🐉Chapitre 67🐉

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J'ouvre les yeux avec appréhension, et constate avec émerveillement un élargissement de mon spectre de vision.

«Oh, c'est incroyable, Katchan ! Tu me vois ?
—Oui ! C'est vraiment impressionnant cette technologie ! Est-ce que je peux...?
—Je t'apporte un miroir !
—Merci !»

Impressionnant. Mon oeil est comme neuf. Les détails sont si réalistes...

«Izuku, je ne sais comment te remercier !
—Après tout ce que tu as fait pour moi, ce n'est rien. Vraiment. Je suis content que cela te plaise. Ce sera mon cadeau d'adieu.
—Oui, d'ailleurs nous devons retourner à la base spatiale. Eijiro et All Might ont été clairs. Mieux vaut fermer la brèche au plus vite.»

◎°※°◎

«J'aimerais que cela se passe autrement. J'aimerais pouvoir vous aider...
—Ne vous en faîtes pas. Comme Eijiro l'a dit, notre sort n'est que la conséquence de nos actions. Alors nous méritons ce qui nous arrive.»

Le discours fataliste de Denki me révolte.

«C'est faux ! Beaucoup de gens sont pacifistes, pleins de bonne volonté ! Ils sont innocents et ne méritent pas un monde déchiré par des guerres qu'ils n'ont pas voulues !
—Je sais ! Mais que veux-tu faire ?
—Vous ne pouvez pas baisser les bras ! Je suis sûr qu'avec toute la technologie que vous possédez, vous pouvez trouver des solutions...
—Arrête, Katchan !»

Izuku pose une main sur mon épaule.

«Mais il y a un espoir ! Izuku, écoute-moi...»

Je tente d'établir un contact visuel, mais il le fuit. Tant de résignation...

«Je suis désolé. Je ne me rends sûrement pas compte.
—Il faut fermer le portail.»

La voix de Denki me surprend. A ces mots, tous les infiltrés de l'autre monde se rassemblent près de la brèche. Je saisis la manche d'Izuku, ne pouvant supporter l'idée de le laisser s'en aller de cette façon.

«Il faut que je parte !
—Promets moi que tu n'abandonneras pas, que tu iras de l'avant !
—Si tu y crois, je tâcherai d'y croire.»

Il m'adresse un dernier sourire, avant de me pousser gentiment, et je me force à reculer. Je ne peux rien faire pour les aider. Ils doivent se sauver par eux-mêmes.

«Adieu, j'espère que vous arriverez à refaire de votre monde un endroit agréable, sain.
—Merci Bakugo. Des recherches prometteuses sont menées. Il ne faut pas se laisser abattre.»

Les paroles de Todoroki me réchauffent un peu le coeur.

«Oui. Au nom de tous mes cammarades, je vous remercie pour votre aide. Adieu.», déclare Eijiro, d'une voix solennelle. Il s'incline respectueusement, et nous faisons de même.

«C'était de notre devoir d'arrêter All for One. Ne nous remerciez pas. Adieu.»

Les autres suivent Denki, qui pénètre et disparait dans la faille dimensionnelle, et je ne peux m'empêcher de repenser au sourire d'Izuku, qui malgré toute la volonté qu'il avait voulu mettre, restait empreint de mensonges.

TRYING FANTASY {Katsudeku}Место, где живут истории. Откройте их для себя