—   C'est pour quand ?, je le questionnais.

   —   Après-demain.

J'hochais la tête avant de regarder l'heure sur mon réveil et de constater qu'il était seulement quinze heures nous laissant encore de la marge.

   —   Laisse moi juste me réveiller et on travaille, il hoche la tête avant de baisser le regard sur ses baskets, presque gêné. Viens. 

J'ouvrais ma couette en me décalant sur mon petit lit une place pendant qu'il enlevait ses Nike abimés pour presque jeter à coter de moi.

   —   Ah, j'suis mieux là !

Il soupirait de bien être quand sa tête s'écrasait contre mon oreiller et qu'il prenait ses aises en me poussant un peu.

   —  Non mais t'es fou !, je m'exclamais. Déjà je suis malade à cause de toi, alors laisse moi de la place !

Il riait devant ma mine fâchée et il se mettait sur son flanc droit pour me laisser plus de place. Contente de son geste, je me mettais dans la même position que lui mais de façon à être face à face et je souriais enfin en ayant plus de place.

   —   Comment ça, a cause de moi ?

   —   Je suis tombée malade à cause du nouvel an, je soupirais.

   —   Et donc c'est de ma faute ?, il fronçait les sourcils en ayant un rictus amusé aux coins de ses lèvres.

   —   Oui, je déclarais sure de moi. 

   —   Et pourquoi ?, il continuait avec son air amusé.

   —   Parce que je me suis endormie sur le balcon !

Il éclatait de rire alors que je m'enfonçais un peu plus contre le matelas, un air renfrognée que le visage.

   —   C'est toi qui a voulu dormir sur moi hein.

Il levait les mains comme pour se dédouaner de toutes responsabilités et son sourire me faisait deviner qu'il rentrait dans le même jeu qu'à la dernière soirée. Et je plongeais dedans à mon tour, comme la dernière fois.

   —   Fais pas genre. T'as bien kiffé me tenir la main.

Je souriais, fière de ma phrase. Je savais pas ce qu'il me prenais quand j'étais avec Nabil mais toute ma timidité s'envolait et je rentrais dans un jeu auquel je ne devrai pas jouer avec lui. Mais ça me plaisait, j'y pouvais rien.

   —  Comme si ça t'avait gênée.

Il levait les yeux au ciel toujours un air amusé scotché au visage et je secouais la tête en ne répondant rien. Bien sûr que non ça ne m'avait pas gênée.

   —   Par contre toi, il reprenait, tu fais la morte quand j'arrive. Madame est malade mais par contre pour me tailler tu retrouves ta voix bizarrement, il déclarait me faisant rire. En fait, je suis ton médicament.

Je lève les yeux au ciel mais je sentais mes joues chauffer surtout en voyant son sourire s'agrandir. Pourtant je reposais mes yeux dans les siens qui ne m'avaient pas quittés du regard.

   —   Je me sens tellement mieux depuis que t'es là, ironisais-je.

   —  Je comprends. Mais je pense qu'on est pas encore assez proche pour que tu te sentes totalement mieux.

Sans même que je n'ai le temps de comprendre sa phrase il attrapait mes hanches de ses deux grandes mains pour me coller à lui comme si j'étais un poids plume. Un cri de surprise m'échappait pendant qu'il me serrait contre lui alors qu'il se mettait sur le dos pour que je pose ma tête sur son torse.

  —  Tu vas tomber malade Nab..., je disais alors que je posais ma tête sur le haut de son torse, totalement en contradiction.

   —   Mais nan, je suis un bonhomme moi.

Je secouais la tête et je prenais le temps d'humer son odeur. Il sent trop bon. Je bougeais un petit peu pour pouvoir mieux m'installer et c'est quand je sentais le bras de Nabil se resserrer autour de ma taille que je me rendais compte de notre proximité. Je ne suis pas une adepte des contacts physiques et j'ai jamais vécu cette scène avec un garçon pourtant être aussi proche de Nabil ne me gênait pas. Je prenais un peu plus mes aises en déposant un de mes bras autour de sa taille et mettant ma tête à la limite de son cou.

Toutes les fois où j'avais été avec Nabil avaient été spéciales. On a jamais agit comme deux personnes qui viennent de se rencontrer. C'est trop bizarre mais j'aimais ça.

Mes yeux luttaient pour ne pas se fermer et j'avais trop envie de reprendre ma sieste là où je m'étais arrêtée juste avant que le grand brun vienne m'interrompre.

   —   Dors un peu, on fera mon italien après, il me chuchotait.

   —   Non mais après tu vas t'ennuyer.

Je le sentais secouer sa tête et sa main venait retrouver mes cheveux. Ses doigts parcouraient mon crâne comme il l'avait fait toute a l'heure et rien qu'avec ça je savais que je pouvais m'endormir instantanément.

   —   Dors, il murmurait contre ma tête.

Je ne luttais pas plus et je fermais enfin mes yeux et je sentais le sommeil m'envahir directement.

   —   Lu... Lu, faut que tu te réveilles.

Je grognais en entendant quelqu'un perturber mon sommeil. Nabil, encore une fois. Je gardais les yeux fermés alors que je le sentais bouger en dessous de moi.

   —   S'te plaît, Lucia faut que tu te réveilles.

J'ouvrais doucement les yeux devant l'insistance dont il faisait preuve. Son visage essayait de me sourire mais je voyais bien que ça n'allait pas. Je fronçais les sourcils comme pour le questionner et il comprit très vite ma demande silencieuse.

   —   Y a eu une descente, ton frère est en gardav', il me chuchotait comme pour rendre ça moins réel.




ohhhh le rapprochement de mes deux bébés 🥹
Comme toujours on se retrouve en commentaires ou sur insta si vous avez envie ! @noveesei

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Where stories live. Discover now