The Maze Runner | L'Épreuve 3

fourteenth // why you ? why are you so stupid Newton ?

Une boule se nouait dans mon ventre, mon cœur tambourinait violemment dans ma poitrine, ma tête commençait à tourner ; tant le stress était présent dans tout mon être. Je sautillai nerveusement tout en me mordant les joues. Je ne pouvais tenir, qu'on en finisse une bonne fois pour toute.

« - Newt. Déclara distinctement l'homme-rat. »

Pendant un bref instant, le temps semblait figer ainsi que moi-même. Je m'interdisais de respirer. Cette information fut à la fois transmise de manière rapide et longue. Rapide dans le sens où j'avais bien réussi à déchiffrer ce son. Longue, car je n'avais toujours pas compris ce que signifiait ce son. Un tel paradoxe était-il seulement possible ? Ou refusais-je de voir la vérité en face ?

Un premier mot ainsi que sa signification me vint à l'esprit, à la manière d'aiguilles que l'on me plantais au bout de mes doigts. Destruction. Je laissais tomber mes bras de tout leur poids le long de mon corps. Anéantie. Thomas tombait à genoux dans un silence profond. Il fixait le sol. Lucidité. Je réussis quand même malgré le bourdonnement dans mes oreilles à distinguer quelques paroles de l'homme-rat. Celui ci disait que ces sujets témoins servait en quelque sorte de colle qui soudait les différentes données du projet en un tout cohérent et pertinent. Illumination. La Colle. Le tatouage de Newt. Tristesse. L'eau salée, jusqu'à lors retenue tant bien que mal par mes paupières fermées, tombèrent en cascades le long de mes joues. Certainement que la douleur imaginaire d'aiguilles dans l'extrémité de mes doigts, n'était-elle pas assez forte, qu'elles décidèrent de venir se loger dans ma gorge. Solitude. Mon monde venait de s'effondrer comme un vulgaire château de carte. Une main, me ramenant à la réalité cruelle, m'attrapait le poignet me chassant de mes papillons noirs. Refus. Minho. Je refusais d'avoir à affronter le regard de tout le monde, d'affronter son regard. Sans que je ne me rendais compte, les fils reliant le moindre de mes muscles, m'avaient amené jusqu'au lit de ma chambre. Tout les meubles présents dans ma chambre me paraissait étrangement immense.

Depuis que le sujet de la cause de mes larmes avait été aborder, aucun son ne franchissait le seuil de mes lèvres. Toute volonté à communiquer m'avait quitter, balayé par une bourrasque de vent.

Des mains fortes m'agrippèrent. Je me retournai mollement. Minho. Ce mot avait peut-être dépasser ma pensée et avait-il franchit mes lèvres, timidement. Je me réfugiai dans son cou, en imposant le son de ma voix rauque saccadée par les larmes. Minho me resserrait encore plus dans ses bras, me frottant péniblement le dos. Une pression pointue, sautillante, se fit ressentir sur le sommet de mon crâne. Je fixai les yeux vides, noyés dans un océan d'eau salée le sol sur lequel nous étions agenouillés.

Quelqu'un vint cogné à la porte timidement. C'était Teresa. Elle nous demandait de venir manger le repas du soir, l'homme-rat étant parti. Je m'écartai de mon meilleur ami, lui souriant faiblement. Celui ci avait les yeux rougis, certainement comme moi. Teresa s'avançait timidement vers moi et me caressait l'épaule. Pour réponse je lui adressai un demi-sourire, ou plutôt une grimace, puis elle repartit. Pendant un bref instant je la considérais comme une amie. Minho attrapait mon visage dans ses mains et posait un long baisé sur mon front, puis disparut derrière la porte.

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Je me mettais devant le miroir de la salle de bain fixant mon visage rougies, mes yeux explosés par les larmes et le nez rouge. Je remerciais en silence « mon frère » pour m'avoir sortie la tête de l'eau. Je tournai la tête en direction de la douche. Je jetai nonchalamment mes vêtements par terre et entrai dans la douche. Je fis couler de l'eau bouillante, me glissai sous l'eau et fermai les yeux.