seventh // phase 3 : egnima

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Jour 5 :

Durant mon rêve, ou du moins mon subconscient, j'entendais des grattements. Non plutôt un coulissement, étouffé qui paraissait à la fois proche et lointain. Des claquements se firent entendre ensuite, à un rythme chaloupé. Des bruits parasite venaient se mêler à ces derniers, ainsi que le bruit du vent. Pourtant il ne m'effleurait point la peau, ne me donnait aucune fraîcheur. Qu'est ce que ?  Une énorme masse lourde suivit d'une deuxième se jetèrent simultanément sur le lit et l'autre sur moi. Pour une raison que j'ignore, je n'arrivai pas à ouvrir les yeux, du moins ma volonté à le faire n'était pas assez forte. Pris dans un élan d'adrénaline,  je saisissais mon oreiller et le jetait, inutilement et de manière hasardeuse en espérant naïvement toucher l'un de mes deux visiteurs nocturnes.

Je fus alors tirée d'une force et d'une brutalité de mon lit que je manquais de me cogner la tête contre le rebord de celui ci. L'adrénaline et la panique me firent réussir à ouvrir les yeux, pour ensuite les refermer presque automatiquement. Une lumière blanche, des plus aveuglante m'interdisait de les ré-ouvrir. L'un de mes deux visiteurs nocturnes me traînais par les pieds. Je tentai une seconde fois d'ouvrir les yeux au risque de m'aveugler encore une fois.

Seule la peur et la colère, peuvent provoquer l'adrénaline, dans mon cas ce fut la peur. L'Adrénaline fit un magnifique pied de nez à la Lumière aveuglante, en l'obligeant à s'adapter à ma vue. Ma voix se décidait finalement à montrer le bout de son nez, en sortant de manière enrouée de ma gorge. Ce cri n'avait rien d'humain. Je puisais dans toute la ressource d'air que me permettaient mes poumons. Mon ravisseur décidait de s'arrêter pour m'assigner un violent coup de pied dans le ventre m'arrachant un hoquet étouffé. Mes poignets furent prisonnier des mains de mon autre ravisseur nocturne. Une soudainement sensation de voler me parcourut toute l'échine. Cette sensation fut rapidement remplacée par un ballottement brusque.

L'Adrénaline me fit bougeait, grâce au fil qui relier mes nerfs et mes muscles ; à la manière d'un pantin. Un orchestre désynchronisé. Aussi puissante soit elle, l'adrénaline n'est pas quelque chose d'inépuisable ; mes mouvements se firent moins rapides et plus lasse. Les deux énerghumaine me lâchèrent simultanément, mon dos épousant fougueusement le sol.

Décollant ainsi mes poumons et provocant un manque d'air. J'ouvrai la bouche plusieurs fois essayant de faire rentrer d'air dans mes poumons mais rien à faire. Je suffoquai. Les yeux exorbités,  je me fis basculer sur le côté, toujours la bouche ouverte recherchant tant bien que mal un peu d'air, quand un masque vient se poser sur ma bouche et mon nez.

Une masse blanche se trouvait au dessus de moi, elle n'avait ni visage ni corps ou du moins cela n'y ressemblait pas. Cette masse comptait à voix haute, d'une voix très aiguë, presque inhumaine : jusqu'à trois m'avait-elle dit. A partir du chiffre deux je m'endormis.

Je me réveillai avec difficulté, j'entre-ouvris les yeux puis les ouvrit en grand. J'étais assise sur une chaise avec devant moi une table. Un appareil était posé sur ma tête, une sorte de casque futuriste. Ce dernier était relié à une sorte machine aussi étrange qu'imposante avec trois voyant rouge allumé. Je sentis une vague de fraîcheur sous mes pieds, je baissai la tête et vis que j'étais habillé d'une assez large chemise de nuit blanche s'arrêtant avant le dessus du genoux.

Je relevai la tête pour pouvoir détailler la pièce. Elle était assez petite, blanche et elle était faite du même carrelage au sol qu'au plafond. En face de moi se trouvait une vitre teinté. Je fis la grimace rien quand pensant que des personnes pouvaient m'observer. Je tournis la tête le plus que je pouvais pour regarder par dessus mon épaule, ce qui s'y trouvait ; une porte métallique.

Soudain cette même porte s'ouvrait brusquement. Un lourd bruit de métal qu'on traînait par terre se fit entendre. Puis un claquement lui aussi lourd et brutal. J'entendis des bruits de pas s'approchant de moi pour se stopper derrière moi-même. Un sentiment de panique s'emparait subitement de moi, mon souffle était bruyant et irrégulier quand tout à coup des mains gantées vint se poser sur mes épaules. Je sursautai à se contact.

The Maze Runner | L'Épreuve 3Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ