🐉Chapitre 18🐉

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Nous nous arrêtons donc sur une petite place, et ouvrons peu à peu le couvercle de nos marchandises. Nous en sortons du poisson, des soupes et du pain, que nous commençons à étaler sur des tapis devant nous.

Des qu'ils nous voient, les personnes, nous surveillant depuis un moment, relèvent tous la tête et se ruent telles des bêtes sauvages sur le festin qui s'offre à eux.

Parmi ce flot de créatures de différentes races, je reconnais la femme publique de toute à l'heure, qui, malheureusement, se retrouve tellement poussée qu'elle renonce à cette nourriture à portée de main pourtant, alors qu'elle se retrouve projetée par terre.

Néanmoins, l'énorme stock de vivres que nous avons libéré finit par être entièrement vidé, et hommes et femmes, semi humains, elfes et halfelins, commencent à repartir. Ceux qui n'ont pas pu avoir de nourriture regardent les bacs vides l'air dépité, avant de repartir eux aussi.

La semi humaine aux oreilles de chat, qui s'était redressée, maintenant assise, nous fixe toujours d'un air étrange qui inspire la pitié. Deku la rejoint, et lui tend une pêche, qu'elle accepte de bon coeur, ainsi qu'une poignée de pièces, avant de revenir, le coeur lourd.

«Alors, c'est ça, les bas-fonds ? Et c'est à cause du Roi ?
—Oui... Il augmente les impôts de telle sorte que la plupart n'arrivent plus à payer, ils sont donc ensuite expulsés et condamnés à croupir dans ces quartiers pourrissants, à se battre pour le moindre quignon. Tu comprends maintenant pourquoi nous nous battons ? Ce Roi que tu vénérais, tu vois ce qu'il apporte au peuple ? Cela ne te fait-il pas réfléchir ?
—Si, bien sûr. Mais j'ai encore du mal en ce qui concerne Umiko... Sur le coup j'ai dit que je voulais me venger, mais j'ai d'abord besoin d'être sûr qu'elle aussi n'agissait pas sous la manipulation, si tout ce que nous avons vécu et ressenti tous les deux n'était que mensonge...
—Je comprends... Enfin, la mission est terminée, rentrons ! Nous avons recueilli quelques nouveaux membres prometteurs ici, nous venons de temps en temps recruter, car comme tu t'en doutes ici tout le monde pense comme nous, les Révolutionnaires.
—Je vois... Oui, rentrons.»

TRYING FANTASY {Katsudeku}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant