Mokushiroku no kishi : Tome deux. Les six chevaliers noirs

Chapitre 12

En même moment à Britannia, Le village était totalement détruit. Le nombre de mort ne se comptait plus et les blessait encore moins, Tristan et Irene avaient aidé du mieux qu'ils pouvaient à l'évacuation des villageois et à tenir à distance les monstres noirs qui n'arrêtaient pas d'apparaitre.

Après plusieurs heures d'affrontement et une bonne centaine de monstre morts, Tristan et Irene eurent enfin un peu de repos. Au total, ils avaient éliminés 324 monstres et en une journée. Par chance, les monstres n'étaient pas si fort que ça ou bien ils étaient habitués à affronter des ennemis trop puissants et que leurs niveaux de combat à augmenter. Cela reste à prouver mais ce que nous pouvons dire sans abstention est qu'ils avaient beaucoup aidés et que le village en était content. Une fois la nuit tombé, Tristan partit en direction d'un campement installé à côté du village pour les soldats. Les tentes permettaient de séjourner durant la nuit sans trop s'y investir au risque que les monstres détruisent tous, et que reconstruire pour être détruis serait juste une perte de temps, d'argent et de ressource. Tristan fut accueilli par deux gardes à l'entrée du campement et fut escorté jusque devant une tente plus grande que les autres, l'un des gardes lui avait poliment demandé de ne pas bouger pendants qu'il allait prévenir leur général, le garde en question entra dans la tente et laissa Tristan avec son second. Après un certain lapse de temps, le garde ressortit donnant le signal. Ils entrèrent ensemble dans la maisonnette et purent commencer les présentations.

_ Mes hommages majesté, Je suis le général en chef de ce village. Vous pouvez m'appelé Basileus. Déclara un jeune homme qui devait avoir vingt ans pas plus. Il leva sa main en direction de Tristan afin qu'il la serre.

Tristan aussi se présenta et serra la main du général, il fut assez surpris que quelqu'un d'aussi jeune soit déjà posté à un grade de ce genre. C'est vrai qu'il y a des petits prodiges bruleurs étapes qui apparaissent de temps à autre mais cette génération en possédait plein, Tristan fut sortis de ses pensées par le général qui l'invitait à s'assoir.

_ La reine des fées n'est pas avec vous ? Demanda Basileus intrigué.

_ Malheureusement, nous devons mobiliser des troupes afin de mieux vous aider. Irene est partie à Lionnes pour réunir l'armée. Répondit expliquant la raison de l'absence d'Irene.

Un garde entra dans la tente avec un plateau de biscuit et de thé, Basileus invita Tristan à se servir tout en prenant une tasse de thé. Tristan se doutait bien qu'il allait parler politique, l'une des choses qu'il détestait le plus. Il est plus du genre à frapper et à passer à l'action que de rester assis et à parler, il a surtout pris cette attitude en affrontant les lumières. Si vous les connaissiez bien, vous saurez qu'ils préfèrent l'action à la conversation. Mais une grande surprise l'attendait, au moins cette surprise ne le déplaira pas. Une fois le garde sortit, Basileus pointa l'ouverture de la tente et une sorte de cercle y apparut bloquant l'entrée.

_ J'ai une question, cela vous gênerait-il que nous parlions normalement. Questionna-le général le regardant avec un air sérieux.

_ Non, parlez comme bon vous semble. Répondit Tristan sachant très bien qu'il ne maitrise pas ce type de vocabulaire.

_ Merci mec, d'habitude je dois être digne et tous ça. Mais c'est énervant de continuer à parler comme ça, je me relâche quand je suis seul.

Le changement brusque choqua un peu Tristan mais dans un sens, c'est mieux que de parler comme des nobles qui utilisent des mots compliqués pour dire quelque chose de simple. Et puis l'hypocrisie est la pire des tromperies, autant qu'il soit lui-même lorsqu'il doit parler avec Tristan. C'est vrai qu'au début, Irene aussi parlait comme une souveraine mais à force de côtoyer Tristan et Lancelot, son langage à changer et est devenu plus familier envers les autres. Bref, Tristan laissa échapper un petit rire avant de répondre.