Chapitre 5: Adoption!

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Quand Nathaël vint me voir le lundi matin un sourire éclatait sur son visage.

" Salut, me dit-il.

- Salut, repris-je.

- Ca va?

- Oui et toi? Qu'es-ce qui te rend si heureux?

- Quelque chose!

- Tu ne veux pas me le dire? demandai-je.

- Je peux de dire juste une chose... Fais-toi belle dimanche!

- Pourquoi dimanche?"

Il ne me répondit pas. Sauta sur le muret, me fis un bisou sur la joue et partit. Dis donc, il est bizarre en ce moment. Pourquoi n'arrêtait-il pas de m'embrasser sur la joue. Bien que cela ne me dérange pas. Mais bon quand même et il n'a même pas répondu à ma question. Il n'était resté que quelques minutes avec moi en plus. Que lui arrive-il?

Je rentrais bredouille à l'orphelinat. Et une surveillante me bouscula.

- Tu pourrais faire attention quand même, me dit-elle.

- Désolé...

- Qu'es-ce que tu faisais encore, tu n'aides pas beaucoup en ce moment hein? Et on a l'impression que tu ne veux plus te faire adopter. Je me trompe?

- J'essaie madame de me faire adopter, je vous le jure. J'étais en train de dessiner dans la cour. Je vous jure que j'essaie!

- Eh bien tant mieux, car moi, je ne veux plus de toi. Tu as vu comment tu es? Même les petites filles de sept ans sont plus jolie que toi. Tes yeux sont immondes. Sans famille tu n'iras nul part ma pauvre bécasse."

Une larme s'échappa de mes yeux. Elle venait de dire, que je ne plairai à personne et que ma vie était foutue.

- Et tu pleures devant moi en plus.

- Je suis désolé madame.

- Petite insolente!

Un bruit sourd, suivit ses propos. Elle venait de me gifler. Mes larmes redoublèrent. Je venais de me faire taper car j'avais pleuré. Quelle injustice! Même si je voulais rester au près de Nathaël, je préférais encore trouver une famille au lieu de rester dans cette prison.

Je montai en courant dans ma chambre. Me jetai sur le lit et pleurai à chaudes larmes. J'en avais marre, Nathaël était resté à peine trentes secondes avec moi et je venais de me faire frapper pour rien alors que c'était elle qui m'avais rentrée dedans. Sur ces pensées, je m'endormis sans manger.

La semaine passa. Nathaël n'était pas revenu me voir une seule fois. J'étais triste. Pourtant dimanche, je suivis ses conseils. Je me leva. Allai prendre mon "petit déjeuner" et me prépara. Je mis malgré le petit froid de printemps, ma robe bleu ciel, qui soulignait mes yeux particuliers. J'avais déjà passé quinze minutes sous la douche et je devais finir me préparer. Je me brossai les cheveux et les attachai en chignon. Sur celui-ci je mis de petites perles blanches. Je mis sur mes yeux, un coup d'eye liner et du far à paupière bleu (offert par Nathaël). Cette simple pensée de lui, me faisait mal au coeur. Je ne voulais pas penser à lui aujourd'hui. Je voulais me faire adopter. De toute façon, il m'avait abandonné. Ce mot était peut-être un peu fort mais bon après mon "frère" il y avait lui et c'était trop. Je mis mes ballerine blanches et descendis dans la chambre du dessous aider les petites. J'entrai dans la chambre et vis plein de filles un peu plus petites que moi s'occuper des vraiment toutes petites. Sauf une! Je la reconnaissais bien. C'était Line, une petite fille que j'adorais, la seule d'ailleurs. Et c'était la seule qui m'aimait bien et me parlait. Elle avait cinq ans. Ses parents l'avaient laissé ici il y a un mois car ils n'avaient plus les moyens de l'élever correctement. Ils voulaient une vie meilleure pour leur fille mais bon...entre nous, ils n'avaient pas choisi le bon orphelinat. Je me dirigeai vers elle. Quand elle me vit. Elle accourra vers moi et se jeta dans mes bras. Personne ne s'occupait d'elle car elle avait les yeux verrons. Et bien oui...c'est étrange aussi. Il n'y a pas que mes yeux. J'étais la seule à m'occuper d'elle car tout le monde la snobait. Je pense que cette particularité chez nous nous permet d'être plus proche. Je me mise à sa hauteur.

Une ado ordinaire enfin...pas tout à faitWhere stories live. Discover now