𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝗵𝘂𝗶𝘁

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Quand elle me voit elle m'offre un grand sourire qui me retourne déjà le bide et elle s'empresse de se diriger vers ma voiture.

— Salut !, elle s'exclame en s'asseyant à côté de moi.

Je lui souris alors que je reprends la route vers notre cité en me faisant la réflexion que je préférais mille fois plus ma vie quand elle entrait dans cette voiture et qu'elle claquait ses lèvres contres les miennes mais bref.

   —   Tu mets une robe ce soir ?, je lui demande en la re-visualisant il y a quelques semaines avec sa robe noire qui m'avait rendu ouf.

   —   Hum, j'sais pas trop, c'est pas trop mon truc les robes, elle me répond en haussant les épaules.

   —   Mais t'es trop belle dedans pourtant, je lui dis un peu hasardeux en restant bien concentré sur la route, bien trop gêné de ce que je viens de lui dire. A un nouvel an je me rappelle que t'avais mis du rouge à lèvres aussi, je continue sur ma lancée sans trop savoir pourquoi, ça t'allait trop bien.

J'ose enfin tourner ma tête vers elle et je vois ses joues devenir toutes rouges ne pouvant que me faire sourire. Je suis bien content de lui faire toujours de l'effet.

   —   On verra, elle me répond d'une voix timide.

Je lui jette un dernier coup d'œil alors que son regard est déjà fixé sur moi et je me re-concentre sur la route tout en sentant ses yeux se poser sur moi de temps en temps. Je fais exprès de ne plus la calculer jusqu'à ce qu'on arrive aux Tarterêts, je sais très bien que ça l'énerve quand je fais ça, et moi je kiffe.

Quand on arrive à l'appart', quelques gars sont déjà présents pour le remettre en ordre et qu'on puisse faire la fête ce soir. Tarik est au courant qu'une fête lui est organisé mais on allait quand même pas lui laisser préparer ça tout seul. Puis bon, en vrai il n'y pas grand chose à préparer. Les gars ont ramené dès tonnes de bouteilles avec pleins de biscuits apéro et ça fera l'affaire pour le début de soirée, on commandera des pizzas après.

Je vois ma petite italienne saluer tous les gars en les taquinant et je ne peux pas m'empêcher de la fixer du regard.

J'aime trop son comportement, j'aime trop comment elle parle, comment elle regarde. Je l'aime trop putain.

Je la regarde partir jusque dans la chambre, puis elle ressort sans nous regarder pour se diriger vers la salle de bain pour certainement se préparer pour ce soir.

— T'es trop piqué gros, ricane Lucas à côté de moi.

Je pousse son épaule de la main et en secouant négativement de la tête. Puis je finis par m'écarter de lui pour me mettre au boulot.




[...]



Tarik est déjà arrivé et on est installé sur le canapé ou sur des chaises pour les retardataires. Ça me fait rire quand je nous regarde parce qu'on a tous fait un effort vestimentaire, un jean et un polo, c'est les seuls occasions ou on s'habille à peu près correctement et c'est drôle de nous voir comme ça.

Quelques gars rentrent et sortent de l'appart' alors que je me fais la réflexion que Lucia est grave longue pour sortir de la salle de bain, j'ai même pas pu aller me recoiffer.

   —   Oh Lulu !, s'exclame Kemil qui est en face de moi.

Dès que j'entends son surnom je me retourne pour pouvoir la voir et putain. Elle m'a écouté. Elle a enfilé sa robe noire et a mis son putain de rouge à lèvres qui m'avait rendu fou lors du premier nouvel an qu'on avait passé ensemble.

Je crois qu'un sourire de gros fragile est sur mes lèvres depuis que je l'ai vu mais j'en ai rien à foutre, elle est trop belle.

   —   Arrête Kem' !, elle se dépêche d'avancer pour s'assoir sur une chaise et je sais très bien que c'est parce qu'elle est gênée d'être dans ce genre de vêtement qu'elle n'a pas l'habitude de porter.

Mon regard descend sur ses cuisses découvertes par toutes sortes de tissus et la j'ai juste envie de me lever pour montrer à tout le monde qu'elle est à moi. Parce que ouais, même si elle s'en rend pas compte moi je vois que depuis quelques temps le regard de certains mecs sur elle changent. Notamment celui de Kemil, et ça me fout clairement la haine.

La soirée passe et les gens défilent dans l'appartement. Tarik a déjà soufflé ses bougies et a reçu ses cadeaux et ça m'a fait trop plaisir de le voir si heureux aux côtés de sa miff'. Moi de mon côté je reste un peu en retrait, en réalité je guette Lucia qui va un peu à droite et à gauche en baissant sa robe à chaque pas qu'elle fait, me montrant une nouvelle fois son malaise de porter cette tenue. Si elle savait comme elle est fraîche comme ça pourtant, elle les met toutes à l'amende sans en avoir conscience.

Je la vois d'ailleurs s'assoir à l'autre bout du canapé, là où moi-même je suis installé. Je la regarde du coin de l'œil et je vois qu'elle fait la même chose que moi me faisant automatiquement sourire alors que je le cache en buvant un coup dans mon verre.

J'essaye de rester concentré sur les gens qui se pavanent devant moi mais le corps de ma brune à quelques centimètres de moi me fait bouillir intérieurement. Pourtant, ni elle ni moi ne faisons un geste.

Et je peux pas m'empêcher de soupirer quand je vois une meuf que je ne connais pas s'assoir entre nous.

   —   Coucou, elle me dit et j'entends un petit ricanement sortir de la bouche de Lucia qui provoque le mien.

Je lui offre un hochement de tête pour lui montrer que je l'ai entendu et je vois qu'un sourire s'affiche sur son visage.

   —   C'est toi Nabil ?, elle me demande doucement.

Je connais que trop bien ce genre de début de conversation, j'avoue que c'est souvent moi qui ai été à l'origine de ces conversations de drague pour qu'au final elles finissent dans mon lit mais quelques fois les meufs viennent toutes seules à moi. Comme ce soir.

Pourtant, aujourd'hui, je ne veux aucune fille. Et je veux plus personne si ce n'est ma brune. J'ai déjà fait trop de fois le con depuis qu'on est plus ensemble et je sais même pas comment elle fait pour ne pas me détester. Mais c'est décidé, c'est soit Lucia, soit personne.

   —   Non, c'est pas moi Nabil.

Je lui réponds en me levant du canapé pour partir du salon en jetant un dernier regard à Lucia qui me sourit. C'est tout ce que je veux.







mes petits bébés je les aime trop🥹

ig: @noveesei

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Where stories live. Discover now