs joueuses puis je m'apprête à faire ma plus grande spécialité. Je prend mon élan et saute à la ligne de lancer franc, déterminer à dunker. 9 secondes. Mon saut était moins puissant que prévu, mon genou n'a pas suivie le reste de mon corps, une énorme douleur me parcourt la jambe mais il est hors de question que ça m'arrête. 5 secondes. Je n'atteindrais pas le panier pour dunker comme je l'aurai voulu. Au dernier moment, je lance le ballon du bout de doigts en direction du panier. 3 secondes. Le ballon part en direction du panier. 2 secondes. Il rebondis sur l'arceau et tourne autour. 1 seconde. Le ballon heurte le sol. 0.
Le buzzer sonne. Le match est terminé. Je n'arrive pas à me rattraper et tombe au sol en me tenant le genou.
Nous avons perdu.
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C'est la fin de ce chapitre. Honnêtement j'en suis plutôt fière. Ça rend plutôt bien je trouve. Mais ce qui m'intéresse le plus c'est si ça vous a plu à vous. Alors donnez moi vos avis !!
:)
1386 mots.
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~Smile !~ •Kise Ryota X OC•
Fanfiction" Tu sais c'est quoi mon objectif cette année ?" "Non. C'est quoi ?" "Réussir à te faire sourire. Un vrai sourire sincère et honnête !" Sa réponse m'arracha un petit rictus. "T'es vraiment bête toi." Et pourtant, qu'est-ce que je tiens à cet abrutis...
