Chapitre 32/Tome 2 : Petite Mélodie

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Je me souviens pas de grand chose après ça.

Tout ce que je sais, c'est que je suis sortie de ma transe de choque lorsque Fred et moi étions déjà loin.

Il ne me semble pas non plus avoir entendue les coups de canons qui ont annoncer la mort de deux des personnes qui comptaient le plus pour moi. Cela dit, je sais très bien qu'ils ont sonné.

Fred n'a rien depuis tout a l'heure, il se contente de fixer droit devant lui, même si je ne crois qu'il observe vraiment quelque chose de précis. Il est plutôt perdue dans ses pensées.

D'un de ses bras, il m'entourer la taille pour me soutenir et je fais de même.

Je savais Fred et Peeta assez proche pour dire qu'ils étaient amis. Ce qui me chagrine le plus quand je le regarde, c'est de voir qu'il n'exprime rien. Son visage est plus que neutre et ça m'inquiète.
J'aimerais lui parler, j'aimerais que l'on échange nos pensées. Que ne nous restions pas tous les deux muets comme maintenant. Mais je suis sûre a 98% que si j'ouvre la bouche, j'éclaterais encore une fois en larme, et c'est la dernière chose qu'il faut faire, bien que ce soit la seule que je veux faire.

Lorsque la nuit commença a tombé, nous nous arrérages, dans un petit coin, cachée par des arbres.
Automatiquement Fred me prit contre lui. Ses bras s'écroulent autour de moi et je lui frissonnais les bras.

-Je t'aime... Me murmura-t-il.

Je tournais légèrement la tête pour lui faire face.

-Je t'aime aussi.

Il embrassa mon front et s'adressa plus confortablement contre l'arbre.

Finalement le silence commença a devenir pesant, le poids des morts sans doute. Mais il fit parler Fred.

-Je suis désolé.

D'abord je ne compris pas ou il venait en venir, mais je n'eu pas besoin de lui demander de quoi il parlait que je compris :

-Ce n'est pas ta faute.

-Si j'avais agit plus vite, ils ne seraient sûrement pas mort en ce moment !

Il chuchota cette phrase plus qu'il ne l'a cria. Mais c'était un cri de douleur, de peine et par dessus tout, de culpabilité.

-Tu as fais ce que tu as pus.

-J'aurais pus faire plus. J'aurais pus être plus rapide.

-Si tu tiens tant a t'accabler moi aussi. J'aurais pus faire quelque chose, minterposer, repousser cette fille qui s'en prenait à ma sœur, j'aurais du me battre avec eux et pas rester spectateur de la scène comme je l'ai fais. Et je n'aurais pas du donner cette épée qui a fini par les tuer.

Fred me serra plus fort contre lui et me dit :

-Tu pensais aider ta sœur en lui donnant cette épée. J'aruais fait pareil pour être honnête. Et je remercie mille fois Merlin pour t'avoir mit a l'écart de ce danger. Tu serais morte a la place de Peeta sinon. Tu as d'abord pensée a notre enfant. Ce que toute mère aurait fait.

-Mais...

-Y'a pas de "mais". J'ai eu la peur de ma vie lorsque je t'ai cru morte tuer par le brouillard. Je ne veux plus jamais revivre ça. Promet le moi. Promet moi de ne jamais prendre de risques inutiles.

-Promis. Mais fais moi la même promesse.

-Je te le promet.

Ses lèvres se posèrent sur les miennes en un baiser plus nécessaire à notre survie qu'autre chose. C'était un besoin vital pour nous deux.

Une fois séparé, je posais ma tête dans le creux du cou de mon mari et un silence suivi. Par la suite il me demanda  :

-Comment tu es sortis ? Du brouillard je veux dire ?

Je pris du temps avant de répondre, ne sachant comment expliquer ce qu'il c'était passé.

-Le brouillard m'a blesser et... j'ai perdue connaissance. Je pensais mourir, pourtant je me suis réveiller dans une sorte de bulle qui nous protégeait du brouillard, Fumseck m'avait soigné.

-Comment ça une bulle ?

-C'est une sorte de boule de lumière, une boule magique. Qui venait de mon ventre.

Un silence s'installa pendant lequel Fred me regarda, ainsi que mon ventre, ne sachant pas quoi dire, ni quoi pensé.

-Fred c'est le bébé qui créait la bulle, il m'a protéger.

Un sourire vint prendre place sur ses lèvre et ses yeux s'éclérairent d'un amour pure.

-Le bébé ?

Je hochais la tête en souriant. Fred avait quelques larmes aux coins des yeux et il posa une main sur mon ventre avant de m'embrasser.

-Je t'aime... Je vous aime... Je vous aime tellement.

Je rigolais légèrement.

Notre étreinte fut coupé par une sonnerie discrète qui attira notre attention.

Une sonnerie qui venait du ciel. Nous lèvres tous les deux le regard, cherchant un parachute.

Finalement un éclat de lumière métallique attira mon attention et je dis un petit "là" avant de me lever et d'aller dans la direction du parachute.

Il atérit au sol et cessa son tintillement dès lors qu'il eu toucher le sol.

-Qu'est ce que c'est ? Me demanda Fred alors que je l'ouvrais.

J'étais accroupie et Fred regardait partout autour de nous, aux aguets, espérents comme moi que personne n'est entendue la petite mélodie du parachute.

"A consommé rapidement. -A-"

Je lus le mot a voix haute pour que Fred l'entende.

Après quoi je sortie du parachute une petite boîte métallique avec en son intérieur...

Des bonbons au citron ?

-C'est une plaisanterie ? Je demande en chuchotant.

Mon mari, lui avait un grand sourire aux lèvres.

-Non Hermione. C'est fini.

Je fronçais les sourcils mais bientot je fis le lien.

Les bonbons au citron, la friandise préféré du directeur Albus Dumbledor, celui qui avait promis de nous aider. Celui qui nous avait promis de nous faire sortir de cette arène.

Ces bonbons, étaient le portoloin.

Je regardais Fred qui s'empara sans hésité d'un bonbon et prit ma main libre dans la sienne. Il mit ensuite le bonbon dans sa bouche alors que je faisais pareil.

Aussitôt, nous fumes emporter dans un tourbillon d'images qui n'avaient ni queu ni tête et dont je ne comprenais strictement rien.

Lorsque finalement, les images cessèrent de tourner, je remarquais que nous étions pas devant une maison dans des montagnes.

Je compris que nous étions enfin sortit de cette arène lorsque nos familles au grand complet sortir de la maison en courant.





Hermione EverdeenOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz