MB MORGANE - Mon escort est un pauvre #%@$ ! [Terminé]

Chapitre 16

Une fois devant mon bureau, je vois que la porte est restée ouverte. J'y pénètre et entends tout de suite :

- Éva !

Je sursaute, une main sur le cœur.

- Max, mais, tu es fou, j'ai failli mourir de peur !

Il se lève de mon fauteuil en cuir.

- Tu peux m'expliquer ce que tu fiches avec ce playboy ?

- D'abord, ce n'est pas un playboy, et puis, depuis quand tu te mêles de ma vie sentimentale ?

Il pose ses deux mains sur mes épaules et soupire.

- Depuis que je suis persuadé que tu fais la plus grosse connerie de ta vie.

Je le repousse d'un geste.

- Non, mais tu t'entends là ? Arrête de me prendre pour une imbécile. Je sais parfaitement ce que je fais !

Il me regarde comme si j'étais une petite fille qui débarque dans le monde des adultes.

- OK, j'ai compris. Tu veux te venger ? Tu veux faire comme moi?

- Comment ça ?

- Oui, coucher avec ton secrétaire, juste par vengeance ?

- Non, mais tu pètes un câble, ma parole ! Je fais ce que je veux avec qui je veux !

- Mais Mia est une fille bien à la différence de ce Arnaud !

- Pfff, n'importe quoi.

Un temps, j'ai envie de tout lui balancer, juste pour voir la tronche qu'il ferait en connaissant la vérité pour sa fiancée.

Mais...

- Bon, tu as fini ?

- Dis-moi que c'est du bluff, une mise en scène pour me faire rager ? Avoue.

Je recule et vais m'assoir derrière mon ordinateur.

- Tu n'es pas le centre du monde Max ! Et non, ce n'est pas du bluff. Je suis folle amoureuse de lui, et lui aussi, d'ailleurs il me présente à sa famille vendredi !

- Je ne te crois pas.

- Et bien, tu devrais, maintenant, excuse-moi, mais j'ai du travail !

Il ronchonne et finit par quitter mon bureau en hâte.

Vers 19h, je décide de rentrer chez moi, aucune nouvelle d'Arnaud, il doit toujours être en shooting et...

Bon OK j'avoue, si je pouvais éviter mon escort, ça m'arrangerait...

Tout jour est-il que lorsque l'ascenseur me conduit au garage, j'ai le cœur plus léger.

Lorsque j'aperçois ma voiture, je la déverrouille, mais soudain, on me prend par la taille et l'on me soulève.

Je crie et je me débats comme je peux, mais on me sert tellement fort que je n'arrive à rien.

- Ne croyez pas que vous allez vous en sortir comme ça !

Oups, c'est Arnaud.

- Posez-moi par terre ou je hurle !

- Non, j'en ai strictement, rien à faire ! Vous me devez des explications !

- Alors, lâchez-moi !

Ce qu'il fait et je me réfugie derrière ma citadine, le cœur au bord des lèvres.

Il est devant moi et ne plaisante pas. Son visage ne me dit rien qui vaille, si je ne le connaissais pas, je dirais que je suis en face d'un serial killer.