chapitre 8 : PAR DELÀ LES NUAGES

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En soi qu'est ce qu'un étranger si ce n'est quelqu'un qui ne trouve pas sa place et ce qu'il représente dans la multitude d'événements qui façonne la vie ?

Et qu'est-ce qu'un voyageur si ce n'est qu'une personne qui se rend compte que la mort lui montrera l'évidence qu'il n'est qu'un passager d'un car qui est la vie et que le conducteur se nomme la mort.



Nos vies ici-bas ne sont qu'un avant-goût subjectif de ce qui nous attend à l'autre bout de cette vie et à l'autre bout de la mort, une nouvelle terre et de nombreuses terres, de nombreuses vie accumulé dans un univers érigé pour notre existence.

Par-delà des nuages, je conçois qu'un autre endroit nous attend et une nouvelle vie et humanité.



En dessous des nuages, je perçois la vie de la plus belle des manières. Je perçois une vie et une existence mis dans le désordre complet, c'est à nous de lui en donner un sens personnel pour apprécier ce qui nous attend dans l'autre monde.



L'étranger est vraiment une chose qui se définit d'une manière complexe, qui est intelligible pour certaines personnes.

Je me demande s'il y a des personnes qui vivent et pensent vraiment objectivement, car cette vie n'est qu'une ascension fulgurante, mais qui porte un voile invisible.



La pensée objective tend à affirmer que le bonheur de cette vie n'est qu'illusoire, on cherche à rechercher un bonheur inaccessible qui nous passe toujours dans les mains quand on pense la tenir dans nos mains. Alors nous la recherchons encore une fois pour la tenir encore entre nos mains, c'est comme vouloir tenir une anguille visqueuse, elle nous passera toujours entre les mains.

Alors c'est quoi le destin si ce n'est qu'un film déterministe des choses à venir.



L'humain est semblable à un programme, plus mieux encore, il est un programme programmé pour exécuter les mêmes actions chaque jour.

Si cela sonne faux à vos oreilles, regarder notre train de vie qui se définit subjectivement par une recherche de la suffisance et plus objectivement, de vie, de mort et d'éternelle renaissance.

Alors l'humain n'est pas différent d'un ordinateur ou un animal, si ce n'est qu'il pense et par la pensée, il existe.



Alors par-delà les nuages, je conçois que ce même train de vie se répétera à l'infini, si ce n'est que ce train de vie sera d'une manière plus optimisée, plus améliorée, plus malléable et accessible.



Le car de la vie nous attend à l'arrêt et la mort n'est que le passeur et le conducteur. Il te laisse le temps de souffler de cette vie puis tu remontes vers un autre arrêt. Tel des voyageurs somnambules, nous sommes et nous y resterons que partiellement, à nous de nous en défaire rapidement afin de vivre pleinement heureux sans contraintes.



En vrai l'étranger ne, c'est comment il s'est retrouvé à la fois dans le car puis à l'arrêt, il est comme amnésique et cherche à comprendre, puis à savoir pour mieux l'appréhender.

Par beauté des choses qu'il perçoit, il pense qu'il est là pour être et exister, mais pour la passion de la vie qu'il voit, il doit la vivre et en comprendre les bienfaits et les méfaits.



Sans doute, la vie se définit par bonheur et malheur, bienfait et méfait, positivité et négativité. Mais dans le fond, qui s'y pose des définitions malfaisante d'elle si ce n'est que nous-mêmes dans notre perception de celle-ci ?



Dans le fond, la vie est ce qu'elle est. Elle est comme une mère qui met au monde des bonne choses et des mauvaise et nous les spectateurs de son enfantement et aussi ses enfants, on doit trier de bonnes choses dans les choses qu'elle nous offre à expérimenter.

PENSÉE D'UN ÉTRANGER Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα