Chapitre 40: Enlèvement ou dès fois les gens pourraient demander gentiment...

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Bon...direction le château pour pouvoir enfin rendre ce parchemin à la Reine et pour qu'elle me dise que je suis enfin pardonnée complètement pour que je puisse enfin revenir sur Terre avant qu'il ne m'arrive encore une broutille. Ma tresse me faisait mal à la tête alors j'appelai de nouveau Bamia pour qu'elle me soulage un peu.

"Dis ma petite Bamia d'amour je...

- Bi, Bibamia (Qu'est-ce que tu veux!)

- Euh...je me demandais, si tu ne pouvais pas me faire une autre coiffure car j'ai mal à la tête.

- Bamiamiami (Pauvre chochotte)

- Je t'ai rien demandée!"

Elle ronchonna, me montra sa petite langue bleu avant de faire souffler une énorme bourrasque avant d'attacher mes cheveux en une queue de cheval haute. Elle laissa des mèches dépasser et ne pus s'empêcher de faire des tresses et des trucs compliqués. A la fin, ma queue de cheval ressemblait plutôt à un chignon très complexe plutôt qu'à ce qu'elle devait être au départ. Je soufflai et Bamia se planta devant moi ses deux petites ailes battant à un rythme effrénées.

"Bami...Mimi (Quoi encore?!)

- Rien...rien du tout, ma Bamia que j'aime...

- Bam (Humfff)"

Elle rentra en grommelant des trucs incompréhensibles, dans sa bague et bientôt le calme et la paix me parvint au oreille. Je décidai de marcher. J'en avais marre de voler et mes ailes toute neuve commençaient à se fatiguer...juste un petit peu. Je savais que je n'atteindrais le château que dans l'heure qui venait au lieu des quelques minutes qui me séparaient de lui à vole d'oiseau. Je commençait à être fatigué, la journée avait était longue, on ne va pas tout les hours voler chez les Anges Noirs.

Je continuai de marcher trainant des pieds et souriant au moindre passant qui passait par là, ils me regardèrent comme une ordure et je me rendis compte que j'étais encore un Ange Noir et que personne n'allait m'apprécier pour autant. Mais pourquoi au diable de misère, personne ne me parlait ou alors me regardait comme si je n'aurais dû ne jamais exister. Depuis un moment ma susceptibilité était au maximum et mon visage s'empourpra malgré moi. 

Je me dirigeai d'un pas décidé vers le premier petit village que je croisai dans le coin décidant de faire une petite visite surprise aux Anges Blancs qui se trouvaient par là. Je me rendis vers trois petites chaumière où trois enfants jouaient ensemble. Je m'avançais vers eux et leur fit un petit signe de main les deux premières filles me virent et poussèrent un cri strident avant de renter en courant et en volant (car elle étaient petites donc elles ont essayées de voler sauf qu'elle n'ont pas réussies) chez elle. Le petit garçon lui, me regarda un air interrogateur sur le visage et me détailla l'air impassible. Je soufflai et lui sourit. Je m'attendais à un nouveau cri, mais le petit me sourit en retour et s'avança vers moi une marguerite en main. Il s'approcha de moi et je m'agenouillai - ce qui était simple grâce à mon costume de voleuse - il me tendit la marguerites et me salua.

"Bonjour mademoiselle Ange Noire, tu vas bien?

- Bonjours bout de chou, je vais bien et toi?

- Bien! Je m'appelle Emeric! dit-il tout sourire 

- Enchanté Emeric, je m'appelle Kieira.

- Enchanté Ki....

- EMERIC! VIENS LA TOUT DE SUITE!"

Le petit se retourna et mon regard suivit le sien pour découvrir à la porte un Ange Blanc de mon âge qui tremblait accrochée à la porte. Elle semblait sur le point de s'évanouir. Mais Emeric ne lui obéit pas et me sourit de nouveau. Moi je continuai de détailler l'individu qui me toisait aussi d'un regard sombre et dur empreint d'une peur non dissimulé. Je faisais si peur que ça? 

Une ado ordinaire enfin...pas tout à faitOnde histórias criam vida. Descubra agora