Chapitre 7

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Le petit groupe évoluait doucement, préférant la marche à la course pour profiter du beau lever de soleil juste devant eux.

Tenten, Kiba, Neji et Lee, sans oublier Akamaru, avaient hâte d'arriver dans la grande ville.

"J'aperçois les portes ! s'écrit Lee alors qu'un point noir apparaît au loin. Neji active son byakugan par habitude, la porte principale est entourée de deux gardes qui semblent déjà avoir remarqué leurs présences mais ne s'en soucient guère.

La paix semble régner sur la ville du sable, le désert calme, silencieux apaise.

- Les gardes ne préviennent même pas de l'arrivée d'un groupe d'individu, ils sont bien trop insouciants, commente le ninja.

- Nous sommes en paix ! Ce n'est pas grave, ils ont besoin de se relâcher un peu.

- Tout de même, je suis d'accord avec Neji, relève Tenten en fronçant les sourcils. Elle échange un regard compréhensif avec son camarade.

Ils arrivent finalement aux portes et découvrent deux jeunes femmes, plus jeunes qu'eux.

- Bienvenue à Suna ! Oh, vous êtes des ninjas de Konoha ! sourit joyeusement une petite blonde en s'inclinant.

- Vous nous avez laissé approcher d'aussi près sans regarder si nous possédions des bandeaux ? s'agace la jeune femme.

Les kunoichi la dévisagent sans comprendre où elle veut en venir.

- Je vois. Vous avez connu la guerre ?

- Bien sûr, nous avons tout juste dix-sept ans ! Nous avions quatorze ou quinze ans.

- Ce n'était pas il y a si longtemps...

- En effet mais j'ai l'impression que des lustres ont passés !

- Vous étiez où durant cette guerre ? continue Tenten, bien décidée à les secouer un peu.

Lee et Kiba rentre dans la ville sans attendre, impatients de se balader. Seul Neji reste avec son amie, il pense comme elle et souhaite voir le dénouement de la conversation.

- Nous étions dans les contrées éloignées du pays du vent, en sécurité. Nos deux familles vivaient dans la même maison, voilà comment nous sommes devenus inséparables ! raconte la brune, nostalgique.

- Et bien nous, nous étions sur le terrain. Nous avons affrontés des revenants et vu des dizaines de camarades, d'amis, de proches, de parents mourir sous nos yeux.

- Oh..je...désolée.

- Toutes mes condoléances...

- Vous vous croyez à l'abris aujourd'hui mais vous ne savez pas de quoi est fait demain ! Alors à partir de maintenant, vous avez intérêt à faire votre travail avec beaucoup plus de sérieux si vous ne voulez pas vivre ce que nous avons vécu, est-ce clair ? Je suis amie avec Temari, la sœur de votre Kazekage, je lui parlerai de vous.

- Nous sommes réellement désolées, nous ferons plus attention ! S'il-vous-plaît, ne dites rien à Temari-sama, c'est elle qui nous a formé !

- A une prochaine fois, se contenta de rétorquer la jeune femme avant de dépasser enfin le seuil du village et de pénétrer en son coeur".

Bien ancrée dans son esprit, les noms des deux jeunes gardes. Quelqu'un comme elle qui a connu les atrocités de la guerre ne peut laisser passer cela.

Si jamais un nouvel ennemi arrive, la nouvelle génération sera-t-elle capable de l'éliminer ?

Toujours énervée et ne parvenant pas à évacuer sa rage, elle accélère dans mes petites rues.

"Tenten, arrête-toi.

Elle obéit aussitôt comme prise d'une soudaine conscience.

- Excuse-moi j'étais ailleurs.

- Ce n'est rien. Je comprend ton point de vue mais je suis...satisfait que ces filles n'aient pas vu la guerre, il vaut mieux ne pas connaître cela.

- Tu as raison, j'ai été trop dure.

- Tu as été juste. Rejoignons les grandes rues.

- Compris !"

Ils prirent la direction du centre-ville où les échoppes les plus intéressantes se trouvent. Tenten se concentre sur pourquoi-elle-est-ici, visiter le célèbre magasin d'armes de Suna !

Pendant ce temps, Naruto et Hinata finissent leur service, grâce à l'efficacité de la jeune femme, ils ont finit bien plus rapidement que prévu et Momoka-san ne tarit pas d'éloges.

Naruto, un peu honteux d'avoir laissé Hinata tout faire, se tient en retrait.

"Hm...Hinata ?

- Oui? répond-t-elle de manière douce.

- Désolé pour tout à l'heure, je n'ai pas su t'aider.

- Oh ce n'est rien, je sais que tu as du mal avec les cuisine.

- Ça c'est sûr.

Je ricane et elle offre un sourire timide qui me réchauffe le cœur.

- Tu accepterais de passer la journée avec moi ?

Je demande maladroitement, gêné. J'aimerai apprendre à la connaître un peu plus et c'est l'occasion rêver...seulement vu qu'elle est toujours réservée avec moi, je ne sais pas si elle m'apprécie.

- Cela me ferait plaisir...murmure-t-elle en baissant la tête.

- Génial !

Je me sens revigorée et nous nous engageons dans les couloirs alors que je lui raconte quelques anecdotes en tout genre.

Dans la petite pièce à la sonnette, l'ambiance est tendu. Aucun des deux n'émet ne serait-ce qu'une parole.

Shikamaru tente de reprendre ses esprits, c'est le moment ou jamais de lui avouer ce qu'il ressent mais tout son courage semble s'être envolé.

"Désolé, je ne sais pas pourquoi je t'ai retenu.

- Ce n'est rien, répondit la jeune femme un peu trop vite.

- Je...j'aimerai savoir ce que tu penses de moi.

Le garçon reprend difficilement son souffle après avoir réussi à prononcer cette phrase. Temari devient rouge écrevisse, pourquoi demande-t-il une chose pareille maintenant ?

- Pourquoi ?

Elle reprend sa prestance habituelle et tente de tout cacher, Shikamaru fait de même et ils se regardent droit dans les yeux bien qu'ils aient tous les deux envient d'abandonner de détourner la tête.

- J'ai envie de savoir.

- Bien...Tu es l'as de Konoha, un stratège impressionnant/

- Non. Pas ce que tu penses de moi en tant que ninja mais ce que tu penses de moi en tant qu'homme.

- Oh...je.

- S'il-te-plaît.

C'est bien la première fois que Temari se retrouve aussi déstabilisée face à quelqu'un. Elle rassemble toute sa force et se lance, elle ne doit pas laisser passer cette occasion.

- Tu es quelqu'un que j'apprécie vraiment, tu es intelligent, à l'écoute, tes réactions sont drôles bien que tu restes un flemmard invétéré. Tu es quelqu'un de bien de mon point de vue.

Il rougit fortement surtout que la jeune femme n'a pas hésité une seule fois dans ses paroles.

- Me laisserais-tu te dire ce que je pense de toi ?

- Je t'en prie..."

La jeune femme sent son corps devenir faible, son coeur s'accélère. Elle a peur, peur de tout voir s'écrouler.

Peur que le stratège de Konoha est découvert ses sentiments et souhaite lui faire comprendre à quel point elle est idiote d'espérer. 

Plus que des camarades [Naruto]Where stories live. Discover now