eighth // tought... reflection... action !

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Je me réveillai en sursaut, assise dans mon lit, mon drap me servant de vulgaire bouclier. Je haletais bruyamment, étant en age. Je déglutissait difficilement, en regardant autour de moi avec stupeur que j'étais de nouveau dans ma chambre. Je mis ma tête entre mes mains et pris le temps d'analyser, de comprendre ce qui c'était passé. La phase trois ? Mais je croyais que les épreuves étaient terminées. Je me mise en tailleur et pris appuie sur mes genoux, la tête posée entre mes mains. C'est quoi encore ce merdier ?

Alors que j'arrivai plus ou moins à contrôler ma pression artérielle, un nouveau bruit de grattement se manifesta. Je remontai le plus possible le drap à mon visage, pensant naïvement que ce dernier aurait une quelconque utilité à ma protection. Tous mes muscles se contractèrent en même temps, m'obligeant à ne plus respirer. La porte s'ouvrit ; Minho était accoudé sur l'encadrement de cette dernière et Newt se trouvait derrière lui regardant par dessus son épaule. Je m'autorisai enfin à reprendre mon souffle, décontractant tout mes muscles et relâchant le drap. Ce dernier, tellement ma pression était forte, avait de multiples traces de froissements disgracieux.

« - Quelque chose ne va pas ? Questionnais-je.

- On toque depuis deux minutes et tu ne répondais pas. C'est plutôt à nous de te le demander, cingla Minho.

- Euh, fis-je hésitante, je dormais simplement. Excuse moi de vouloir prendre du bon temps dans mon lit.

- Tu vois je te l'avais dis qu'elle dormait. Papa poule ! Plaisanta Newt.

- Ouais, bon bouge ton cul, me lança Mihno dans l'encadrement de la porte. Habille toi ! On va manger. »

Ils partirent en direction de la grande salle blanche d'hier, où l'homme-rat nous avez fait son numéro insolant mais théâtrale. Je me levai et partis me placer devant la commode et ouvrit ses tiroirs, pour y découvrir des vêtements tous dans des nuances de marron, de kaki, de beige, de noir.

Il y avait aussi des débardeurs, quelques chemises, des shorts, des pantalons, des paires de chaussettes blanches, des sous vêtement noir etc... Je pris un short militaire, une chemise kaki et un débardeur noir puis parti dans la salle de bain. Une fois habillée, je fis les choses banales que toute personne ferait et pourtant on nous en avait privé pendant deux semaines lors de l'épreuve. Enfin le sentiment d'être un humain et non une bête sauvage me parcourut.

Suite à l'agitation de cette nuit, je refis partiellement ma coiffure, juste pour cacher tout les petits cheveux rebelles. Mais surtout pour lui donner un semblant de discipline. Je sortais alors de ma chambre, nu pied. Ce contact me fit frissonner, me rappelant à l'ordre mais surtout en me rappelant la phase trois.

Une fois la porte de ce long couloir de dalle blanche passée, je me stoppai. J'étais vraiment très mal à l'aise dans cette pièce, un endroit mi-clos, et l'impression permanente d'être observée. Je senti un sentiment de pudeur face à cela. J'y était pourtant habitée mais je me sentais tout de même gênée. Cela me rappelai trop le Labyrinthe, de bons souvenirs comme de mauvais que j'aurais préféré enterrer à jamais au fin fond de mon cerveau. Ou plutôt au fin fond de mon cobaye, car nos cerveaux était simplement de vulgaire cobaye face à des variables, épreuves auxquelles nous soumettait souvent le WICKED. Une chose est sûr, mes première impression de cet endroit n'était pas fausse mais réel. Je n'allai pas aimer, mais alors pas du tout cet endroit.

Les garçons m'attendais non loin d'un distributeur de boisson, je m'avançai dans leur direction tout en prenant le temps de détailler un peu plus chaque jour cette endroit. Certainement pour me rassurer. Ou pour vérifier qu'aucune présence du WICKED n'est présente entre ces murs. Je vis que la plupart des blocards et des filles n'étaient pas dans la salle, j'en conclu donc qu'ils dormaient encore.

The Maze Runner | L'Épreuve 3Where stories live. Discover now