Chapitre 8 : Horizon sombre

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PDV de Chaengmin :

Je regardais avec satisfaction les progrès de Chun-Hee se montrer. Elle effectuait avec brio les mouvements que je lui avais appris et ses capacités physiques avaient grandement augmentés. Je sentais qu'elle donnerait quelque chose après les nombreuses pratiques que nous avons essayés sur elle.

“Tu donnes enfin des résultats, je suis fière de toi” j'ai légèrement sourit, mais comme je lui avait apprit, elle n'affichait aucune émotion.

“Vous ne devriez pas” elle me répondit simplement.

“Pourquoi ?” je fut surpris de sa réponse, moi qui attendait un vague silence.

“Vous m'avez élever en me répétant qu'on ne devait ressentir aucune émotion ni ne les montrer. Pourtant, vous ressentez de la fierté envers moi et vous souriez” elle me fixait, sans émotion.

“Bravo” je dit juste, effaçant mon sourire.

Elle hocha la tête. Je ne sais pas pourquoi, mais sa présence m'oppresse, comme si j'étais sans cesse en danger. Je savais que ça venais sûrement de son aura, mais quand je le vérifiais, elle ne dégageait rien, et cette impression continuait.

“Bien, faisons une pause. On peut dire que tu l'as mérité” j'ai décidé d'ignorer ce sentiment et suis sortit.

Je devais être contente. Je m'étais réconcilier avec Jitzu, Chun-Hee faisait des progrès et le gouvernement sud-coréen ne posait aucune question à propos de l'utilisation des machines de perfectionnement. Tout allait bien, mais quelque chose me faisait peur. Oui.. Quelque chose de sombre à l'horizon.

Comme prise d'un doute, j'ai allumer mon oreillette pour communiquer avec le groupe que Huskbi a abandonné.

“Chaeye ? Vous pouvez faire votre petite enquête sur la famille de notre ancienne gardienne. J'ai un mauvais pressentiment” je lui ai dit cash.

“C'est comme si c'était fait” elle me répondit avec un neutrement total.

C'est ça que j'appréciais chez quelques autres des Généraux comme Chaeye. Ce professionnalisme et cette neutralité, elle n'a jamais manqué de me surprendre de son efficacité. Mais j'imagine que ça a quelque chose à voir avec le choix de Chaera, sa fille. Comme quelques uns des nôtres, elle a décidé de rester auprès de la famille et de ne pas partir avec nous, bien qu'aucun lien ne les attachait.

C'est pour ça que je n'ai jamais souhaité avoir d'enfants, et Jitzu semblait agréer à mon avis.

“Chaengmin ?” mon oreillette se réactiva.

“Chaeye, qui a-t-il ?” on venait à peine de quitter notre appel il y a une dizaine de minutes, avait-elle déjà terminé son inspection.

“Nous ne pouvons plus accéder au territoire français, voir des pays de l'Union Européenne” elle m'avertit.

Je sentais l'énervement bouillir au fond de moi de nouveau. Comment ça ils ne pouvaient pas y aller ?

“Avez-vous essayer l'avion ? Ou d'autres moyens de transports ?” j'haussais d'un ton pour lui faire comprendre mon impatience.

“Oui, et ils ont faillit mourir dans le processus. Un champ de force a été ériger, ils ont eu le temps de sauter de l'avion avant qu'ils ne se passent écraser” elle m'expliqua, gardant un calme glacial.

Je rongeais l'ongle de mon pouce, un réflexe nerveux chez moi. Mais je savais déjà qu'est-ce que ça pouvait signifier.

“Ces bâtards de Grecs, ça doit être un coup de Laena. Elle a dû activer le bouclier d'Athéna, et Dieu seul sait pour combien de temps” je grognais, sentant mon animosité monter en flèche.

“Elle ne pourra pas le faire pour toujours. Mais si on veut continuer nos investigations, il faudra demander des agents du gouvernement. On a pas trop le choix” Chaeye me conseilla la chose la plus logique.

“Ça m'énerve” je claquais des dents d'énervement avant d'éteindre sans prévenir mon oreillette.

Je marchais d'un pas lourd vers la salle d'entrainement. Comme je m'y attendais, Chun-Hee s'y trouvait toujours.

“Pas d'entraînement pour aujourd'hui, j'ai des affaires importantes à régler. Pendant ce temps, fais ce que les jeunes de ton âge font, tu sais..” je me suis arrêtée en disant cela, sachant que je ne lui ai jamais autorisée à avoir des amis.

Repliant mes doigts en lui faisant signe de dégager auparavant, je n'ai rien dit alors que je sortais. Je n'avais rien d'autre à lui dire de toute manière. Je devais rester fermer et imperturbable sur mes interactions avec elle.

J'ai rallumé mon oreillette pour passer un message à Hyunmo.

“Fais le meilleur message que tu peux pour le président, nous aurions besoin de ses espions pour une mission à échelle nationale..”

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