S3b : Chapitre 10

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PDV ELENA :

Quelques minutes plus tard

La mère de Scott toque et ouvre la porte de la chambre alors que je relève la tête. Elle me fait signe de venir et referme la porte une fois que je suis à sa hauteur. L'air professionnel qu'elle arbore laisse tout de même apercevoir de l'inquiétude se qui ne me rassure en rien.

Moi : - Ce n'est pas qu'une simple fatigue, pas vrai ?
Mélissa : - Je le crains. Tu as bien fait de l'amener ici.
Moi : - Vous savez se qu'il a ?
Mélissa : - J'ai une idée mais il va falloir faire des examens pour vérifier.

J'allais lui demander plus de détails mais un appel de Scott m'en empêche. Je la laisse donc appeler Mr Stilinski et décroche.

Moi : - T'appelles pas au meilleur moment là.
Scott : - Il faut que tu viennes chez moi.
Moi : - Quoi ? Maintenant ?
Scott : - Le plus vite possible. Tu es toujours à l'hôpital ?
Moi : - Oui toujours, pourquoi ?
Scott : - Préviens ma mère qu'il faut qu'elle rentre aussi.
Moi : - Ok, on fait au plus vite.

Chez Scott

Je descends de la voiture de Mélissa et nous nous précipitons à l'intérieur. Lorsque nous arrivons, Mr McCall est allongé sur le parquet et une créature, probablement l'une des démons ninjas décrite par Scott, se tient debout face à lui. Je me précipite sur lui tendis que les McCall aident le père de famille. Je suis rapidement rejoint par Derek, Scott et les jumeaux qui arrivent avant que Mélissa utilise la poudre de sorbier une fois les démons mis dehors.

Je m'assoie sur l'une des chaises hautes de la cuisine tandis que Kira s'avance ne comprenant probablement pas la moitié de se qu'il vient de se passer. Elle approche sa main de la barrière surnaturelle qui la repousse en s'illuminant d'une lumière bleue.

Aiden : - T'es quoi au juste ?
Moi : - Un Kitsune.
Ethan : - Comment tu-
Derek : - Servez-vous de vos yeux. Les plus jeunes dégagent une aura. Elle n'a pas encore appris à la cacher.

Derek et les jumeaux quittent la pièce pour discuter et je me retrouve donc seule avec Scott et Kira.

Kira : - C'est peut-être moi qu'ils veulent.
Scott : - Ce que j'ai vu n'a pas l'air maléfique.
Kira : - Comment tu peux le savoir ? Et puis pourquoi tu m'aiderais ? Les loups et les renards ne s'entendent pas.
Moi : - Les loups et les vampires non plus et pourtant je suis là.
Kira : - Tu es...
Moi : - Un vampire. Et non je ne vais pas te sucer le sang, pas besoin de flipper.
Kira : - Je croyais qu'il ne pouvait pas marcher à la lumière du soleil.
Moi : - C'est exact. Je suis une exception. Vampire diurne. Je suis comme ça le début des années 1800.
Kira : - Oh.

Je jette un dernier coup d'œil sur le site web que je consultais sur mon téléphone avant de reprendre.

Moi : - Je ne pense pas qu'ils veulent s'en prendre à toi.
Kira : - Comment ça ?
Moi : - Ces créatures sont des Onis. Elles recherchent un Kitsune maléfique. On l'appelle le vide ou le Nogitsune.
Scott : - Tu en as déjà rencontré ?
Moi : - Non. Mais Stiles a raison. On trouve n'importe quoi sur internet quand on sait où chercher.

Du bruit et des tremblements nous font nous retourner vers la porte. Les Onis essayent de briser la barrière et je crains qu'ils y arrivent.

Aiden : - On a un gros problème.
Scott : - Ne faite rien.

Ils réunissent finalement à franchir la barrière et se rapprochent des personnes qu'ils n'ont pas encore testées. L'un d'entre eux pose sa main sur le côté de ma tête et ses yeux se mettent à briller d'une lueur jaune. Mes yeux, quant à eux, sont fixés dans les siens, ne pouvant pas les quitter. J'ai l'impression d'être paralysée durant un instant. Est-ce que ça fait la même chose quand j'hypnotise quelqu'un ? Il fini par me lâcher et je tombe à terre comme Scott et Kira alors que les Onis s'en vont.

Le lendemain

Après une journée de repos bien méritée, je laisse mon esprit divaguer, allongée sur le canapé. La nuit est tombée depuis plusieurs heures déjà. Un bruit provenant de l'intérieur de ma maison m'incite à me redresser. Je m'avance lentement vers sa provenance et découvre une fenêtre ouverte, laissant entrer un courant d'air. Je la referme et change de pièce pour vérifier qu'il n'y ai pas d'intrus. Après m'être assurée que personne n'était entré, je me dirige vers la cuisine et ouvre le frigo pour y récupérer une poche de sang. En me retournant vers le plan de travail, je tombe sur une enveloppe posée dessus, avec pour seule inscription, « Elena Lightwood ».

Je repose mon encas et ouvre l'enveloppe pour en verser son contenu sur la table. Des photos de moi, à la maison, au lycée, dans la rue, seule ou avec la meute en ressortent. Je les regarde toutes, la plus part prises de nuit ou lors des jours nuageux. Je continue de les observer quand mon téléphone sonne, me faisant sursauter. Je regarde de qui provient l'appel et décroche en voyant le nom de mon petit copain.

Moi : - Stiles ?

J'entends une respiration haletante à l'autre bout du fil.

Moi : - Stiles, tu m'entends ?
Stiles : - Elena ?
Moi : - Oui, c'est moi. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Stiles : - Je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Je crois que j'ai fais une crise de somnambulisme.
Moi : - Ok, dis-moi se que tu vois.
Stiles : - J'en sais rien. Il fait tout noir. Je-
Moi : - Stiles ? Stiles ?

Ça a coupé. J'essaye de le rappeler mais tombe sur la messagerie. Sans réfléchir, je mets mes chaussures et me dirige chez Scott. Sa fenêtre n'étant pas fermée, je rentre dans sa chambre par l'ouverture et le secoue pour le réveiller.

Moi : - Scott ? Scott, réveille toi.
Scott : - Humm, laisse moi dormir.
Moi : - Stiles a un problème. Il faut que tu m'aides.

Le louveteau retrouve peu à peu ses esprits et semble dans l'incompréhension en prenant conscience que je suis dans sa chambre au beau milieu de la nuit. Je lui explique donc la situation et mon téléphone ne tarde pas à sonner à nouveau.

Moi : - Stiles ?
Stiles: - Elena, je peux pas bouger.
Moi : - Dis-moi simplement où tu es.
Stiles : - Je ne sais pas. Il fait trop sombre, je ne vois rien. Mais... j'ai un problème avec ma jambe, elle est coincée dans quelques chose. Je crois que je saigne.
Scott : - Stiles, est-ce que tu penses que c'est grave ? Stiles ?
Stiles : - Je... Il y a une odeur très forte ici. C'est affreux. Ça pique les yeux.
Scott : - On va appeler ton père.
Stiles : - Non ! Non, ne faite pas ça.
Moi : - Mais-
Stiles : - Non. S'il vous plaît. Promettez moi que vous ne le ferez pas. Il s'inquiète déjà trop pour moi. S'il vous plaît.

Sa voix me brise le cœur. Il semble tellement... désemparé. Je regarde Scott ne sachant pas si c'est la bonne solution.

Stiles : - Venez me chercher, s'il vous plaît. Vous pouvez y arriver. Il ne faut pas qu'il sache.
Scott : - Je ne sais pas si on peut y arriver.
Moi : - Essaye de nous décrire se que tu vois sinon on pourra rien faire.
Stiles : - C'est une sorte de sous-sol. Un entrepôt. Il fait super froid. Il faut que je raccroche. Retrouvez moi.
Scott : - Pourquoi est-ce que tu chuchotes ?
Stiles : - Parce que je crois qu'il y a quelqu'un ici.

La ligne coupe nous laissant dans un silence complet quelques secondes avant que nous réagissions. Je me tourne vers Scott qui se précipite pour s'habiller tout en appelant Isaac. Celui-ci arrive et entre dans la chambre sans comprendre se que j'y fais.

Isaac : - Vous...
Moi : - Stiles a des problèmes. Faut qu'on aille le chercher.
Isaac : - Quoi ? Mais il est où ?
Scott : - On n'en sait rien.

The Vampire of Beacon-HillsWhere stories live. Discover now