The Vampire of Beacon-Hills

S3b : Chapitre 13

PDV ELENA :

Durée indéterminée

Un grand seau d'eau glacée me fait reprendre conscience. Je reprends mon souffle alors que j'entends l'objet de mon trouble ricaner.

Jason : -  Contrairement à se que tu aurais pu penser, je n'en ai pas encore fini avec toi.

Il se rapproche pour dégager les mèches tremper qui collent à mon visage.

Jason : - Alors, comment tu vas aujourd'hui ? Pas trop fatiguée j'espère.

Je reste silencieuse.

Jason : - Pas trop affamée ?

Oh si. Mon estomac commence à crier famine. Si je le pouvais je me jetterai même sur une chauve-souris. Beaucoup d'humains associent les vampires avec ces créatures mais leur sang est absolument répugnant.

Jason : - Tu as décidé de ne plus ouvrir la bouche en espérant que ta faim n'augmenterait pas ?

Honnêtement, si ça peut marcher...

Je le vois sortir quelques choses de sa poche dont l'odeur attise mais narines. Du sang. Il me regarde avant de sortir deux rats morts qu'il jette par terre. Je sens mes canines ressortir, voulant se planter dans la chaire de la nourriture très peu gastronomique qu'il vient de me mettre sous le nez.

Jason : - Je garde la nourriture appétissante et de bonnes qualités pour moi. Quoi qu'il en soit, je venais juste te donner quelques nouvelles de tes amis.

Je prête attention à ses paroles en faisant mine de ne pas être intéressée.

Jason : - Ils ne viendront pas t'aider.

Ma gorge se serre et je ne peux m'empêcher de relever la tête pour le regarder.

Jason : - Et oui. Ils t'ont abandonné. Il faut croire qu'ils ont mieux à faire que de te retrouver.

Non. Ce n'est pas possible. Ça ne doit juste pas faire assez longtemps que je suis ici pour qu'ils ai trouvé où je suis et qu'ils puissent m'aider.

Moi : - Depuis combien de temps je suis ici ?
Jason : - Tu as retrouvé la parole à se que je vois.
Moi : - Depuis combien de temps ?
Jason : - 5 jours.

5 jours ? Ça fait 5 jours que je suis enfermée ici ?

Jason : - Eh oui, le temps passe vite quand on s'amuse. Enfin... moi je m'amuse.
Moi : - Qui te dis que je ne m'amuse pas ?

J'ai une idée. Elle est sûrement stupide mais...

Moi : - Enfaite, je trouve même cette situation hilarante. Tu m'emprisonnes une semaine pour assouvir ta petite vengeance personnelle mais tu ne me feras rien. Tu ne me tuera ni temporairement et encore moins définitivement. Non, tu as toujours été trop lâche pour ça.

Moins d'une seconde plus tard, je reçois son poing dans la figure. Ok, c'était définitivement stupide. Comment fait Stiles pour toujours trouver des plans géniaux ?

Jason : - Ne joues pas à ça avec moi Elena. Parce que tu vas perdre.

Il ne perd pas une seconde pour lancer son poing en direction de mon visage. Il s'acharne un moment avant de sortir un pieux en bois de son manteau et me l'enfoncer dans le ventre, déchargeant le reste de sa colère. Il faut croire que le bluff n'était vraiment pas une bonne idée. Je sers les dents, essayant de diminuer la douleur. L'arme qui faisait pression sur la plaie laisse un peu de sang s'en échapper pour tâcher mon teeshirt. Je tente de maintenir une respiration lente et profonde. Il me répète une nouvelle fois que mes amis m'ont abandonné histoire de remuer le couteau dans la plaie, ou plutôt le pieux, avant de s'en aller. Mon nez saigne, mon arcade, ma joue, ma lèvre et sans oublier mon ventre. Le sang coule jusqu'à former de petite flaque sur le sol. Après avoir pris quelques minutes pour récupérer des forces et commencer ma cicatrisation, je recommence à tirer sur mes poignets jusqu'à déformer le fer pour pouvoir me libérer. J'empoigne le bois et inspire un bon coup avant de le retirer d'un coup sec. J'étouffe un cris et plaque ma main sur la blessure pour éviter de me vider de mon sang. Je ferme les yeux en respirant profondément pour essayer de cicatriser. Malheureusement, je suis trop faible et affamée pour y arriver. J'essaye donc de libérer mes chevilles malgré la douleur et réussi après quelques tentatives. Je me précipite sur la nourriture pour la vider de son sang en un temps record. Le sang coule rapidement le long de ma gorge pour me redonner un peu de forces. Malheureusement elle m'ouvre encore plus l'appétit. Une fois fini, je m'allonge par terre, les yeux clos, pour cicatriser.