L'interrogatoire

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Pdv Steve

Les russes ouvrent la porte, je vois alors Jenna et les enfants disparaître dans le conduit, au moins, ils sont en sécurité. Je me retrouve violemment projeté contre un mur. J'essaye de me débattre, mais l'un des soldats me donne un coup avec son arme on pleine tête. Et là, c'est le trou noir.

Pdv Robin

Je vois Steve se prendre un énorme coup donné par un soldat avec son arme.

Moi : Steve !

Il ne répond pas, il est inerte sur le sol, il a sûrement perdue connaissance. Deux soldats me prennent par les bras et m'emmènent dans l'un des couloirs, je tente de me débattre, mais ils sont trop fort... c'est peine perdue ! Je suis presque inconsciente, tout ce que j'entends, c'est le bruit d'une clé dans une serrure puis une porte. Puis on me jette violemment dans la pièce qui a été ouverte. Je rassemble mais dernière force et lance une tentative désespérée pour sortir d'ici. Je me jette sur la porte déjà fermée et hurle.

Moi : LAISSEZ MOI SORTIR BORDEL !! HEYHO ! LAISSEZ MOI SORTIR ! Merde...

 Au bout de quelques minutes, je comprend que c'est inutile. Je suis coincée là et je ne suis même pas sûre d'en sortir un jour. Et encore moins vivante.

Dans quelle merde je me suis encore foutue...

Pdv Jenna

 Cela fait maintenant plus d'une heure que nous avançons dans le conduit. Je suis de plus en plus épuisée. Erica et Dustin, eux, ont l'air beaucoup plus en forme que moi. Je peine à les écouter, mais c'est important, Dustin est en train de nous raconter toutes l'histoire. Tout ce délire de monde à l'envers, je n'y comprend plus rien...

Dustin :  Et donc quand on a mis le feu aux souterrains, on a lâché les demo-chiens pour que Elfe puisse fermer le portail. Et maintenant, pour une raison bizarre, les russes ont l'air de vouloir le rouvrir et ça voudra dire qu'on aura tous risqué nos vies pour rien...
Erica : Quand tu dis "nous", t'inclus aussi Lucas ?
Dustin : Oui bien sûr...
Erica : Tu veux dire que Lucas a participé à cette expédition ?
Dustin : Oui.
Erica : On parle bien de mon frère Lucas Charles Sinclair ?
Dustin : Oui !
Erica : J'en crois pas un mot.
Dustin : Attends, tu crois tout ce que je t'ai dit sur Elfe, le portail, les demo-chiens et le flagelleur mental mais t'arrives pas à croire que ton frère était avec nous ?
Erica : Ouais , c'est bien ça.
Dustin : C'est tout à fait logique...

Pendant toute cette discussion, j'étais en train d'essayer d'ouvrir une plaque d'aération pour trouver une sortie. La fatigue ajouté à l'énervement causée par cette plaque immobile et cette histoire complétement irréaliste commence vraiment à faire de mauvais mélange, j'ai juste envie de les étriper !

Moi : Vous voulez pas arrêter et m'aider à stopper ce foutu ventilateur !
Dustin : Attend, laisse moi t'aider.
Erica : Si vous trouvez pas une méthode plus efficace pour arrêter ces ventilateurs, on trouvera jamais d'aide et je vous rappelle que vos copains de chez Scoops sont coincés !
Moi : Ouais pas étonnant vu ton comportement... Bon sang !
Erica : Je suis réaliste hein, c'est tout. Regarde, on a fait quoi, à peine 3 kilomètres en 9 heures, après il a fallu marcher 3 heures dans le tunnel donc j'estime qu'il y a 16 kilomètres pour retourner à l'ascenseur ce qui nous prendra approximativement 12 jours et demi en tout !
Dustin : Tu viens de calculer tout ça dans ta tête ?
Erica : Je suis forte en calcul.
Dustin : Non d'un chien, t'es une intello !
Erica : Répète moi ça !
Dustin : Tu - es - une - in-tel-lo.
Erica : T'as plutôt intérêt à retirer ça petit faillot.
Dustin : Je vais pas changer la vérité.
Erica : Sauf que c'est pas la vérité !
Dustin : Tu veux bien qu'on analyse les faits ?

Je suis toujours en train de m'énerver sur mon ventilateur et ces deux là continuent à se chamailler. Dustin énumère les raisons pour lesquelles Erica est une nerd... Et même si il n'a pas tort, ils commencent tous les deux à me taper sur les nerfs un peu trop!

Moi : STOP !! Aidez moi à la fin !

Dustin trouve alors le câble d'alimentation du ventilateur, le coupe celui-ci s'arrête alors de tourner. Je soupire en comprenant que tout ça était inutile.

Moi : En avant les nerds !
Erica : Alors toi...

Pdv Steve

Je me réveille sous l'effet d'un coup, je suis dans une petite pièce, attaché à une chaise. C'est le soldat qui m'a donné un coup, derrière lui se trouve une homme que je suppose être son supérieur. J'ai le visage en sang, la mâchoire meurtrie par les coups et le reste du corps totalement engourdi. Je me prend un nouveau coup de poing dans le visage.

Moi : Elle fait mal celle-là...

Le général russe commence à m'interroger pendant de longues minutes, je reçois toujours plus de coups à chaque réponse pourtant vraie.

Le général : Tu travailles pour qui ?
Moi : Pour la énième fois, j'travaille chez le marchand de glace Scoops.

Je me prends alors un coup de poing dans le ventre. J'ai si mal, je crois que je vais finir par y passer !

Moi : Putain de merde, vous avez vu mes fringues ? Vous croyez que je m'habille comme ça ?! Je suis un espion en tenu de matelot ?

Encore un coup.

Le général : Comment tu as fait pour entrer ?
Moi : Je vous l'ai déjà dit, je vous l'ai dit tout à l'heure... on attendait une livraison qui est pas arrivée, avec mes amis on s'est dit qu'elle avait du être oubliée dans l'entrepôt, du coup on est allé voir et on s'est retrouvé dans l'ascenseur avant d'atterrir ici. Après, gros trou noir, j'ouvre les yeux et je vois qu'on est dans cet endroit qui fait rêver. Écoutez, je vous le jure, personne n'est au courant. Personne nous a vu ! Vous devriez nous libérer... j'dirais rien à personne, promis ! Ça arrive mais la vie continue, et des glaces évidemment, ouais... plein de glaces ! Vous connaissez les glaces ? Tout le monde aime ça. Je sais pas si vous avez de la glace en Russie ou si c'est du sorbet, je sais pas comment c'est là-bas, mais...vous aurez tout ce que vous voudrais ! Vous devez absolument goûter celle au caramel écossais, ce truc est trop dément, vous serez pas déçu je vous le dit !

L'homme me regarde et se met à exploser de rire. Merde... est-ce que j'en ai trop dit ? Je me mets alors à rire nerveusement ne sachant que faire.

Le général : J'adore ce gars là ! De la glace... au caramel écossais !

Son rire se calme et il se penche vers moi avec un air menaçant. Je le savais, ce n'étais pas bon signe...

Le général : Je veux savoir pour qui tu travailles !

Le soldat se prépare à m'asséner un nouveau coup dans le ventre.

Moi : Oh nan, pitié, pas ça !

Après ce coup, je tombe dans les pommes  puis plus rien, je crois que j'ai encore perdu connaissance.

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Chap 10 : Réécriture 🟢

Eddie's sisterWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu