JOUR 38

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JOUR 38

« La mauvaise nouvelle c'est que la vie passe vite.

La bonne nouvelle, c'est que vous êtes aux commandes. »

Michael Altshuler

Aria attendait avec impatience que William franchisse le pas de la porte et qu'il lui raconte sa discussion avec Luisa. L'heure de sa télévision indiquait qu'il était presque trois heures du matin. Peut-être qu'il n'allait pas rentrer et qu'ils s'étaient rabibochés et remis ensemble après tout.

Elle sert Aïko dans ses bras comme si celui-ci était une vulgaire peluche servant à faire des câlins pour se sentir mieux.

- Tu sais que je t'aime toi. Je pense que je ne verrais jamais de te le dire. C'est grâce à toi que j'aime les grosses boules de poils dans ton genre. Non excuse-moi, tu es le seul que j'aime et que j'aimerais. Tu es ma petite exception, tu vois ?

Était-elle vraiment entrain de faire une pseudo déclaration d'amour à cet animal ?

- Comment est-ce que je vais faire quand tu vas partir ? Qui vas aboyer à chaque fois que quelqu'un rentre ? Qui vas m'accueillir tous les jours en me bavant dessus ? Bon remarque je n'aurais plus à étouffer mon aspirateur avec tes poils.

Au coin de ses yeux des petites larmes commencèrent à perler, puis elles devinrent beaucoup plus abondantes et presque étouffante.

À ce même moment la porte d'entrée s'ouvrit sur William qui la dévisagea.

- Que se passe-t-il ?

Elle essuie rapidement ses larmes du revers de sa main et se met à lui sourire pour montrer que tout allait bien. Il pose une main sur son épaule en paraissant troublé.

- Je n'ai pas envie d'être la cause de ta rupture avec Luisa, et je ne veux pas que vous vous séparer sauf s'il y a une bonne raison à cela. Et puis, il y a Aïko, je n'ai pas envie d'être subitement séparer de lui.

Elle lui avait confié cala comme si elle considérait Aïko comme son propre chien, alors que ce n'était pas du tout le cas.

- C'est ta soeur qui t'a mêlé à ça, mais tu n'es en aucun cas la cause de notre rupture. Nous ne sommes tout simplement pas fait pour être ensemble. On a commis des fautes chacun, mais maintenant il est grand temps que nos chemins se séparent et ça pour de multiples raisons.

- Très bien. Je vais allez me coucher.

Complètement fatigué, les yeux creusé et cerné elle se lève pour partir en direction de sa chambre afin de rejoindre son lit, mais elle se fait stopper par William qui la question.

- Pourquoi est-ce que tu n'es pas partis dormir ? C'est la première fois que je te vois veiller aussi tard dans la nuit.

- J'étais juste un peu inquiète en vue de l'heure et vue que tu ne rentrais pas.

Il s'approche d'elle et elle sent son rythme cardiaque s'accélérer. Ses idées sont confuses dans cette heure aussi tardive. Son esprit est embrumé par le manque de sommeil et la réflexion à ce moment-là devient un élément trop compliqué à gérer pour son cerveau.

Sans trop s'y attendre il penche sa tête au-dessus de la sienne et tente de l'embrasser. Ses yeux sont à la limite de sortir de ses orbites. Elle le repousse violemment en utilisant la force qu'il lui restait dans ses bras. Puis sur la défensive, elle lève son bras droit au ciel et vient abattre sa main sur sa joue. Elle sent une vive chaleur lui emprisonnait la paume suite à cela. Rouge de honte, elle part s'enfermer à double tour à l'intérieur de sa chambre.

Pourquoi avait-il essayé de l'embrasser ?

44 Days With YouWhere stories live. Discover now