S1 : Chapitre 10

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PDV ELENA :

À la clinique

Nous venons d'arriver à la clinique. Le téléphone de Stiles sonne.

Stiles : - « Aconit napel bleu nordique », ça te dit quelque chose ?
Derek : - Forme rare d'aconit tue loup. Dis lui de m'apporter la balle.
Moi : - Pourquoi ?
Derek : - Parce que sinon je suis mort.

Il retire son teeshirt pour pouvoir observer l'entièreté de la blessure. Il est plutôt bien foutu si on oublie sa plaie qui est vraiment horrible mais je suis surtout concentrée à contrôler mon envie de sang.

Stiles : - Très sincèrement, après une bonne nuit de sommeil et une petite cure d'huiles essentielles tu seras sur pieds en moins de deux.
Derek : - L'infection va remonter jusqu'au cœur et je vais mourrir.
Stiles : - Et dis moi penser positif c'est pas ton truc j'ai l'impression.
Derek : - S'il ramène pas la balle à temps, il n'y aura qu'une seule chose à faire.

Je sors de mes pensées.

Moi : - Mais encore ?
Derek : - Il faudra que l'un de vous me coupe le bras.

Du sang. Il y aura du sang partout. Non c'est pas possible. Ok concentre toi Elena... où est-ce que Deaton pourrais ranger des poches de sang ? Je commence à ouvrir des tiroirs dans l'espoir d'en trouver au moins une qui traîne quelque part.

Stiles : - Elena ça va ? Qu'est-ce que tu cherches ?

Je ne lui réponds pas et continue mon inspection. Je le sens s'approcher de moi. Enfaite j'entends surtout son cœur battre et l'odeur de son sang qui devient de plus en plus forte à cause de la faim et du stress.

Stiles : - Elena.

Il se rapproche encore et je sens mes canines qui commence à ressortir. Je me retourne, la main devant la bouche.

Moi : - T'approches pas de moi. Je te jure que je te dis ça pour ton bien.

Il ne comprend pas mais recule. Je vois que Derek à compris se qu'il se passait.

Stiles : - Elena, tes yeux. Ils sont... noirs.
Derek : - Depuis combien de temps t'as pas mangé ?
Stiles : - 12h30, elle a mangé avec nous ce midi. Mais je vois pas vraiment le rapport. On pourrait m'expliquer ?
Derek : - Elena depuis combien de temps tu n'a pas mangé ?
Moi : - Hier soir. J'ai pas eu le temps de prendre mon petit déjeuner ce matin et je pensais pas que tu débarquerais au lycée, tu vois ?
Stiles : - Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer se qu'il se passe ?

Je suis toujours entrain de chercher désespérément. J'ouvre un nouveau tiroir et tombe sur deux poche de sang. Je les prends et sors dehors le plus vite possible. J'entends seulement Stiles demander à Derek pourquoi est-ce que j'emportai du sang et ce qu'il arrivait à mes yeux et lui lui demander de se taire.

Plus tard

Je suis toujours dehors. Je n'ai pas envie de retourner à l'intérieur de la clinique. J'ai trop honte. Si j'avais pas trouvé ses poches de sang j'aurais probablement pris celui de Stiles. J'aurais dû manger ce matin, quitte à arriver en retard. C'est vrai de toute façon j'ai rien à prouver au lycée... Je me sens stupide. Il aurait très bien pu découvrir ce que j'étais. Ok il est ami avec un loup-garou. Mais un vampire. J'ai déjà fait l'expérience et en général ça terrifie presque plus les humains. Un mort vivant c'est pas très féerique si je peux dire ça comme ça. J'ai pas envie que les amis que j'ai réussi à me faire ici me voit comme un monstre.

J'entends quelqu'un arriver. C'est Scott.

Moi : - Alors tu l'as trouvé ?
Scott : - Ouais viens.

On arrive dans la salle et voyons Stiles avec la scie électrique de tout à l'heure posé sur le bras de Derek.

Scott : - Mais t'es dingue, qu'est-ce que tu fais ?
Stiles : - Vous venez de m'éviter toute une vie de cauchemar.
Derek : - T'as la balle ?

Il l'a lui donne mais Derek s'évanouit et elle roule dans un conduit. Scott essaye de la récupérer pendant que Stiles et moi essayons de réveiller Derek.

Stiles : - Scott qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Scott : - Je sais pas moi, elle est trop loin. J'y arrive pas.
Stiles : - Il veut pas se réveiller. Il est entrain de mourrir. Je crois qu'il est mort.
Moi : - Non il n'est pas mort Stiles, son cœur bat encore.

En effet je l'entends encore battre même s'il est plus lent.

Stiles : - Comment tu le sais ?
Moi : - Prend son pouls tu verras.

C'est sorti tout seul. Au moins pour une fois ça ne ressemblait pas à une excuse bidon sortie de nul part.

Moi : - Scott utilise tes griffes et nous on va le réveiller.
Stiles : - Ah ouais et comment ?

Je réfléchis une seconde et donne un coup de poing à Derek qui se réveille. Scott à réussi à se contrôler et récupère la balle. Il l'a lui donne et Derek l'ouvre et fais flamber son contenu avant de le mettre sur sa blessure. Il hurle de douleur et tombe par terre alors que toutes les veines qui ressortaient en mauve et la plaie disparaissent.

Stiles : - Alors ça, je peux vous dire... c'était énorme ! Trop la classe !

On le regarde bizarrement et il se calme un peu. Il est vraiment hyperactif lui.

Moi : - Ça va aller ?
Derek : - Ouais, c'était une vraie partie de plaisir.
Stiles : - T'as pas perdu ton sens de l'humour j'en déduis que t'es en bonne santé.
Scott : - On t'as sauvé la vie. Ça veut dire qu'on a réglé nos comptes et que tu nous laisse tranquille. Sinon je te promets que je vais voir le père d'Allison et je vais tout lui raconter.
Derek : - Parce que tu leurs fais confiance ? Tu crois vraiment qu'ils t'aideront ?

Étant donné que se sont des chasseurs, la réponse est non.

Scott : - Bah ouais pourquoi pas ? Ils seront toujours plus gentils que toi.

Alors là, il délire complètement.

Derek : - Je peux te montrer à quel point ils sont gentils.
Scott: - Comment ça ?

PDV SCOTT :

À l'hôpital

On est arrivé dans une chambre. Un homme est assis dans un fauteuil roulant sans bouger.

Moi : - C'est qui ?
Derek : - Mon oncle. Peter Hale.
Moi : - Est-ce qu'il est... comme toi. C'est aussi un loup-garou ?
Derek : - S'en était un. Maintenant il est à peine humain. Il y a 6 ans pendant que ma sœur et moi étions à l'école, notre maison à pris feux. 11 des nôtres était à l'intérieur. Lui seul à survécu.
Moi : - Euh... je veux bien mais qu'est-ce qu'il te fait croire que c'est les Argent qui ont fait ça ?
Derek : - Ils étaient les seuls à connaître notre existence.
Moi : - Dans ce cas, c'était légitime non ?
Derek : - Légitime ? Alors dit moi ce qui justifie ça.

Il retourne son fauteuil vers nous et laisse apparaître l'autre partie de sont visage complètement brûlé.

Derek : - Ils disent ne tuer que des loups-garous adultes et seulement lorsqu'ils en ont la preuve. Mais il y avait des gens parfaitement normaux dans cet incendie. Les voilà leurs règles du jeu. Et un jour Allison fera la même chose.

Infirmière : - Qu'est-ce que vous faites ici ? Comment êtes-vous entrés ?
Derek : - On partait justement.

The Vampire of Beacon-HillsWhere stories live. Discover now