Malédiction et contre sort Tome 1: Malédiction

Chapitre 3: Révélations

Nous lui proposâmes de venir avec nous, afin de patienter jusqu'à ce soir pour la reine. Au début elle ne voulut pas trop mais finalement elle accepta ne voulant pas nous laisser seul. Juste avant de quitter le parc, je voulu voir l'identité de nos assaillants de l'après-midi, mais lorsque je soulevai l'une des trois capes noires il n'y avait aucun corps en dessous ! Je pris donc la liberté de prendre une cape que je dupliquai par la suite pour laisser des preuves pour la police.

Les courtisans ne nous bloquèrent plus le passage, ils s'écartaient même pour nous laisser passer ! Bon, ils ne nous acclamaient pas. C'était déjà ça. Le chemin inverse nous parut bien plus calme, ce qui pouvait être inquiétant si l'on connaissait le proverbe terrien qui disait : 'le calme avant la tempête'. Mais pour l'instant j'étais plus concentré pour ne pas me tromper de rue pour ne pas nous perdre. La carte ayant catégoriquement refusée d'aider Killi avec laquelle elle était 'fâchée'. Oui, la carte nous aimait bien, tellement bien qu'elle boudait ma meilleure amie car elle n'avait pas eu le dernier mot lors de sa dernière discussion avec Killi. Finalement nous arrivâmes sans encombre devant notre porte.

« -Ah ! Vous êtes de retour, avec votre amie... ; affirma la porte, nous surprenant.

-Euh, oui ; confirma sans en avoir besoin Aleck un peu perturbé par cette porte parlante.

-Oh, vous n'étiez pas au courant qu'à Azylis les portes parlent et communiquent entre elles ? Ajouta, perplexe mon amie.

-Je crois que ça se voit que non ; précisais-je.

-Je voulais seulement vous dire que je suis au courant pour le combat de la galerie des miroirs ; dit la porte. La porte de la galerie m'a dit qu'elle n'avait pas vu ceux qui l'avait attaquée mais qu'ils étaient trois et portaient de longues capes noires. Elle était en colère car ils l'on aveuglée avec de la poudre. D'ailleurs plusieurs miroirs ont étés brisés, la petite Sophia sera furieuse.

Devant notre air incrédule elle se permit d'ajouter :

-Vous ne savez pas non plus qui est Sophia ? Et bien elle n'est rien d'autre que la fille de nos très chers souverains. Elle affectionnait particulièrement ces miroirs car ils lui rappelaient quelques paroles d'un poème terrien. Je ne sais pas si vous le connaissez, les paroles étaient : 'La poésie est le miroir brouillé de notre société, et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine, différemment l'embue.' Je trouve cela tellement beau, pas vous ?

-Si, c'est vraiment poétique. Mais pourrais-tu nous laisser entrer s'il te plait ? lui demanda Tannaël qui, malgré son rétablissement ne pourrait pas rester debout plus longtemps.

La porte grommela quelque chose entre ses dents fictives et nous ouvrit à contre cœur, de toute évidence elle n'avait pas beaucoup appréciée que mon ami la presse autant. Mais ce n'était pas mon problème, après tout si il ne pouvait plus entrer nous lui ouvririons, ce n'était pas bien grave.

Killi fit assoir Tannaël sur un fauteuil vert, seulement il n'avait pas pensé que ce fauteuil, comme nous l'avions découvert, faisait rebondir les pauvres gens qui s'asseyaient dessus. Killi ne le savait pas et fut très étonnée de voir le fauteuil s'agiter et Tannaël devenir aussi vert que son extravagant siège. Prudemment je tins le siège pour laisser mon ami s'en extirper. Aleck qui sortait tout juste de la salle de bains pour je ne sais quelle raison, lui garda la porte obligeamment ouverte. Et la ferma brusquement quand il découvrit ce que mon ami projetait de faire avec les toilettes.

« -Vos fauteuils ont tous une aussi forte... personnalité ; demanda Killi en regardant le fameux fauteuil vert avec suspicion.

-Pour être franc avec toi, on n'en a aucune idée, on sait juste qu'il faut se méfier de celui-ci mais les autres paraissent tout ce qu'il y a de plus... normal. Lui répondis-je le plus sincèrement du monde.