JOUR 20

25 3 0
                                    


JOUR 20

« Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent. »

Claudie Gallay

L'ouverture de la nouvelle franchise française de Morretti va être un grand pas pour l'avancée de l'entreprise qui débute dans l'international. L'impact de la soirée qui aura lieu dans moins d'une semaine doit être bénéfique pour l'image de sa marque, alors Aria et ses collègues doivent tous repasser au peigne fin pour que cet événement soit le plus parfait possible.

- Tu as préparé les pochettes de presses que je t'ai demandé Greg ?

Aria l'interroge tout en faisant taper ses doigts sur le clavier de son ordinateur, afin de répondre à ses mails de dernière minute.

- Oui, je les ai déjà disposés sur le portant réserver aux médias.

Il pointe le portant métallique sur lequel est disposé plusieurs chemises portes-documents dans lequel se trouve les informations essentielles pour la rédaction d'un article concernant l'événement. Shauna avait tout préparer minutieusement en prenant soin d'y intégrer le logo, le slogan, la date et l'endroit. Elle y avait fourni toutes les infirmations nécessaires pour identifier le projet.

Les spots de lumières venait de finir d'être installer par un service de location d'éclairage. Aria les avait sélectionnés pour leur excellant mode de travail, auquel elle avait déjà fait recours à eux pour certains mariages. La pièce est décorée sobrement, mais c'était assez chic pour en mettre plein la vue.

Aria fait dérouler ses yeux sur toute la liste des choses à revoir pour préparer l'événement et toutes les dernières finitions à faire aujourd'hui pour la finalisation du projet semble en ordre.

- Je pense qu'on en a finis pour aujourd'hui. On repassera dans deux jours pour s'assurer que tout est en ordre.

Elle commence à ranger ses affaires. Shauna et Greg acquiesce en suivant le mouvement. La journée avait été dure et longue. Chacun d'entre eux avait envie de retrouver leur chez-soi.

Ils descendent ensemble jusqu'au grand parking extérieur totalement vide, qui dans quelques jours sera remplis et pleins à craquer.

- Allez bonne soirée.

Aria fait un signe de la main à ses collègues et entre dans sa voiture et prend la direction de son appartement. L'entreprise Moretti n'était pas si loin que ça de son domicile et son agence de trouver entre les deux.

Après son trajet, elle se dirige vers son habitant avec nonchalance, elle manquait d'ardeur dû à la fatigue qui pesait sur elle. Elle pousse sa porte d'entrée et enlève ses chaussures en les rangeant dans le meuble. Elle commandait tout juste à prendre l'habitude de tout rangé immédiatement. Ça avait du bon de vivre avec un homme qui range tout derrière soit, finalement elle prenait un peu de ses bonnes habitudes, même si parfois il pouvait paraitre un peu trop maniaque sur les bords.

- Je suis rentrée.

Aïko aboie plusieurs fois en tournant sur lui-même et viens sauter sur Aria, elle le caresse et avance jusqu'à la pièce à vivre pour s'apercevoir qu'il n'y avait personnage. La porte de la salle de bain est ouverte et pas de trace de casque de moto. Sa tête virevolte de gauche à droite, mais William était bel et bien absent. Depuis sa dispute avec Luisa avant-hier, elle l'avait simplement entrevue et ils ne s'étaient échanger que quelques mots. Un petit papier est poser sur le plan de travail de sa cuisine, elle pose son sac sur celui-ci et attrape le mot.

« Je ne suis pas là ce soir, je sors avec des amis. Tu peux fermer la porte à clé, je rentrerai demain. William. »

Il avait signé son nom comme s'il y avait quelqu'un d'autre que lui qui squatter son appartement. Des soupçons lui traversèrent l'esprit. S'il passait la nuit à l'extérieur avec des amis, pourquoi est-ce qu'ils n'iraient pas séjourner chez-eux. Non, elle se faisait des films. S'il avait eut le choix, il ne serait pas là à dormir sur son canapé sans aucune intimité.

Même si leur relation était très loin d'être ambiguë, contrairement à ce que sa soeur pouvait penser, elle ne peut s'empêcher de se dire qu'ils sont quand même là à se prévenir de l'absence ou du retard de l'autre. C'est un peu spécial quand même dans cette situation. Elle part peut-être un peu trop loin dans ses pensées. Après-tout c'est simplement une façon de prévenir que l'autre vas bien, qu'il n'est pas passé sous la roue d'un camion, kidnappé ou quoi que ce soit d'autre, pas besoin de déposer une alerte enlèvement.

- On est que tous les deux ce soir. Dit-elle en s'adressant à Aïko.

44 Days With Youحيث تعيش القصص. اكتشف الآن