Cʀᴇ́ᴇ́ᴇ ᴘᴏᴜʀ ᴛᴏɪ [MxM]

17

***

Hey~☆

Vous remarquerez que certains chapitres ont disparus~~

Pas d'inquiétude, j'ai simplement fusionné certains chapitres trop courts ensemble parce que tomber sur une pub entre deux chapitres après avoir lu trois phrases c'est pas rigolo (๑•̆૩•̆)

Ce chapitre qui devait donc normalement être le chapitre 21 (ou 22 je sais plus on s'en fiche) devient le chapitre 17 ٩(ᐛ )و✧

J'espère pour vous que j'ai correctement copié/collé ces chapitres dans le bon ordre parce que je ne me suis pas relue krkrkr

Bonne lecture~

***

ㅤ

ㅤ

ㅤ

Mon analyse de mes actions des dernières vingt-quatre heures, ne relevait aucune faute qui aurait pu mener à cette soudaine situation.

Je me penchais sur les toilettes et vomis une nouvelle fois.

La douleur irradiait dans mon ventre chaque fois que mon estomac se contractait.

J'étais rentré à la maison à l'heure habituelle après le lycée. Personne n'avait découvert ma petite escapade de ce midi, et je n'avais entendu aucun de mes professeurs se plaindre de moi jusqu'au point de contacter les parents de Manaël.

Je n'avais donc pas mérité ce coup de genou gratuit dans le ventre.

Alors que j'étais à peine rentré, le père de Manaël avait soudain fait irruption dans ma chambre, une canette de bière dans la main, qu'il m'avait lancé à la figure, avant de m'attraper par le cou, pour m'envoyer son genou sous la cage thoracique.

J'avais entendu, en même temps que mes genoux cognant le sol sous le choc, la canette de bière à moitié pleine s'éclater par terre, et sentis l'odeur de l'alcool et le goût de la bile qui m'était remonté à la gorge.

Monsieur Bold avait grommelé quelques injures inintelligibles, avant de quitter la chambre, et j'avais in extremis réussi à me traîner jusqu'à ma salle de bain pour vomir.

Les membres encore tremblants, je soulevais en grognant mon t-shirt.

Un bleu hideux se développait sur mon ventre.

Ignorant la douleur, je tâtais mes côtes pour être sûr qu'il n'y avait rien de cassé.

Mes doigts étaient glacés, et pourtant je sentais tout le reste de mon corps chauffer à m'en faire transpirer.

Ce corps faible était en état de choc. Il me fallait réguler ma température.

Mais malgré mes efforts pour me mettre debout, les jambes de Bambi ne voulaient pas m'écouter, et glissaient misérablement sur le carrelage chaque fois que je poussais dessus.

Un nouveau spasme me secoua le corps, et je me pliais pour cracher de la bile.

Il n'y avait pas de sang. C'était bon signe.

Je devais impérativement commencer à endurcir ce corps si je ne voulais pas mourir une seconde fois.

Abandonnant l'idée de rejoindre mon lit, je m'étendis sur le carrelage de la salle de bain, dans une position qui éviterait de trop pousser sur les muscles de mon abdomen, tout en préservant ma chaleur corporelle.

Mon sac à dos traînait à côté.

Au prix d'un certain effort, je réussis à l'ouvrir. Ma main plongée à l'intérieur, mes doigts agrippèrent ardemment un morceau de tissu, dont je pouvais presque sentir la chaleur calmer les tremblements de ma main.