𝗱𝗶𝘅-𝗵𝘂𝗶𝘁

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟬𝟳

Un sourire incontrôlable se glisse sur mes lèvres quand j'entends des pas dans la cage d'escaliers et que je découvre ma petite brune. J'ai des flashbacks de notre soirée d'hier et je baisse directement ma tête vers ma clope pour cacher mon sourire.

Elle m'a embrassé et putain j'étais comme un fou.

Surtout que durant le reste de la soirée j'ai pas pu m'empêcher de ne pas regoûter à ses lèvres et elle non plus. On avait passé une trop bonne soirée, à se taquiner, à rigoler, à s'embrasser et wesh je me reconnaissais pas. Mais je kiffais ces nouveaux trucs parce que c'était elle.

   —   Oh Lulu !, s'exclamait Lucas avant d'aller la serrer dans ses bras.

   —   Lucas je t'aime bien mais lâche moi s'te plaît, j'aime pas les câlins tu le sais très bien.

Elle soupirait alors que mon cousin rigolait, pour le moins du monde vexé. Avec moi elle kiffe bien les câlins pourtant et j'avoue qu'encore une fois ça me faisait trop plaisir de voir que je pouvais faire des trucs que les autres ne pouvaient pas.

Elle faisait le tour en checkant chacun des gars en finissant par moi et quand sa main touchait la mienne un rire sortait de nos deux bouches. La situation est risible, hier soir on se mangeait la bouche et aujourd'hui on se check.

Elle venait s'assoir devant moi et directement je posais mes pieds sur la marche sur laquelle elle était assise pour pouvoir être plus proche d'elle.

— Bon Lucia, ce soir c'est barbecue, annonçait mon cousin.

— Barbecue en février ?, elle demandait surprise.

— Bah oui wesh, barbeuc' en intérieur, lui répondait Lucas comme si tout était normal. Tu viens ?

— Vous êtes vraiment pas normal, mais oui je viens.

— On dit "normaux", je lui glissais à l'oreille en me rapprochant d'elle.

— Oh merde, j'suis trop bête, elle soupirait, elle détestait faire des fautes de français.

— Dis pas n'importe quoi, personne ne l'a remarqué ici. Donc au pire, t'es bête mais les autres aussi.

Son rire se mêlait au mien et quand je relevais les yeux de son visage je croisais le sourire de Tarik qui nous observait d'un peu plus loin. Je lui rendais son sourire en regardant ailleurs, un peu gêné que mon frère nous voit proches même si je sais que ça lui faisait plaisir.

   —   Nab' nous on peut pas aller chercher les saucisses et tout le bordel. Tu peux y aller pour nous ?, me demandait Tarik.

J'hochais doucement la tête en soupirant. Ils pouvaient pas y aller car ils devaient rester dans ce hall pourri pour visser les clients. Moi pour le moment je suis pas trop dans ça, enfin, quand ils ont besoin d'aide je me dois d'être là mais sinon mon frère m'oblige à rester concentré sur mes études. Pour le moment il arrive à faire tourner la baraque a lui tout seul mais je sais bien qu'un jour je vais être obligé de vendre pour nous aider.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant