Chapitre 4

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Chapitre 4

Naijy

Derrière mon cou, une violente douleur interrompt mon sommeil. Bien décidé à me rendormir, je referme mes yeux.

Mais quelques minutes plus tard, le sommeil ne vient pas. J'ouvre mes yeux et vois de la lumière dans la salle de jeux. Je m'assois et la douleur est plus vive.

J'arrive jusqu'à la salle de jeux et me sens épuisé, pourquoi vais-je ici ? Pour aller voir celui qui m'a procuré cette douleur ? Certainement.

J'ouvre la porte, il est assis dans le canapé avec un livre.

Il relève la tête quand je me gratte la gorge.

- Tiens, tu es pas mort ?

- Tiens, tu ne peux pas me tuer.

- Super drôle le blondinet.

- Très violent le brun.

Merde. La douleur est plus forte. Je suis obligé de m'appuyer contre l'étagère à quelques mètres de lui.

- Faible.

- Ferme là putain, parviens-je à articuler.

Il affiche un sourire. Il m'énerve, j'essaie de ne pas me concentrer sur la douleur. Il se replonge dans sa lecture.

Putain, je vais m'évanouir.

- Aide moi bouffon.

- T'aider à faire quoi Ley ?

- A m'asseoir. Tu comptes me laisser mourir comme ça ?

- C'est tentant c'est vrai mais non. Laisse moi le temps de finir ma page, tu veux bien ?

- Mais non je ne veux pas ! J'ai mal !

Il se décide enfin à se bouger.

- Appuis toi sur moi, j'ai envie de finir mon livre.

J'exécute sa demande. Il m'épaule pour m'asseoir sur le canapé.

- Maintenant, laisse moi lire.

N'ayant comme seul occupation l'observation de ce mec c'est ce que je fis.

Ses cheveux bruns sont en bataille, ses yeux marrons suivent les mots lentement, ses cernes sont plus prononcés que d'habitude.

- Bon, le blondinet, tu as fini de m'observer ?

- Pas encore.

Il ferme son livre et se redresse.

- Tu comptes t'excuser ? Demandé-je.

- M'excuser ?

- Oui.

- Pardon, marmonne-t-il.

- Je n'ai pas entendu.

- Pardon, répète-t-il toujours aussi doucement.

- Je n'ai toujours rien entendu.

- Pardon le blond.

- Merci.

On doit avoir l'air idiot mais on reste bien cinq minutes à se regarder sans rien dire. Jusqu'à ce qu'il se lève et s'assoit contre la porte.

- Tu fais quoi ?

- Je m'éloigne de toi.

- Je n'ai pas la peste.

- Ferme là.

- Je te fais de l'effet Wing ?

- Pas le moins du monde.

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