chapitre 3: PEUR D'ÊTRE SOBRE ET PEUR DES AUTRES.😔🙁

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Je suis assis devant les merveilles du monde.
Le regard sur mon téléphone, puis sur le ciel, puis sur le monde.
Dans le fond, on est tous des voyageur et c'est qu'après-avoir compris qu'on est que des voyageurs dans cette vie et dans ce monde qu'on tend à devenir des étrangers.
Si la vie n'était pas ce qu'elle est, elle se dissimulerait en de diverses choses.

Le plus désobligeant à comprendre, c'est de savoir que nous la dissimulons sous de diverses distractions, comme la recherche du profit et du bonheur dans un monde érigé et construit par le matériel, pour le matériel, en les choses du matériel et dans les choses du matériel.
Dans un soucie de sécurité sociale et de liberté insoupçonnée, ce monde à vu jour, mais mais au lieu d'offrir la liberté, elle l'asservit par intermittence et impose en lui des contraintes psychologiques et physiques qui l'asservit au plus haut point.

Sans le savoir, ce n'est plus la société qui vit pour la survie de l'humanité, mais l'humanité qui vit pour la survie de la société.
Les rôles ceux sont inversés sans le savoir et on fait semblant de ne pas voir les conséquences, trop emporté par l'orgueil et l'hypocrisie de la course vers la richesse et la ruée vers l'or.

En soit le bonheur, c'est d'être partiellement libre, mais dans le fond, on ne l'est pas.
On passe notre temps à vivre pour se sentir existé au lieu d'exister pour enfin se sentir vivre.
Mais d'après vous, qu'est ce que la vie dans le fond si ce n'est qu'illusion d'elle-même ?

En vrai, la mort est le meilleur objecteur furtif de conscience.
On ne l'entend jamais et on ne le voit jamais arriver. Puis d'un coup, elle est devant les hommes et après les avoir rendu soucieux, ce ne sont que les traces de son passage qu'on arrive à percevoir derrière le corps sans vie d'un être qui a succombé à l'évidence, l'évidence qu'il n'était qu'un voyageur comme le reste du monde.

La vie est une évolution graduelle d'aspirations et désirs du corps et de l'âme.
On est enfant inconscient, puis jeune insoucieux, puis adulte peu soucieux et vieillard très soucieux, et cela, par pur intérêt de l'être.

Alors qui nous sommes si ce n'est que voyageur faisant sembler d'être possesseur de la vie et de ses méandres à la fois sublime et tragique ?

En vrai, nous sommes des êtres squatteurs de la vie, de ses méandres, du monde et de son abîme.

PENSÉE D'UN ÉTRANGER Where stories live. Discover now