Chapitre 18

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Naijy


- Donc, si j'ai bien compris, vous voulez qu'on retrouve une certaine Jeana Wing, pour parler du décès de vos parents ? Interroge Freya.

- C'est à peu près ça et on voudrait que tu nous aides et que tu viennes avec nous.

- Si tu es d'accord évidemment, ajouté-je.

- Bien sûr que je suis d'accord, alors c'est quoi le plan ?

- Chercher la tante d'Aeryn puis partir chez elle et trouver des réponses, expliqué-je.

- Commençons alors.


Quelques heures de recherches plus tard, nous retrouvons sa trace, elle est devenue écrivaine ce qui ne m'étonne pas, la famille d'Aeryn est très écrivaine, lui même aime beaucoup écrire, dans mes souvenirs.

- Aeryn, tu veux qu'on y parte demain ?

- Oui.


Il fixe toujours l'écran et la photographie accompagnant la description de sa tante, sans un mot il se lève.

Il me tend sa main et je la saisis avant de fléchir mes jambes et je finis par le suivre.

Freya reste dans le bureau tandis que nous continuons de marcher, quelques mètres après je ralentis le rythme et force Aeryn à s'arrêter.

- Que se passe-t-il ?


Il détourne son regard mais je rattrape son menton à la volée.Aeryn.


- Rien, je n'ai rien du tout, allons-y.


Je le connais depuis assez longtemps pour savoir que quelque chose le dérange ou l'attriste. Je retire ma main de la sienne et plonge mes yeux dans les siens, je peux y discerner de la peur.

- De quoi as-tu peur ?

- De découvrir toute la vérité.

- Moi aussi j'ai peur, mais personne ne peut faire pire que nous.


J'essaie de me rassurer à mon tour à travers ces paroles. Il esquisse un sourire et nous reprenons notre marche, je tape frénétiquement sur mon clavier des remerciements à Freya, elle demande la date de notre départ et je tends mon téléphone au brun qui propose demain à Freya, nous avons l'adresse de Jeana et nos chauffeurs seront disponibles.

**

Naijy

Aeryn refait sa valise depuis une heure, il l'a défait pour remettre les mêmes affaires quelques minutes après, personnellement je m'occupe de l'administratif, prévenir nos assistants et faire passer ce déplacement inaperçu.

- Naijy, tu as pas vus mon pull noir ? Celui que je t'ai prêté la dernière fois, quand tu étais blessé.


Je me racle la gorge, j'ai gardé ce pull, pour le serrer contre moi durant mes insomnies, mes cauchemars et mes crises d'angoisse nocturnes.

- Garde le, c'est bon, soupire-t-il.


J'évite son regard et pars chercher ma valise et la préparer à mon tour, Aeryn vérifie nos papiers, avant de répondre à l'appel de Noan.

- Oui ? Interroge mon ennemi.

- Vous partez demain ?

- Oui, demain matin.

This war or this boy ?Where stories live. Discover now