Rain ||FF P.JM||

Chapitre 15

PDV de Jimin 

La nuit pour moi a été plutôt courte. Après avoir ramené Beverly dans sa chambre, j'ai rejoins des amis : Changmin et Lee Oh au bar et nous avons beaucoup bu. Beaucoup trop. J'avais besoin de me saouler, de me défouler. Un membre du staff est venu me chercher à l'improviste alors que je ne m'y attendais pas. J'ai dû le suivre sans protester pour éviter de me faire prendre par les paparazzis ou par certains fans. Cela aurait pu noircir mon image aux médias. De toute la nuit je n'ai fait que penser à Dispatch. Me suis-je fait prendre saoul ou en compagnie de Beverly ? J'espère que rien ne sera publié à mon sujet dans les prochains jours, je ne veux pas être un poids pour le groupe. Je  ne veux pas que les internautes nous enfoncent encore plus à cause d'accusations de délinquance ou de couple alors que c'est totalement faux. Le reste de ma soirée je l'ai passé à penser à Beverly. Pas parce que je l'aime, non, je ne ressens rien pour elle. Mais après avoir vu la vidéo que ses harceleuses ont postée hier sur les réseaux sociaux, des sentiments de colère et de tristesse m'ont envahies. Moi-même j'ai subi du harcèlement, c'est si horrible, je ne veux pas que Beverly en subisse. Hier soir, je l'ai empêché de commettre l'irréparable, mais bien qu'elle me l'ai promis j'ai peur qu'elle recommence. Alors, je me suis mis à écrire une lettre pour défendre Beverly et je suis allé la déposer dans la boîte aux lettres de la maison de mode. Je l'ai écrite anonymement pour éviter d'être le prochain numéro de la presse à scandale. J'espère que tout ira mieux pour elle.

Je me lève, la tête lourde comme une pierre et vais rejoindre les membres en train de petit-déjeuner. Jungkook et Yoongi ne sont pas encore levés. Namjoon et Hobi rient en engloutissant  leur petit-déjeuner, quant à Seokjin et Taehyung, ils restent dans leur coin sans parler. J'ai à peine le temps de croquer dans ma pomme que Namjoon m'interpelle: 

- Hey Chim', tu étais où hier ?

- Ouais, on te cherchait partout, heureusement qu'on a envoyé Soobin te chercher. enchaîne Hobi.

Je lève les yeux au ciel et soupir d'agacement.

- Tu étais avec la fille avec qui tu t'étais enfui la dernière fois ? Qui est-elle ? demande Namjoon.

Je viens à peine de me lever que j'ai déjà le droit à un interrogatoire. Ils ne me laisseront donc pas un moment de répit !

- Ecoutez. . . je. . .je commence mais je suis interrompu par un Seokjin énervé :

- Bravo Jimin !

Seokjin-hyung nous montre le magazine tout juste reçu. En gros titre: << Park Jimin en état d'ébriété>>, << BTS plagie Shinhwa lors des KBS>>, << Quel avenir pour Big Hit Entertainement ? >>

- Hey les gars, vous ne pouvez pas baisser d'un ton ! dit yoongi avec Kookie à ses côtés.

Je les regarde tout à tour et frappe mon poing sur la table.

- Hey, c'est bon, j'ai le droit de battre le stress différemment. Vous c'est en vous plaignant, moi c'est en me saoulant , chacun son truc ! Et cette fille c'est personne ok ?!

- Hey Jimin !

La voix et l'autorité de Namjoon ne suffisent pas à me faire rester, énervé, je pars dans la salle de danse, sans demander mon reste. Je commence à m'échauffer sur "I Need U" et " We are bulletproof pt.2". Lorsque je danse, je me sens bien, libre, c'est mon magic shop à moi. Kookie me rejoint peu de temps après. Les autres membres sont sûrement en train de faire du sport à la salle de musculation ou de parler de moi et du futur de l'agence et du groupe. Dans un sens tant mieux, je n'ai pas envie de les voir, j'en ai marre de leurs réflexions.

- Ne t'inquiètes pas, je te comprends hyung.

- Merci kookie.

Nous dansons à un rythme effréné pendant  au moins trois heures. Lorsque je m'arrête pour m'hydrater, j'entends Jungkook respirer anormalement très vite. Inquiet, je me retourne  avec précipitation  le rejoindre. Il est appuyé contre le mur et souffle très fort.

- Oh Kookie, ça va ?

Je pose ma main sur son épaule.

-O. . . oui ç-ça va v-va.

Jungkook ment, je le vois bien. Il ne va pas bien. 

Pendant que l'agence sombre, plusieurs d'entre nous l'accompagne dans le néant. . . 

A suivre . . .