The Vampire of Beacon-Hills

S3b : Chapitre 4

PDV ELENA :

Le soir

Je regarde un film avec une poche de sang quand on sonne à ma porte. Je me lève donc pour aller ouvrir.

Moi : - Et voilà la dernière chose qu'il me manquait pour passer la meilleure soirée qui soit.
Stiles : - Désolé mais on va devoir remettre ça à plus tard. On va chercher un corps. Un cadavre.

Alors ça, ce n'est pas exactement se à quoi je pensais.

Je mets mes chaussures et récupère ma veste avant de sortir retrouver Stiles, et Scott évidemment, dans la jeep. Nous nous arrêtons dans les bois et commençons à chercher la voiture.

Stiles : - Si mon père a raison ça voudrait dire qu'il y a un autre loup à Beacon-Hills.
Moi : - Il y en a certainement. En plus, le Nemeton est une balise pour les créatures surnaturelles et avec se que vous avez fait, ça a dû la réactivité.
Stiles : - Ouais bah, je ne suis pas super partant.
Scott : - Moi non plus. Surtout que je ne peux même plus contrôler ma transformation.

Le cris d'un coyote retentit et Stiles se cache derrière moi, faisant tomber mon téléphone dans une flaque d'eau.

Moi : - Sérieusement ?
Stiles : - Désolé. Je déteste vraiment les coyotes. J'ai toujours l'impression qu'ils sont entrain de faire du mal à un petit animal sans défense.
Moi : - Et tu sors avec un vampire. Tu sais que tu es parfaitement logique ?
Stiles : - On ne choisit pas qui on aime.
Moi : - Oh, c'est mignon.
Scott : - Je suis toujours là je vous rappelle.

Stiles et moi nous regardons et je récupère mon téléphone avant de rattraper le louveteau à vitesse grand V tendis que Stiles met plus de temps à nous rejoindre. Je devrais peut-être arrêter d'appeler Scott le louveteau étant donné que c'est un Alpha maintenant.

Scott : - Je crois qu'on l'a trouvé.

Une carcasse de voiture s'offre à nous et des traces de griffes tout le long de la portière nous interpelle.

Stiles : - Les griffes d'un animal seraient plus rapprochées non ?
Scott : - C'était un loup-garou.
Moi : - Ou autre chose.

Les gars se retournent vers moi dans l'incompréhension.

Moi : - Il n'y a pas que les loups-garous qui ont des griffes.
Stiles : - Parce qu'en plus il y a d'autres espèces ?
Moi : - Tu as vu le nombre de pages que comportait le bestiaire des Argent ? Tu pensais vraiment qu'il n'existait que les loups-garous, les vampires, les kanimas et les banshees ?
Stiles : - Je l'espérais en tout cas.
Moi : - Alors un conseil : n'espère pas trop. Tu risques d'être très déçu.

Scott, qui était entrain de regarder l'intérieur de la voiture, ressort avec une poupée.

La poupée : - J'ai faim.
Scott et Stiles : - AHHH !
Stiles : - Je crois que j'ai fais une petite crise cardiaque.
Moi : - Chochotte.
Stiles : - T'as pas senti ton cœur s'arrêter toi ?

Je le regarde dans les yeux, les sourcils relevés. Est-ce qu'il est sérieux ?

Stiles : - Ah oui, c'est vrai.

Un grognement se fait entendre et des yeux anormalement bleus se dessinent dans l'ombre.

Scott : - Dites moi que vous voyez la même chose.
Stiles : - Je vois la même chose.
Moi : - Moi aussi.

Scott part à sa poursuite alors que celle-ci s'en va.

Stiles : - Scott ! Attends !
Moi : - Je devrais peut-être lui courir après.
Stiles : - Probablement.
Moi : - Ouais, histoire d'être sûre qu'il se contrôle.
Stiles : - Et rattraper l'animal aussi.
Moi : - Ok. Bah j'y vais alors.

Je le regarde avant de partir comme une flèche et de me placer devant le coyote en quelques secondes. Celui-ci grogne avant d'essayer de faire demi tour mais Scott arrive par derrière et fait briller ses yeux. Le coyote se calme avant de remplacer ses pupilles foncées par un bleu intense.

Scott : - Malia ?

Attendez quoi ? Ce serait Malia le coyote qui aurait causé l'accident ? Évidemment, Mr Stilinski nous a dit que c'était pendant la pleine lune. Elle a dû perdre le contrôle.

Elle s'en va en courant et nous rejoignons Stiles qui a trouvé une tanière.

Stiles : - Regardez c'est le manteau qu'elle portait sur la photo.
Moi : - Et la peluche.
Scott : - On ne devrait pas être ici. On a envahi son territoire, il y a notre odeur partout maintenant. Elle ne reviendra pas.
Stiles : - Tu penses que tu as son odeur ?
Scott : - Je ne sais pas. Je suis meilleur quand je suis complètement un loup mais ces derniers temps j'ai peur que si je me transforme, je ne puisse pas redevenir humain. Et je n'arrive pas à joindre Derek.
Stiles : - Et toi tu penses que tu pourrais y arriver ?
Moi : - Honnêtement, ça risque d'être compliqué. Il faudrait être sûr qu'il n'y ai pas d'autre coyote au alentours mais avec beaucoup de concentration... j'y arriverai peut-être.

On réfléchis un instant à une solution.

Scott : - On devrait appeler ton père.
Stiles : - Ouais, j'y vais.

Mr Stilinski est arrivé sur les lieux avec d'autres flics et nous lui avons expliqué se que nous savons. Mr Tate est arrivé peu après et veut dorénavant faire la peau à ce coyote.

Le surlendemain

Apparemment le père de la coyote a recouvert la forêt de pièges. Il pense que le coyote est responsable de la mort de sa famille et veut le tuer. Il va falloir qu'on retrouve Malia rapidement pour la retransformer en humaine.

Mr Yukimura : - Nous en étions restés au camps d'internement et au sort des prisonniers de guerre.

J'en avais presque oublié le cours d'histoire.

Mr Yukimura : - Il y a un passage dans notre manuel que j'aimerais que l'on approfondisse. Qui souhaiterait venir le lire à haute voix ? Pourquoi pas vous Mr Stilinski ?

Oh non.

Stiles : - Euh... peut-être que quelqu'un-
Moi : - J'aimerais bien lire si possible.
Mr Yukimura : - La prochaine fois. Mr Stilinski.

Il se lève et se dirige vers le pupitre pour lire l'extrait. Il regarde le livre, les mots, mais j'ai la nette impression que son problème de lecture ne s'est pas réglé. Je le vois fermer les yeux fortement et écoute le bruit de sa respiration et de ses battements de cœur qui accélèrent. Il ne semble pas aller bien. Il a du mal à respirer, à tenir debout correctement. Je regarde Scott, tout aussi inquiet avant de me redresser.

Moi : - Monsieur, je devrais peut-être l'emmener à l'infirmerie.
Mr Yukimura : - Très bien.

Je me dirige vers lui et le soutiens pour l'emmener jusqu'au vestiaire, là où je sais qu'on ne sera pas dérangé. Il s'éloigne de moi et s'accroche au lavabo en se regardant dans la glace.

Stiles : - C'est pas réel. C'est pas réel. Ce n'est pas-
Moi : - Stiles, tu es réveillé d'accord. Tu n'es pas entrain de rêver.
Stiles : - Non, tu... t'es pas... t'es pas réel. Je suis entrain de dormir.

J'essaye de m'approcher mais il recule.

Stiles : - T'approche pas ! Reste où tu es.
Moi : - Stiles respire. T'es entrain de faire une crise d'angoisse.

Il respire à fond et se laisse glisser le long du mur en se tenant la tête, haletant. Je m'approche doucement et me mets à genoux devant lui.

Moi : - J'ai fais des recherches pour toi. Quand tu es entrain de rêver tu as plus de doigts alors comptes avec moi.

Je place mes mains en évidence alors qu'il relève la tête.

Moi : - Stiles, comptes avec moi.
Stiles et moi : - 1... 2... 3... 4... 5... 6...
Moi : - C'est bien, continues.
Stiles : - 7... 8... 9... 10.
Moi : - 10 doigts. Tu vois ? Je suis là. Je suis bien réelle. Et je ne t'abandonnerais jamais quoi qu'il arrive.

Sa respiration s'est calmée. Il me regarde dans les yeux, écoutant chacun de mes mots avant de hocher la tête.

Moi : - Je t'aime.

Je m'approche de lui pour l'embrasser rapidement et le prendre dans mes bras.

Stiles : - Je t'aime aussi.